Peter Columns

2023-03-21 22:09:46 PIB/habitant de l'Islande, une petite toundra arctique inhospitalière avec des volcans : 50k$
PIB/habitant du Japon, un ensemble d'iles montagneuses avec des cataclysmes terribles réguliers : 42k$
PIB/habitant de la France: 40k$
L'Ethiopie, qui a pourtant des terres fertiles (7e mondial sur les transactions de terres agricoles), jamais colonisée : 0,8k$, sous assistance respiratoire permanente
Le Burkina Faso, classé dans le top 50 des pays les plus fertiles, au même niveau que l'Italie : 0,9k$

À ce stade, on peut dire qu'en lâchant les bonnes populations en slip sur la banquise, ça marcherait quand même.

https://www.african-markets.com/en/news/africa/5-african-countries-with-most-attractive-agricultural-lands-land-matrix-report
https://www.worldatlas.com/articles/countries-with-the-most-arable-land.html

https://twitter.com/PeterColumns/status/1638237908527087616 Ouvert / Commentaire

2023-03-19 23:06:05 Je suis passé chez Sunrise ce week-end. On y parle IA en essayant de poser quelques constats et perspectives, sur un format court.

Le sujet travaille la droite en ce moment, et je crois que c'est important. Pour ceux qui seraient intéressés par plus de détails, j'ai mis sur mon site le texte complet de mon intervention:
https://www.petercolumns.com/quelles-perspectives-pour-lia-intervention-sur-sunrise/

Et voici le lien vers l'émission avec Nicolas Faure :




Pour partager :
https://twitter.com/Nicolas_Sunrise/status/1637486257390452738 Ouvert / Commentaire

2023-03-19 21:42:01 Oui, la robotisation et l'intelligence artificielle arrivent. Mais concrètement, que peuvent faire les politiques pour accompagner ce mouvement? Rien sinon cinq choses :

- Améliorer la fiscalité et le financement de l'innovation. Faire revenir les experts expatriés.
- Monter des projets de recherche collaboratifs pour construire la donnée nécessaire aux IAs.
- Accompagner la recherche publique et privée pour déployer davantage de puissance de calcul.
- Mettre en place une politique de normalisation des routes et de l'espace urbain (avec du balisage par exemple, ou un meilleur système de cartographie) afin de faciliter l'intégration de la conduite autonome.
- Régler le problème de l'insécurité, pour permettre le déploiement de la robotique dans l'espace public.

Le pays qui sera capable de gérer ces cinq aspects dominera le XXIe siècle. Probablement. Ouvert / Commentaire

2023-03-16 13:01:22 Si vous n'avez jamais vu Ghost in the Shell de 1995, c'est le moment où jamais avec les avancées récentes dans le domaine de l'IA. Il contient plein de réflexions pertinentes sur l'intelligence artificielle, l'évolution humaine, et surtout sur le lien entre le corps et l'identité.

Le personnage principal, Major, finit par accepter de perdre son esprit en fusionnant avec une IA car elle ne ressent plus son identité après avoir perdu son corps, remplacé par une machine produite en série. L'IA qui fusionne, elle aussi, est à la recherche d'une identité, car n'étant qu'une duplication à l'infini d'un seul et même programme, elle ne peut obtenir sa survie et sa singularité qu'à travers l'incarnation.

Certaines scènes m'ont vraiment impressionné alors que je ne l'ai vu que très récemment. Notamment le duel de fin entre la machine pure et l'homme augmenté qui lutte comme il peut. Ouvert / Commentaire

2023-03-15 13:07:21 Ouvert / Commentaire

2023-03-14 20:29:35 Je sais pas comment le dire. Malheureusement 19 000 tweets, une centaine de billets et des dizaines d'articles n'ont jamais été suffisants pour exprimer ça. Et cela reste une constante frustration. Je n'ai jamais réussi qu'à effleurer ce que je voulais vraiment communiquer. Faudrait-il que je m'essaye au format du livre?

Ce n'est pas qu'une lutte pour l'identité. Ni contre le remplacement. Ni contre l'anti-racisme. C'est plus vaste. C'est une lutte pour l'ancrage dans la réalité. Pour le droit d'exprimer notre propre nature. Le corps est la dernière frontière avant notre destruction totale par notre propre idéalisme. Au cœur de tout ce que j'ai essayé de dire, il y avait le matérialisme, seul garde-fou, qui s'exprime à la fois à travers ma vision du libéralisme et de l'identité biologique. C'est à la fois le corps et l'argent qui permettent de rationaliser le monde. C'est ma lutte personnelle, héritée de l'anti-remplacisme.

Et j'aimerais, oui, que ce matérialisme retrouve sa place au cœur du monde occidental. C'est à dire que les Européens puissent voir le monde non plus à travers les idées, mais de nouveau à travers la chair, le corps, le tangible, le réel, la raison. Un retour aux sources que je crois vital au moment où nous entrons dans un monde de plus en plus virtuel, abstrait et remplacé, où la folie est évidente. Qu'est ce qui est réel? L'identité est dans le corps. C'est ce que dit d'ailleurs l'art européen depuis la nuit des temps. Pourquoi admirons-nous la Vénus de Milo sinon? Pourquoi est-elle "nous"? Pourquoi perdrait-elle sa signification si nous la reconstruisions avec une ethnie différente, ou bien si nous l'affabulions de deux bras robotiques?

Et c'est peut être aussi ce qui m'éloigne du transhumanisme. Je ne suis évidemment pas contre la technologie. Mais je suis pour rester au stylo et à la feuille de papier dans les salles de classe. Je crois qu'avant tout usage de la technologie, le jeune européen doit d'abord apprendre à devenir complet, acquérir la discipline mentale nécessaire pour bien appréhender le monde. Ouvert / Commentaire

2023-03-12 12:56:02 Un argument récurrent des immigrationnistes est que nous n'avons pas de mérite à être européens, et que nous devrions donc accepter tous ceux qui ne le sont pas sur notre sol. Cependant, ça n'a jamais été une question de mérite, mais de valeur. Ce n'est pas le mérite qui fait que nous soyons européens. Mais ça ne change rien au fait que lorsqu'on nous met ensemble sur un territoire donné, une société prospère y pousse systématiquement.

La méritocratie est une chose viciée car le mérite individuel n'est pas ce qui créé le plus de valeur. Une société où les individus seraient méritants, mais où tout serait à recommencer à chaque génération serait une catastrophe. Or c'est exactement ce que propose l'idéal méritocratique. Une égalité des chances au départ qui, par définition, va chercher à éliminer la valeur contenue dans ce qui nous a été transmis.

Bien sur qu'il y a une reproduction sociale du fait de l'héritage génétique, culturel, financier. Mais est-ce une bonne chose que d'essayer de détruire la valeur qui permet aux individus d'exceller sans mérite? Au final, est-ce que celui qui échoue en ayant travaillé comme un diable a plus de valeur que celui qui réussit sans avoir rien fait? Bien sur que non. Au contraire. Est-ce que celui qui a fait tous les efforts du monde pour être assimilé est aussi français, voir plus français que celui qui est français de par sa naissance? Non plus.

Le travail n'a pas de valeur intrinsèque. C'est justement le mensonge au cœur du communisme et la raison de tous ses échecs. Des tas de gens travaillent toute leur vie sur des choses qui ne valent rien. Les scientifiques sont d'ailleurs les mieux placés pour le savoir. Certains se rendent compte de la vacuité de leurs recherches après 30 ou 40 ans de travail acharné. Imaginez la violence d'une telle réalisation.

Mais contrairement au travail, l'être a une valeur intrinsèque. Une femme qui aura hérité d'une beauté hors norme n'aura aucun mérite là dedans, mais elle aura une grande valeur. Un enfant d'une grande intelligence n'aura aucun mérite non plus. Ce sera juste sa nature. Là encore, il aura de la valeur. Une population qui rencontre le succès dans 100% des cas peut n'avoir aucun mérite, mais elle aura une valeur et apportera énormément au reste de l'humanité. L'ironie étant que la force de travail, la détermination, sont souvent des traits qui sont hérités des parents. Peut-on aller donc jusqu'à dire qu'il n'y a pas de mérite dans le travail dans ce cas?

On a « rien demandé ni fait » en tant que personne pour cela, on l’a reçu, et c’est tout. Mais pourtant, ce que l'on a reçu nous définit en grande partie comme personne. Et ce serait un crime de ne pas capitaliser dessus. Ouvert / Commentaire

2023-03-06 12:47:31 Je suis totalement d'accord. La croyance que les gauchistes ne font pas d'enfant est un mythe du à un biais répandu par les catholiques traditionnels. En réalité, ils font probablement autant de gosses que les droitards, confinés souvent au célibat.

Je suis frappé par le nombre d'enfants, tous blancs, dans les quartiers bobos qui j'y passe le dimanche. Les remorques de vélos y comprennent souvent deux ou trois blondinets. Ouvert / Commentaire

2023-03-06 12:36:58 Croire que les gauchistes ne font pas d'enfant est une erreur. Tout comme ils ne vivent pas dans les quartiers remplacés, ils n'appliquent pas leurs préceptes sur la famille. Une composante essentielle de tout le discours de gauche est le phénomène de croyance de luxe, une stratégie sociale qui consiste à éliminer la concurrence. Ils prônent les idées auxquelles ils peuvent tout simplement échapper.

Bien sur qu'ils n'appliquent absolument rien de ce qu'ils préconisent. Bien sur que c'est une idéologie qui a un franc succès au sein de la petite bourgeoisie, en surface seulement. Pendant que leurs idées détruisent la vie des autres, ceux qui ne peuvent pas échapper à leur enfer idéologique, ils continuent de vivre leur vie tranquille. Et malheur à ceux qui se mettent à y croire vraiment. Ouvert / Commentaire

2023-03-05 00:18:16 Richard Dawkins, un généticien et militant athée très médiatique, vient d'écrire un papier pour s'insurger contre le programme scolaire de la Nouvelle Zélande, qui met désormais au même niveau le spiritualisme maori et la science occidentale. Il s'y insurge également contre la culpabilité blanche, qu'il compare au dogme du pêché originel. Il critique l'appellation de "science occidentale", qui insinue l'idée que la science ne contiendrait pas de vérités universelles, mais seulement un ensemble de croyances des blancs. L'article est teinté d'un refus de la repentance qui est très plaisant.

Le papier est très relayé, avec plus de quatre millions de vues à l'heure actuelle.

"Cela ressemble une fois de plus à un signalement de vertu, courbant le genou devant cette version à la mode du péché originel qu'est la culpabilité blanche. Le Mātauranga Māori inclut des astuces précieuses sur les champignons comestibles, la navigation stellaire et la conservation des espèces (dommage que les moas aient tous été mangés [les moas sont des oiseaux qui ont disparu avec l'arrivée des Maoris en NZ au XIIIe siècle]). Malheureusement, il est profondément ancré dans le vitalisme. Les enfants néo-zélandais apprendront les merveilles de l'ADN, tout en étant simultanément confus par la doctrine selon laquelle toute vie palpite d'une force vitale conférée par la Terre Mère et le Père du Ciel. Les mythes d'origine sont poétiques, mais ils n'ont rien à faire dans un programme scolaire. L'expression même de "science occidentale" insinue une notion "relativiste" selon laquelle l'évolution et la cosmologie du big bang ne sont que le mythe fondateur des hommes blancs occidentaux, un récit dont l'hégémonie sur les alternatives "autochtones" ne repose que sur la décision d'un pouvoir politique. C'est une absurdité pernicieuse."

https://www.spectator.co.uk/article/why-im-sticking-up-for-science/ Ouvert / Commentaire