La Sounnah

2022-02-04 16:30:25 Ouvert / Commentaire

2022-02-03 22:54:03 Parmi les innovations du mois de Rajab, par le cheikh AbdiRazzâq al-'Abbâd al-Badr :

" Serviteurs d'Allah. Durant Rajab également, certains accomplissent une prière spécifique à la modalité étrange. Ils l'appellent « salatou ar-raghâ-ib ». Ils l'accomplissent durant la première nuit du Joumou'ah de Rajab entre le Maghrib et la 'Ichâ. Ceci est une innovation blâmable à l'unanimité des gens de science. Ce ne fut connu qu'après le quatrième siècle de l'Hégire. Elle était inexistante et inconnue avant cela. L'imâm An-Nawawîy – qu'Allah lui fasse miséricorde – fut interrogé au sujet de salat ar-raghâ-ib et il répondit : « C'est une innovation répugnante et blâmable au plus au point. Elle est constituée de choses répréhensibles. C'est un devoir de la délaisser, de s'en détourner et de réprouver celui qui l'accomplit. Il ne faut pas se laisser tromper par le grand nombre de ceux qui la pratiquent dans de nombreuses contrées, ni par le fait qu'elle soit évoquée dans « qoûwt al-qouloûb » ni dans « ihyâ-ou 'ouloûwmi ad-dîn » ni dans d'autres livres. C'est une innovation caduque. Et il est authentifié du Prophète – salla Allahou 'alayhi wa sallama – qu'il dit : « quiconque invente dans notre religion ce qui n'en fait pas partie, cela est rejeté de lui. » et dans l'authentique, il est rapporté qu'il – salla Allahou 'alayhi wa sallama – a dit : « quiconque pratique une œuvre sur laquelle il n'y a pas notre ordre, cela est rejeté de lui. » et dans le sahih Mouslim et ailleurs, il – salla Allahou 'alayhi wa sallama – a dit : « toute innovation est un égarement ». Et lors des controverses, Allah le Très-Haut nous ordonne de revenir à Son Livre et à la sounnah de Son Messager – salla Allahou 'alayhi wa sallama - : {( Puis, si vous vous disputez en quoi que ce soit, renvoyez-le à Allah et au Messager, si vous croyez en Allah et au Jour dernier )}. Il n'a pas ordonné de suivre les ignorants ni de se laisser tromper par les erreurs de ceux qui se sont trompés. » Fin de citation de l'imâm an-Nawawîy. Et les narrations de savants allant dans ce sens sont nombreuses. "

Source : khotbah sur les innovations du mois de Rajab.

Traduit par Abdillah abi Khouzaymah

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2022-01-31 21:14:59 Lire le Corân en moins de trois jours ?

Cheikh ibn Bâz – qu'Allah lui fasse miséricorde - :

« Il n'y a pas de limite bien définie, si ce n'est qu'il soit meilleur de ne pas le lire entièrement en moins de trois jours. Comme cela est rapporté dans le hadith selon 'Abdillah Ibn 'Amr : « Ne peut le comprendre [le Corân] celui qui le lit en moins de trois [jours/nuits] »(1). Le mieux lorsqu'il le lit, est qu'il recherche l'humilité devant Allah, qu'il le récite clairement et lentement et qu'il le médite. Le but n'est pas la vitesse, mais plutôt qu'il en tire des bénéfices.

Il convient qu'il multiplie sa lecture durant Ramadân, comme l'ont fait les salafs – qu'Allah leur fasse miséricorde – mais il doit le faire en méditant et en comprenant. S'il le termine en trois jours/nuits, c'est là une bonne chose.

Et parmi les salafs, certains ont dit que les périodes au mérite spécifique faisaient exception à la règle, et qu'il n'y avait donc pas de mal à le clôturer chaque nuit et chaque jour, comme cela fut mentionné au sujet de l'imâm Ach-Châfi'i et d'autres.

Toutefois, l'apparent de la sounnah est qu'il n'y a pas de distinction entre Ramadân et les autres mois. Il convient donc qu'il ne se précipite pas, qu'il fasse preuve de quiétude dans sa lecture et qu'il le lise lentement et clairement comme l'a ordonné le Prophète ( salla Allahou 'alayhi wa sallama ) à 'Abdallah ibn 'Amr en lui disant : « Lis le [le Corân] en sept [jours/nuits]. » et une autre fois il lui a dit « Ne peut le comprendre celui qui le lit en moins de trois [jours/nuits]. » (2) Il ne lui a pas dit « sauf pendant Ramadân ». Donc, la parole de certains salafs, qui stipule que la portée de ce texte exclut la période de Ramadân, est une opinion plus que discutable.

Le plus proche [de la vérité] – et c'est Allah qui est Le plus savant – est que ce qui est légiféré au croyant, est de donner de l'importance au Corân, de s'efforcer à le lire correctement, de le méditer, de donner de l'importance aux sens et de ne pas se précipiter. Le mieux est donc qu'il ne le clôture pas en moins de trois [jours/nuits]. Voilà ce qu'il convient d'appliquer, selon ce qui est apporté par la sounnah, et cela, même durant Ramadân. »

(1) Rapporté par Abi Dâwoûda dans «as-salatou » numéro 1182 et les termes sont ceux présents dans son recueil, at-Tirmidhi dans « al-qiraât » numéro 2873 et l'imâm Ahmad dans « mousnad al-moukhtirin » numéro 6546.

(2) idem.

Source : https://binbaz.org.sa/old/62468

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2022-01-18 18:23:38 السلام عليكم ورحمة الله وبركاته

Votre Masjid assalam de Ghlin vient de rejoindre Instagram. Plein de bonne chose à venir in shaa Allah

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2022-01-18 01:17:29 Ouvert / Commentaire

2022-01-17 01:48:55 Patience face aux manigances de l'injuste !

Cheikh Rabee' – Qu'Allah le préserve - :

« Parmi les signes de l'hypocrisie [chez l'individu] « Lorsqu'il parle, il ment, lorsqu'il se dispute, il transgresse ». S'il y a entre toi et lui une dispute au sujet d'une affaire mondaine ou religieuse, il s'en va et invente des mensonges injustes. Il déchiquette l'honneur des innocents avec qui il se dispute. Et il répand cela aux quatre coins de la terre. Et beaucoup de gens se mettent alors à répéter cette fausseté, ils combattent avec celle-ci la vérité et disputent autrui avec le faux. Et la protection est auprès d'Allah ! »

(Al-Majmou' 95/1)

Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah

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2022-01-15 01:24:34 [Parole forte sur la fanatisme]

Cheikh al-Islâm ibn Taymiyyah dit :

« Beaucoup parmi les gens évaluent les paroles par les Hommes. Lorsque l'un d'eux a la conviction qu'un homme est respectable, il accepte ses paroles même si elles sont fausses et en opposition au Livre et à la Sounnah.

Il ne veut même plus écouter, à partir de ce moment là, celui qui réfute cette parole avec le Livre et la Sounnah.

Au contraire, il fait de l'auteur de cette parole une personne infaillible. Et lorsqu'il a la conviction qu'une personne n'est pas respectable, il refuse ses paroles même si elles sont une vérité.

Il considère celui qui prononce la parole comme étant le critère d'acceptation ou de rejet, sans jauger [celle-ci] avec Livre et la Sounnah. »

[Jâmi' al-masâ-il 463/1]

Traduit par Abdoullah Abou Khouzaymah

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2022-01-09 22:29:34

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2022-01-08 23:51:12 Réprouver le mal par le cœur implique de s'éloigner des adeptes du mal et des endroits où ils le commettent.

Cheikh Sâlih al-Fawzân – qu'Allah le préserve -:

« Le commandement du bien et l'interdiction du mal renferment d'immenses mérites et de grands bénéfices. Chaque individu doit l'accomplir selon ses capacités. Personne ne doit dire : « Moi je ne suis pas en mesure d'ordonner le bien et d'interdire le mal. »

Le Prophète ‎ﷺ a dit : « Que celui qui voit un mal parmi vous le change par la main, s'il n'est pas capable alors par la langue et s'il n'en est pas capable alors par le cœur et c'est le degré le plus bas de la foi. » Ceci prouve que nul n'est excusé en délaissant l'ordonnance du bien et l'interdiction du mal. Toutefois, chacun l'accomplit selon ses capacités.

Celui qui a de l'autorité réprouve le mal, l'arrête et le fait disparaître par la main. Quant à celui qui ne détient pas l'autorité, il le réprouve par la langue, il expose, conseille, exhorte, rappelle et indique le bien par la langue. Et ceci ne lui coûte rien. Quant à celui qui n'est pas capable par la langue, il le réprouve par le cœur. Et il n'est personne qui soit incapable d'effectuer la réprobation par le cœur. Il est possible qu'il en soit incapable par la langue, ou par la main, mais nul n'est incapable de le réprouver par le cœur.

Et réprouver le mal par le coeur implique de ta part de prendre tes distances avec les adeptes du mal et les endroits où le mal est accompli et de t'éloigner d'eux. Tu ne dois pas t’asseoir avec eux, t'associer à leur mal et puis dire : « moi je réprouve le mal par mon cœur. » Ceci n'est pas suffisant.

Plutôt, il faut impérativement que tu t'éloignes du mal et de ses adeptes et que tu ne te mêles pas à eux, sauf si tu es capable de corriger le mal. En revanche, si tu n'es pas capable de corriger le mal, alors éloigne-toi et sauve ton âme. »

(Al-Minhatou ar-Rabbâ
niyyah fi CharHi al-Arba'îna an-Nawâwiyyah p.210)

Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah

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2021-12-26 12:57:04 Fait-il partie de la méthodologie des pieux prédécesseurs de critiquer les gouverneurs sur le minbar ? Et quelle est la méthodologie des pieux prédécesseurs pour porter le conseil aux gouverneurs ?

Cheikh ibn Bâz – qu'Allah lui fasse miséricorde - :

« Il ne fait pas partie de la méthodologie des pieux prédécesseurs de répandre les erreurs des gouverneurs et de les mentionner sur le minbar. Car cela conduit au chaos, à rompre l'obéissance et l'écoute dans le bien et à s'engager dans ce qui nuit et n'apporte aucun bénéfice. En revanche, la voie suivie par les pieux prédécesseurs est de conseiller le gouverneur en privé, ou de lui écrire, ou d'entrer en contact avec les savants qui sont en contact avec lui afin qu'ils le conseillent en bien.
Quant à la réprobation du mal, elle s'effectue sans mentionner celui qui le commet. Il suffit de réprouver les désobéissances et de mettre en garde contre celles-ci sans mentionner celui qui les commet, que ça soit un gouverneur ou non.

Et lorsque les troubles se sont produit à l'époque de 'Uthmân – qu'Allah l'agrée – certains ont dit à Ousâmah ibn Zayd – qu'Allah l'agrée - : ne vas-tu pas réprouver ce que fait 'Uthmân ?! Il répondit : « Voudrais-tu que je le réprouve en public ?! Je fais cela en privé, entre lui et moi, et je n'ouvre pas de porte de mal aux gens. » (Mouslim 2989)

Et lorsque certains ont ouvert une porte de mal à l'époque de 'Uthmân et s'adonnèrent à la réprobation de 'Uthmân – qu'Allah l'agrée – en public, les troubles explosèrent, ainsi que les combats et le désordre dont les gens ne cessent d'en voir les traces jusqu'à nos jours. Jusqu'à ce que se produisirent les troubles entre 'Aliyy et Mou'âwiyyah, et que 'Uthmân et 'Aliyy furent assassinés à cause de cela. Un grand nombre de Compagnons furent également tués en raison de la réprobation publique et de la mention des erreurs ouvertement. Au point même où les gens se mirent à détester leur gouverneur et à le tuer. Qu'Allah nous en épargne. »

(Tiré du livre : al-fatâwâ al-Mohimmah fi tabsiirati l-oummah page 16-17)

Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah,
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#ikhwan #sourouriyyah #manhaj Ouvert / Commentaire