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Je regarde un peu en ce moment la communauté autour de Marguer | Peter Columns

Je regarde un peu en ce moment la communauté autour de Marguerite Stern. J'y trouve des choses surprenantes. Par exemple les tweets ci-dessus, que j'ai trouvés vraiment intéressants, pour une raison assez technique.

Bien sur, il y a une lutte évidente chez elles contre l'invisibilisation et la suppression de la femme par l'idéologie remplaciste transgenre, tout comme il y a une lutte contre la suppression de l'européen par l'idéologie remplaciste immigrationniste. Mais on peut aller beaucoup plus loin que ça. Je trouve dans ces sphères des féministes qui se disent elles-mêmes "matérialistes". Et cela m'a donné envie de me plonger un peu plus dans leur façon de penser. Voici ce que j'en ai conclu.

Dans leur esprit, l'identité biologique est fondamentale, car c'est pour elles le seul échappatoire possible au rôle social pétri d'oppression de la femme. Si elles ne peuvent plus se définir par leur corps, elles ne peuvent plus se définir que par ce que la société attendrait d'elles, la féminité. Pour refuser ce rôle social et s'émanciper, elles doivent donc s'enraciner dans la biologie, leur dernier bastion. Si la biologie n'est pas leur identité, alors le social est leur identité, avec tous les devoirs, les contraintes et les oppressions qui vont avec.

Or, voilà, je me définis comme un identitaire "matérialiste", c'est à dire que je considère que l'identité biologique est importante. Ce qui compte, c'est le tangible, ce qui peut être nommé sans être une vue de l'esprit ou une distorsion sophistique. De mon point de vue identitaire, en miroir à celui de ces féministes, je considère que l'Européen est oppressé par le rôle qui lui est attribué. Il n'est pas libre, car on lui martèle que son identité est d'être humaniste, universaliste, etc. On le dépouille de son identité biologique pour le réduire à ce rôle qui le mène à la tombe. L'identité biologique devient ainsi, pour moi, le moyen de m'émanciper, et de refuser que l'idéologie puisse me définir, avec tout ce que ça implique.

La seule différence, immense, est que pour moi, l'identité biologique est un retour à une certaine essence que nous avons perdue à force d'être martyrisés par les idéologies. Dans le cas identitaire, l'identité biologique est un rejet de l'abstraction et un retour à l'essence européenne. Mais pour elles, l'identité biologique n'est pas un retour à une certaine essence, bien au contraire. C'est le rejet de ce qui serait l'essence de la femme, qui serait en vérité une construction sociale oppressive. Les femmes, comme catégorie globale, ne pourraient ainsi être définies que par leur corps et rien d'autre.

Je ne sais pas trop quoi faire de ces similarités. Je trouve qu'il y a du potentiel, compte tenu des pas en avant qui ont été faits récemment par ces féministes en direction des milieux de la droite identitaire. Mais cette ressemblance devient de plus en plus frappante. C'est amusant, deux courants complètement étrangers qui parviennent aux mêmes conclusions, et à la même terminologie.