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Je sais pas comment le dire. Malheureusement 19 000 tweets, un | Peter Columns

Je sais pas comment le dire. Malheureusement 19 000 tweets, une centaine de billets et des dizaines d'articles n'ont jamais été suffisants pour exprimer ça. Et cela reste une constante frustration. Je n'ai jamais réussi qu'à effleurer ce que je voulais vraiment communiquer. Faudrait-il que je m'essaye au format du livre?

Ce n'est pas qu'une lutte pour l'identité. Ni contre le remplacement. Ni contre l'anti-racisme. C'est plus vaste. C'est une lutte pour l'ancrage dans la réalité. Pour le droit d'exprimer notre propre nature. Le corps est la dernière frontière avant notre destruction totale par notre propre idéalisme. Au cœur de tout ce que j'ai essayé de dire, il y avait le matérialisme, seul garde-fou, qui s'exprime à la fois à travers ma vision du libéralisme et de l'identité biologique. C'est à la fois le corps et l'argent qui permettent de rationaliser le monde. C'est ma lutte personnelle, héritée de l'anti-remplacisme.

Et j'aimerais, oui, que ce matérialisme retrouve sa place au cœur du monde occidental. C'est à dire que les Européens puissent voir le monde non plus à travers les idées, mais de nouveau à travers la chair, le corps, le tangible, le réel, la raison. Un retour aux sources que je crois vital au moment où nous entrons dans un monde de plus en plus virtuel, abstrait et remplacé, où la folie est évidente. Qu'est ce qui est réel? L'identité est dans le corps. C'est ce que dit d'ailleurs l'art européen depuis la nuit des temps. Pourquoi admirons-nous la Vénus de Milo sinon? Pourquoi est-elle "nous"? Pourquoi perdrait-elle sa signification si nous la reconstruisions avec une ethnie différente, ou bien si nous l'affabulions de deux bras robotiques?

Et c'est peut être aussi ce qui m'éloigne du transhumanisme. Je ne suis évidemment pas contre la technologie. Mais je suis pour rester au stylo et à la feuille de papier dans les salles de classe. Je crois qu'avant tout usage de la technologie, le jeune européen doit d'abord apprendre à devenir complet, acquérir la discipline mentale nécessaire pour bien appréhender le monde.