Peter Columns

2023-06-11 17:50:39 C'est un excellent argument, directement lié au billet du 5 juin sur l'impossibilité du capitalisme moral. Il faut ici utiliser le mot d'introspection: l'introspection ne peut être qu'individuelle (comme l'âme et la conscience), donc le choix moral ne peut jamais être délégué à une structure collective Ouvert / Commentaire

2023-06-11 14:40:25 Je continue de penser que la voie libérale est la meilleure façon d'implémenter l'anti-remplacisme. Il y a un tas de sujets dont il est difficile de débattre du fait de leur complexité. La Dépossession est inévitable si l'on veut mener une action étatique qui soit juste et efficace.

Nous donnons forcément les clés aux sciences sociales pour décider de notre avenir à un moment ou à un autre devant la complexité de ce que nous devons traiter en tant que citoyen.

La criminalité augmente t-elle? Oui, elle augmente. Mais même sur un sujet aussi évident, un vrai débat est fastidieux. D'abord, il y a les actes de violence commis. C'est facile. Puis il y a le problème des statistiques, sont-elles fiables? Puis il y a les progrès médicaux, réduisant l'impact de ces violences, creusant le fossé par exemple entre le nombre d'homicides et le nombre de tentatives d'homicides. Puis il y a l'impact de la révolution des méthodes pour résoudre les affaires criminelles, changeant considérablement la structure de la criminalité sur un territoire. Puis il y a la stratégie d'évitement, qui va amoindrir les chiffres. Les gens vont-ils attendre de se faire agresser ou bien vont-ils aller ailleurs et se prémunir du danger? On se retrouve très vite piégés dans une labyrinthe, et des débats sans fin.

Mais il y a une chose qui est simple. La décision personnelle qui repose sur l'expérience et la perception de l'individu. C'est dans cette décision personnelle que l'individu n'est plus dépossédé. Veux-tu vivre en Seine St Denis, dans une zone complètement remplacée, te sentirais-tu en sécurité dans un tel endroit? Non? Pourquoi? Pourquoi payer si cher pour éviter toutes ces zones grandissantes? Veux-tu choisir une école où 50% des enfants ont des parents nés à l'étranger dans un pays extra-européen? Non? Mais pourquoi?

Ce qui est pratiquement impossible à résoudre au terme d'un débat démocratique sur l'action de l'Etat, et ne peut amener qu'à déposséder l'individu de sa propre perception, se résout immédiatement à travers l'expression de sa liberté. Ouvert / Commentaire

2023-06-11 12:11:42 Ce n'est pas qu'une question de quantité. Tout ne se résume pas à des courbes sur la criminalité et la hausse du PIB pour voir ce qui serait ou non acceptable. En ce qui me concerne, c'est la mort d'Ebba Akerlund qui m'a changé. On pourra discuter de tous les chiffres du monde, ça ne changera jamais rien au fait qu'elle soit morte de la façon dont elle est morte, et que rien ne pourra racheter ou me faire accepter cette mort. Cette horreur d'un petit corps broyé par un poids lourd, par un homme qui n'avait rien à faire là, au nom d'une idéologie qui n'avait rien à faire sur le sol européen non plus.

Tout est comme si on nous proposait un monde merveilleux à venir en échange de quelques morts regrettables. Déjà, bonjour le monde idéal en question. Ensuite, qu'importe tout le reste, s'il y a une Ebba comme prix à payer, une seule, c'est déjà infiniment de trop. Or elle est déjà advenue. C'est la seule chose que l'on devrait quantifier au final. Elle n'est pas un fait divers. Elle est unique, elle est là et rien ne peut la faire partir. Le monde remplacé sera toujours inacceptable pour moi. Céder, ce serait rendre moralement acceptable sa mort dans mon esprit, et c'est une pensée que je ne peux pas accepter. Tout comme le meurtre de la civilisation occidentale, que j'aime sincèrement, ne sera jamais acceptable pour moi. Ouvert / Commentaire

2023-06-05 13:40:13 C'était une terrible erreur de vouloir rendre le capitalisme plus moral. Les entreprises ne devraient s'occuper que de générer du profit. Ce que nous tenons pour moral repose sur des bases fausses, et c'est en train de tout détruire, avec les scores ESG notamment.

Le capitalisme nous permettait d'échapper à nos propres mensonges. Il atténuait la pression de la moralisation. La dénatalité a entraîné l'endettement, puis 2008. Les fonctionnaires ont pris le relais du pouvoir financier. Le "wokisme" est apparu lorsque les barrières ont cédé.

Maintenant que nous sommes privés de l'outil du capitalisme, une nouvelle lutte est apparue, qui est celle de la vérité. Concrètement, nous avons vu apparaitre une droite qui est condamnée à répéter les vérités qui font mal, pour lutter contre l'influence délirante de la gauche.

https://twitter.com/PeterColumns/status/1665657363150282754 Ouvert / Commentaire

2023-06-04 17:41:35 "Pourquoi les résultats des étudiants immigrés dépendent-ils tant de leur pays d'origine et si peu de leur pays de destination ?"

Une étude qui a été réalisée par l'université de Madrid en analysant de gros volumes de données pour essayer de déterminer le problème.

"Malgré un accès aux écoles des pays d'accueil censées être meilleures, l'apprentissage des nouveaux arrivants reste au niveau de leur pays d'origine non seulement pour la première génération, mais aussi pour la deuxième et même plus tard."

"L'hypothèse des différences nationales en matière de capacités cognitives allège considérablement le fardeau que l'hypothèse de l'égalité des capacités cognitives fait penser sur les écoles des pays d'origine et d'accueil. Les écoles des pays d'origine ne sont plus supposées être aussi mauvaises que les résultats qu'elles obtiennent. Les écoles des pays d'accueil ne sont plus supposées être toujours à la hauteur des résultats des élèves autochtones."

Source: https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-94-6091-740-0_14
Pdf: https://lesacreduprintemps19.files.wordpress.com/2012/08/pisa-immigrants.pdf Ouvert / Commentaire

2023-06-01 19:13:13 C'est fou cette confusion systématique entre identitarisme et suprémacisme blanc dans les réponses que l'on peut observer au discours identitaire. Ce qui est sous-entendu, souvent, c'est que les peuples européens n'auraient pas le droit d'exister, contrairement aux autres peuples, car la simple reconnaissance de leur existence impliquerait une hiérarchie. C'est la connexion qui se produit dans la tête de 99% des gens. Si tu refuses de cesser d'exister, c'est parce que les autres ne seraient pas assez bien pour toi. Tu es un suprémaciste blanc.

Vouloir exister en tant que blanc, et je dis bien en tant que blanc, car dans la tête de 99% des gens cette interdiction d'exister ne s'applique qu'aux blancs, est déjà un crime contre l'égalitarisme. Dans l'esprit de l'anti-raciste, cinq blancs sur une photo, sans diversité, en train de faire un barbecue ou bien du vélo en famille, c'est déjà une menace existentielle pour l'humanité. Pire que la bombe atomique. Certains parlent même d'eugénisme juste parce qu'on voudrait que les Français continuent d'avoir un pays. Autrement dit, le fameux suprémacisme blanc est déjà au cœur de l'anti-racisme. Et c'est normal. L'anti-racisme est un socialisme qui a pour projet d'organiser des transferts sociaux sur l'identité elle-même, des identités riches vers les identités pauvres.

Bien sur, je suis très mal placé pour parler de cette confusion, car je pense comme les anti-racistes. Je pense qu'il suffit de remplir un pays quelconque d'Européens pour qu'il s'en sorte bien mieux que le reste du monde. C'est pour cette raison que les flux migratoires se dirigent vers les pays occidentaux. Pour jouir de cette nature européenne qui produit des pays plus vivables. La seule distinction est que les anti-racistes veulent éliminer cette différence alors que je veux la conserver.

Mais l'identitarisme et le suprémacisme restent deux choses très distinctes malgré tout. On peut être identitaire en étant simplement européen, faute de pouvoir être autre chose. Vouloir juste exister. On peut être suprémaciste en ne considérant que les facteurs économiques, sociétaux, institutionnels, sans rapport affectif avec l'identité. Vouloir vivre dans un pays qui tourne bien. Ouvert / Commentaire

2023-05-28 00:23:57 Ouvert / Commentaire

2023-05-14 02:10:38 Je regarde un peu en ce moment la communauté autour de Marguerite Stern. J'y trouve des choses surprenantes. Par exemple les tweets ci-dessus, que j'ai trouvés vraiment intéressants, pour une raison assez technique.

Bien sur, il y a une lutte évidente chez elles contre l'invisibilisation et la suppression de la femme par l'idéologie remplaciste transgenre, tout comme il y a une lutte contre la suppression de l'européen par l'idéologie remplaciste immigrationniste. Mais on peut aller beaucoup plus loin que ça. Je trouve dans ces sphères des féministes qui se disent elles-mêmes "matérialistes". Et cela m'a donné envie de me plonger un peu plus dans leur façon de penser. Voici ce que j'en ai conclu.

Dans leur esprit, l'identité biologique est fondamentale, car c'est pour elles le seul échappatoire possible au rôle social pétri d'oppression de la femme. Si elles ne peuvent plus se définir par leur corps, elles ne peuvent plus se définir que par ce que la société attendrait d'elles, la féminité. Pour refuser ce rôle social et s'émanciper, elles doivent donc s'enraciner dans la biologie, leur dernier bastion. Si la biologie n'est pas leur identité, alors le social est leur identité, avec tous les devoirs, les contraintes et les oppressions qui vont avec.

Or, voilà, je me définis comme un identitaire "matérialiste", c'est à dire que je considère que l'identité biologique est importante. Ce qui compte, c'est le tangible, ce qui peut être nommé sans être une vue de l'esprit ou une distorsion sophistique. De mon point de vue identitaire, en miroir à celui de ces féministes, je considère que l'Européen est oppressé par le rôle qui lui est attribué. Il n'est pas libre, car on lui martèle que son identité est d'être humaniste, universaliste, etc. On le dépouille de son identité biologique pour le réduire à ce rôle qui le mène à la tombe. L'identité biologique devient ainsi, pour moi, le moyen de m'émanciper, et de refuser que l'idéologie puisse me définir, avec tout ce que ça implique.

La seule différence, immense, est que pour moi, l'identité biologique est un retour à une certaine essence que nous avons perdue à force d'être martyrisés par les idéologies. Dans le cas identitaire, l'identité biologique est un rejet de l'abstraction et un retour à l'essence européenne. Mais pour elles, l'identité biologique n'est pas un retour à une certaine essence, bien au contraire. C'est le rejet de ce qui serait l'essence de la femme, qui serait en vérité une construction sociale oppressive. Les femmes, comme catégorie globale, ne pourraient ainsi être définies que par leur corps et rien d'autre.

Je ne sais pas trop quoi faire de ces similarités. Je trouve qu'il y a du potentiel, compte tenu des pas en avant qui ont été faits récemment par ces féministes en direction des milieux de la droite identitaire. Mais cette ressemblance devient de plus en plus frappante. C'est amusant, deux courants complètement étrangers qui parviennent aux mêmes conclusions, et à la même terminologie. Ouvert / Commentaire

2023-05-14 02:10:09 Ouvert / Commentaire

2023-05-06 11:32:46 Nouveau papier. Assez dense. J'essaye d'expliquer en détail en quoi consiste le courant identitaire de l'occidentalisme, et de répondre aux critiques qui lui ont été faites, notamment depuis son petit essor suite au déclenchement de la guerre en Ukraine.

J'aborde et lie ensemble beaucoup de sujets : le libéralisme identitaire, l'identité biologique, le rejet du décadentisme, la question de la suprématie de l'Occident, l'universalisme, la nécessaire fin des idéologies et le retour à la raison, les outils qui nous permettraient d'y parvenir, la question des Etats-Unis au sein du combat identitaire, la définition d'un nouvel optimisme identitaire.

L'article est en quelque sorte ma copie définitive sur le mouvement identitaire, et le résultat auquel je suis parvenu après plusieurs années de travail.

https://rage-culture.com/defense-de-loccidentalisme/

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