Peter Columns

2023-05-05 11:52:00 Note : je ne pense pas qu'il soit vital de partir dans une croisade contre les allocations sociales comme le RSA. Pour trois raisons :

1/ Le coût de ces dispositifs est relativement négligeable. 10 milliards par an. Un tiers des gens qui sont éligibles à ce dispositif ne le réclament pas. Ce qui coute très cher dans les politiques sociales, c'est l'administration, l'intégration et la formation, plus que le reste. L'immigration extra européenne tire ses revenus non pas des allocations mais surtout des économies parallèles, comme on peut le voir dans les pays anglo-saxons.

2/ Beaucoup de gens même chez les autochtones sont complètement inemployables et les employer quand même représenterait un coût important pour la société. On ne peut pas non plus se résoudre à ce que ces gens inemployables meurent sous les ponts. En termes d'opinion publique en France, c'est compliqué de casser le social à ce point.

3/ C'est un des rares revenus qui existent pour quelqu'un qui veut lancer un projet, comme une société, et qui doit survivre un an parfois deux avant que le projet ne devienne rentable. Le sens du RSA est d'ailleurs d'être accompagné d'une prime d'activité lorsqu'il cesse pour inciter à travailler. Ouvert / Commentaire

2023-05-05 11:09:57 Mon plan.

Etape 1 : En finir avec le déficit public. C'est ce qui motive les plus gros volumes de l'immigration légale et illégale. Nous devons sortir de ce cercle vicieux d'endettement. Depuis les années 80 nous avons mis en place une politique de changement de peuple et de croissance artificielle, plutôt que de dire la vérité aux électeurs. Aujourd'hui, nous sommes en bout de course, avec l'inflation et une société de plus en plus instable. Ce modèle artificiel n'est plus soutenable et l'ajustement doit avoir lieu. Sinon ce sera la catastrophe absolue. Il faut évidemment reculer l'âge de la retraite, plafonner les pensions, avoir une politique d'allocations sociales plus intelligente, réduire les budgets associatifs, arrêter les investissements dans la transition écologique et dans l'intégration de l'immigration qui sont faits en pure perte. Difficile de faire encore des économies sur le reste.

J'avais abordé une solution : remplacer le système social actuel par un revenu universel avec la suppression des prestations sociales existantes (en dehors des soins). Ça permettrait aux Français de souffler, de refaire des enfants, de rééquilibrer le système. Les gagnants seraient les petites retraites et les couples actifs qui payent plein pot pour tout le monde. Le système de retraite par répartition serait donc supprimé, en laissant une partie par capitalisation qui permettrait que les grosses retraites ne soient pas trop lésées. Les perdants : les familles nombreuses sans activité.

Etape 2 : Contrôler le vieillissement de la population et arrêter le remplacement. Une société ne peut pas fonctionner si le vieillissement de la population devient trop avancé. En 2050, on prévoit désormais que 50% de la population ne sera plus en état de travailler au Japon et en Italie. Ce n'est déjà plus soutenable aujourd'hui. Le vieillissement est la première cause du coût du modèle social occidental. Les gens ne peuvent plus faire d'enfants ni investir dans l'avenir car on les ponctionne à l'extrême pour rendre soutenable ce déclin démographique. Là aussi est la cause première des délocalisations de l'industrie et de l'immigration de travail pas chère. Il faut donc une politique nataliste radicale, qui cible les populations autochtones. Nous devons remonter à minima à 1.8 de taux de fécondité afin de rendre la décroissance démographique soutenable. La population autochtone française aujourd'hui est à 1.62. C'est parfaitement possible à atteindre.

Etape 3 : Reconstruire une économie dans un contexte de baisse démographique. La richesse nationale des pays occidentaux va nécessairement baisser. Mais ça ne veut pas dire que la richesse de chaque individu va décroitre. Il va falloir pratiquer une politique d'immigration intelligente en expulsant tout ce que nous pouvons expulser : délinquants et inactifs, pratiquer l'aide au retour, tout en menant en parallèle une politique d'immigration de travail stricte sans aucune naturalisation. Le solde migratoire doit devenir négatif, et l'immigration qui rentre doit devenir vraiment bénéfique, et non-islamique. Il faut massivement investir dans la robotique et l'intelligence artificielle, et dans la science en général, pour que le niveau de vie ne s'effondre pas. C'est en baissant considérablement le coût des biens et des services que nous pourrons garder une société développée tout en encaissant une baisse de la démographie. Et cela doit rester notre cap pour que notre société ne s'émousse pas mentalement. Nous ne sommes pas faits psychologiquement pour décroitre. Nous pourrions mettre en place la politique de sanctuarisation du vide, et les projets scientifiques garderaient la société intacte et permettraient d'imaginer des perspectives de croissance futures. Ouvert / Commentaire

2023-04-29 20:50:15 Ouvert / Commentaire

2023-04-19 12:00:46 La question fondamentale au cœur de l'identitarisme est de savoir s'il faut corriger les problèmes en imposant des choses aux gens, ou bien en leur proposant de revenir à leur pente naturelle.

On ne peut y répondre qu'en donnant une définition claire de l'identité. Certains diront que l'identité est une construction sociale, qui émane de l'Etat ou bien de l'Eglise, et qui permet de faire tenir un peuple debout. Le peuple serait donc lui-même la construction d'un pouvoir donné, la cristallisation des efforts de ce pouvoir. D'autres diront que l'identité est naturelle, et que c'est la nature d'un peuple qui créé son identité, que le peuple préexiste à l'identité. Dans le premier cas, on obtient un système universaliste/assimilationniste de type autoritaire. Dans le second cas, on obtient un système tourné davantage vers l'identité biologique et la liberté.

Pour donner une définition précise de l'identité pour le second cas, ce serait dire que l'identité n'est pas l'être, mais le produit de l'être. C'est ce que l'être se créerait pour lui-même afin de pouvoir vivre de manière équilibrée. Partout où l'être européen se trouverait, une culture européenne se construirait donc. Et de même pour les autres peuples. Ce qui expliquerait toutes les difficultés d'intégration et d'assimilation que nous avons pu rencontrer dans l'expérience universaliste que nous menons depuis deux siècles. Cela voudrait dire aussi que l'identité n'est pas quelque chose de figé, mais qu'elle se rénove constamment tant que l'être existe. Elle se décline à l'infini tout en suivant un certain fil directeur.

Pour moi l'identitarisme consiste surtout à permettre aux gens de revenir à leur propre nature, et d'y trouver un bonheur simple. Le projet identitaire auquel j'aspire a donc une dimension "libertaire" dans le sens où nous sommes contraints par l'Etat à vivre avec des gens qui ne nous ressemblent pas, à nous assimiler à eux alors qu'on ne le veut pas, à nous déconstruire pour être ce que nous ne sommes pas. Vivre dans un pays africain nous rendrait tous malheureux. L'égalitarisme veut nier la nature des choses et nous rend tout simplement malheureux. Et de manière générale, la déconstruction n'a pas apporté le bonheur qui était escompté. Tout le monde se sent juste... malade... comme dans un pays étranger, constamment.

Dans la vie, les gens font des choix qui sont très proches de ce que seraient les choix d'un identitaire. Ils essayent de maximiser leur bonheur ainsi. On le voit avec les statistiques sur le white flight, qui est de gauche comme de droite. Les idées sont des choses qui viennent bien après cette pente naturelle qui se trouve en chaque Européen. La gauche peut enrager, essayer d'imposer le vivre ensemble par tous les moyens, mais c'est ainsi. Il en va de même pour la cellule familiale. Malgré que toutes les autorités existantes soient en pleine faillite morale, les Français continuent d'appliquer le modèle familial dit traditionnel, de faire des enfants malgré tout, et d'y trouver leur bonheur. Ouvert / Commentaire

2023-04-15 15:02:47 Je suis ingénieur dans le nucléaire et absolument d'accord avec le propos. Voir l'entretien de Yves Bréchet auprès de la commission parlementaire.
Pour plus d'analyse et d'objectivité cette vidéo avec Didier Darcet explique que la société créée par les ingénieurs (dans les années 50 et 60) a été volée par les banquiers puis volé par les marketteurs puis par les hauts fonctionnaires politiques. Et il voit (de mémoire) le retour des ingénieurs aujourd'hui.

Excellente vidéo



Ouvert / Commentaire

2023-04-15 14:03:32 Complètement d'accord avec le projet, mais il faut s'occuper de nos p'tits ingénieurs bien avant la prépa Ouvert / Commentaire

2023-04-15 13:33:02 Pour moi, l'ingénieur a toujours été le moine de la société moderne. Surtout en France. J'idéalise sans doute la fonction. J'ai vu beaucoup de gens être brisés par les concours. Mais cela produisait des individus qui étaient des machines à tuer. Forts psychologiquement, capables de raison et d'une force de travail hors norme. Et ce n'est pas un hasard si les Français sont adorés à l'étranger dans le milieu de la tech. On doit tout ça à Napoléon. Ouvert / Commentaire

2023-04-15 13:05:35 Un thème important de la droite identitaire pourrait être de redonner la nation aux ingénieurs, plutôt qu'aux sociologues et aux politiciens. Relier la question de l'ingénierie à la thématique identitaire n'est désormais plus une nouveauté. Nous avons martelé sur les accomplissements présents et passés de la civilisation occidentale au point de lier les prouesses scientifiques et la raison à l'occident.

Combien d'ingénieurs pouvons nous voir défiler dans les commissions parlementaires, expliquant qu'ils n'ont tout simplement pas été écoutés pendant des décennies par les dirigeants français. Notamment dans le nucléaire. Les ingénieurs sont plutôt à droite, d'ailleurs, car ils sont dans la société ce qui doit être connecté au réel et au marché. L'ingénieur, aussi, n'a pas à se justifier de ses opinions politiques. Il prouve sa valeur par la technique. C'est de là où il tire sa légitimité.

Après tout, c'est une spécificité française. Un des legs les plus importants de Napoléon, figure adorée chez Reconquête : une société élitiste centrée sur les corps de métiers de l'ingénierie. Il a fondé à la fin du XVIIIe siècle toutes les écoles d'ingénieurs les plus renommées du pays. La start-up nation du macronisme s'est plantée notamment parce qu'elle a voulu créer un monde de l'innovation technologique centré autour des écoles de commerce, dénigrant l'importance de la technique. Et la droite semble désormais investir politiquement les thèmes de la robotique et de l'intelligence artificielle.

Malheureusement, le modèle des écoles d'ingénieur est en train d'être dévasté. Les préparatoires sont considérées comme trop difficiles pour des étudiants qui ont de moins en moins le niveau et de moins en moins la motivation. Les politiques des récentes années ont consisté à créer des ingénieurs sans culture scientifique, en créant des passerelles vers les écoles sans passer par les concours d'entrée.

Reconstruire une nation d'ingénieurs. Relancer l'élitisme. Relancer la natalité des peuples qui fournissent ces profils. Partir à la conquête de demain sur cette base. Voilà un projet qui me plairait beaucoup. Simple idée. Ouvert / Commentaire

2023-04-14 17:17:05 https://twitter.com/PeterColumns/status/1646856545223811073 Ouvert / Commentaire

2023-04-14 10:41:14 Je regarde un peu cette histoire de Cléopâtre noire, et c'est assez fou. Ça ne vient pas des sphères complotistes afrocentristes, mais de médias comme la BBC. Ils ont relayé massivement une étude des années 90 d'une archéologue, Hilke Thür, dont la rigueur laisse vraiment perplexe.

Elle dit avoir retrouvé une tombe qu'elle décrit comme celle d'Arsinoé IV, sans réelle preuve. Jusqu'à aujourd'hui, la tombe n'a jamais été authentifiée comme celle d'Arsinoé. Mais ça ne s'arrête pas là. Elle a découvert donc une tombe avec un corps. Mais un corps sans tête. Qu'à cela ne tienne. Elle va procéder à une étude de craniométrie (considéré aujourd'hui plus ou moins comme une pseudoscience) pour déterminer que ce corps sans tête a quelques traits africains, à partir essentiellement de vieilles photos.

Puis, par l'opération du saint esprit, la BBC itère, et transforme toutes ces hypothèses très hypothétiques en faits avérés. En plus de transformer Arsinoé IV en sœur de Cléopâtre, alors que jusque maintenant, encore une fois, il n'y a aucune certitude même que cette femme était bien la sœur, et non pas sa demi-soeur, la mère d'Arsinoé IV étant inconnue.

On apprend en cherchant que les hypothèses ont été largement réfutées. Le corps découvert dans cette tombe anonyme ne correspondant pas en termes d'âge à celui d'Arsinoé. Le corps est celui d'une fille de 15 ans alors qu'Arsinoé fut assassinée au milieu de sa vingtaine. Tout ça a été relayé ensuite très sérieusement par des médias comme futura sciences ou bien Le Monde. On peut se moquer des Africains.

https://en.wikipedia.org/wiki/Cleopatra_race_controversy Ouvert / Commentaire