Get Mystery Box with random crypto!

Lire le Corân en moins de trois jours ? Cheikh ibn Bâz – qu' | La Sounnah

Lire le Corân en moins de trois jours ?

Cheikh ibn Bâz – qu'Allah lui fasse miséricorde - :

« Il n'y a pas de limite bien définie, si ce n'est qu'il soit meilleur de ne pas le lire entièrement en moins de trois jours. Comme cela est rapporté dans le hadith selon 'Abdillah Ibn 'Amr : « Ne peut le comprendre [le Corân] celui qui le lit en moins de trois [jours/nuits] »(1). Le mieux lorsqu'il le lit, est qu'il recherche l'humilité devant Allah, qu'il le récite clairement et lentement et qu'il le médite. Le but n'est pas la vitesse, mais plutôt qu'il en tire des bénéfices.

Il convient qu'il multiplie sa lecture durant Ramadân, comme l'ont fait les salafs – qu'Allah leur fasse miséricorde – mais il doit le faire en méditant et en comprenant. S'il le termine en trois jours/nuits, c'est là une bonne chose.

Et parmi les salafs, certains ont dit que les périodes au mérite spécifique faisaient exception à la règle, et qu'il n'y avait donc pas de mal à le clôturer chaque nuit et chaque jour, comme cela fut mentionné au sujet de l'imâm Ach-Châfi'i et d'autres.

Toutefois, l'apparent de la sounnah est qu'il n'y a pas de distinction entre Ramadân et les autres mois. Il convient donc qu'il ne se précipite pas, qu'il fasse preuve de quiétude dans sa lecture et qu'il le lise lentement et clairement comme l'a ordonné le Prophète ( salla Allahou 'alayhi wa sallama ) à 'Abdallah ibn 'Amr en lui disant : « Lis le [le Corân] en sept [jours/nuits]. » et une autre fois il lui a dit « Ne peut le comprendre celui qui le lit en moins de trois [jours/nuits]. » (2) Il ne lui a pas dit « sauf pendant Ramadân ». Donc, la parole de certains salafs, qui stipule que la portée de ce texte exclut la période de Ramadân, est une opinion plus que discutable.

Le plus proche [de la vérité] – et c'est Allah qui est Le plus savant – est que ce qui est légiféré au croyant, est de donner de l'importance au Corân, de s'efforcer à le lire correctement, de le méditer, de donner de l'importance aux sens et de ne pas se précipiter. Le mieux est donc qu'il ne le clôture pas en moins de trois [jours/nuits]. Voilà ce qu'il convient d'appliquer, selon ce qui est apporté par la sounnah, et cela, même durant Ramadân. »

(1) Rapporté par Abi Dâwoûda dans «as-salatou » numéro 1182 et les termes sont ceux présents dans son recueil, at-Tirmidhi dans « al-qiraât » numéro 2873 et l'imâm Ahmad dans « mousnad al-moukhtirin » numéro 6546.

(2) idem.

Source : https://binbaz.org.sa/old/62468

Traduit par Abdillah Abi Khouzaymah