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La question fondamentale au cœur de l'identitarisme est de sav | Peter Columns

La question fondamentale au cœur de l'identitarisme est de savoir s'il faut corriger les problèmes en imposant des choses aux gens, ou bien en leur proposant de revenir à leur pente naturelle.

On ne peut y répondre qu'en donnant une définition claire de l'identité. Certains diront que l'identité est une construction sociale, qui émane de l'Etat ou bien de l'Eglise, et qui permet de faire tenir un peuple debout. Le peuple serait donc lui-même la construction d'un pouvoir donné, la cristallisation des efforts de ce pouvoir. D'autres diront que l'identité est naturelle, et que c'est la nature d'un peuple qui créé son identité, que le peuple préexiste à l'identité. Dans le premier cas, on obtient un système universaliste/assimilationniste de type autoritaire. Dans le second cas, on obtient un système tourné davantage vers l'identité biologique et la liberté.

Pour donner une définition précise de l'identité pour le second cas, ce serait dire que l'identité n'est pas l'être, mais le produit de l'être. C'est ce que l'être se créerait pour lui-même afin de pouvoir vivre de manière équilibrée. Partout où l'être européen se trouverait, une culture européenne se construirait donc. Et de même pour les autres peuples. Ce qui expliquerait toutes les difficultés d'intégration et d'assimilation que nous avons pu rencontrer dans l'expérience universaliste que nous menons depuis deux siècles. Cela voudrait dire aussi que l'identité n'est pas quelque chose de figé, mais qu'elle se rénove constamment tant que l'être existe. Elle se décline à l'infini tout en suivant un certain fil directeur.

Pour moi l'identitarisme consiste surtout à permettre aux gens de revenir à leur propre nature, et d'y trouver un bonheur simple. Le projet identitaire auquel j'aspire a donc une dimension "libertaire" dans le sens où nous sommes contraints par l'Etat à vivre avec des gens qui ne nous ressemblent pas, à nous assimiler à eux alors qu'on ne le veut pas, à nous déconstruire pour être ce que nous ne sommes pas. Vivre dans un pays africain nous rendrait tous malheureux. L'égalitarisme veut nier la nature des choses et nous rend tout simplement malheureux. Et de manière générale, la déconstruction n'a pas apporté le bonheur qui était escompté. Tout le monde se sent juste... malade... comme dans un pays étranger, constamment.

Dans la vie, les gens font des choix qui sont très proches de ce que seraient les choix d'un identitaire. Ils essayent de maximiser leur bonheur ainsi. On le voit avec les statistiques sur le white flight, qui est de gauche comme de droite. Les idées sont des choses qui viennent bien après cette pente naturelle qui se trouve en chaque Européen. La gauche peut enrager, essayer d'imposer le vivre ensemble par tous les moyens, mais c'est ainsi. Il en va de même pour la cellule familiale. Malgré que toutes les autorités existantes soient en pleine faillite morale, les Français continuent d'appliquer le modèle familial dit traditionnel, de faire des enfants malgré tout, et d'y trouver leur bonheur.