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Chroniques de la chute d’une civilisation

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2021-08-24 22:10:29 Peut-on comparer les talibans à un retour au Moyen Âge?

ENTRETIEN - Depuis la chute de Kaboul, nombreux sont ceux qui comparent le mouvement fondamentaliste à l'époque médiévale en Europe. Le rapprochement laisse perplexe.

Florian Besson est docteur en histoire médiévale et fondateur du blog Actuel Moyen Âge.

LE FIGARO. - La comparaison entre le retour des Talibans et le Moyen Âge est-elle pertinente ?

Balayer cette comparaison serait facile, mais elle conserve une forme de pertinence pour les milliers de personnes qui l'ont utilisée dans les médias ou sur les réseaux sociaux. Après la prise de Kaboul, c'est devenu une référence omniprésente, qui relève de l'histoire imaginée et dit beaucoup de la manière dont on se représente le Moyen Âge.

Pourquoi le Moyen Âge est-il associé à l'obscurantisme ?

L'image des talibans ramenant l'Afghanistan au Moyen Âge est très utilisée. Cela démontre que, pour certains, le Moyen Âge est synonyme de violence, d'obscurantisme, en particulier religieux. C'est une image forgée délibérément. L'expression même de Moyen Âge est créée de toutes pièces par des humanistes au XVIème siècle qui veulent se démarquer des siècles précédents pour se rattacher à l'Antiquité.

Au fil du temps se construit alors une image noire de cette période. Des penseurs comme Voltaire en font une époque sombre, marquée à la fois par la domination des nobles sur le peuple et de l'Église sur la société. C'est le cliché de l'obscurantisme de l'Église interdisant le progrès technologique, l'innovation ou censurant les livres. Pourtant, pendant l'époque médiévale, les artistes, intellectuels, savants, médecins sont des ecclésiastiques. L'Église médiévale est un laboratoire de savoirs et d'arts. Quand le Moyen Âge est comparé au retour des talibans, c'est le donc le Moyen Âge forgé par les auteurs des Lumières qui est convoqué.


Quelle était la place de la religion au Moyen Âge en Europe et est-ce comparable avec la place que veulent lui donner les Talibans en Afghanistan ?

Ce n'est pas comparable. La place de la religion dans le Moyen Âge occidental est centrale, à un point tel qu'on ne peut en parler en ces termes. Juger la religion comme à part de la vie sociale est un jugement contemporain. Cela reviendrait à se demander quelle est la place de Netflix dans nos divertissements ou du train dans nos déplacements. La religion est omniprésente à l'époque médiévale, l'intégralité des actes sociaux sont des actes qui passent d'une manière ou d'une autre par la religion.

Pour autant, on ne peut pas dire que la religion est un bloc monolithique, celle-ci va évoluer au fur et à mesure des siècles. Le catholicisme du VIIIème siècle n'a rien à voir avec celui du XIIème et encore moins avec celui du XVIème.

Surtout, ce n'est pas non plus comparable avec ce que veulent faire les talibans. Il n'y a jamais eu, en Occident médiéval, un moment où un groupe de chrétiens radicaux fondamentalistes a pris le contrôle d'un pays. Les talibans, eux, ont un programme politique et veulent imposer d'un coup des pratiques fondées sur une certaine vision de l'Islam, ce qui n'est jamais arrivé en Occident (du moins, et encore, pas avant la Réforme au XVIe siècle).

Que représente le Moyen Âge dans nos consciences collectives ?

Les historiens s'accordent pour reconnaître qu'existent, dans les imaginaires contemporains, deux Moyen Âge différents. Le premier, un Moyen Âge doré, un peu idéalisé, celui des chevaliers, des châteaux forts, celui qui fait rêver les enfants. Il est très présent dans nos imaginaires, notamment dans les fêtes médiévales qui ont lieu un peu partout durant l'été. Le second, un Moyen Âge noir, celui de l'obscurantisme religieux, de la domination politique. Il s'articule autour de nombreux clichés, pourtant démontés par l'historiographie, qui continuent d'irriguer nos imaginaires collectifs : les morts précoces, la saleté, les sorcières … C'est ce Moyen Âge noir qui est à nouveau convoqué pour être comparé avec les talibans.

Qu'a apporté le Moyen Âge à nos sociétés contemporaines ?

De nombreuses choses.
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2021-08-24 22:09:27
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2021-08-24 10:45:16
On est bien d'accord, et cela ne devrait pas s'appliquer qu'aux chrétiens d'Orient.
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2021-08-23 17:17:51
La suite : https://urlz.fr/gkLw
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2021-08-22 20:24:33 Précis suite à des incompréhensions que nous avons pu avoir : nous ne traitons ici que de la question des conséquences de la chute de l’Afghanistan aux mains d’un groupe armé qui veut objectivement nous détruire. Rien de plus, rien de moins. Est ce que les intérêts des États Unis sont alignés sur les nôtres ? Absolument pas. Est ce que nos intérêts sont alignés sur ceux des Etats-Unis, encore moins. Les néo-conservateurs en lançant une croisade absurde pour la démocratie et les droits de l’homme ont fait tomber les nationalismes arabes qui nous protégeaient de la cristallisation des tensions autour de questions religieuses ou civilisationelles, du moins dans l’espace méditerranéen. Il fallut être complètement demeuré ou mal intentionné pour faire tomber Khadafi après les conséquences de la chute de Saddam tout comme il faut être complètement demeuré ou mal intentionné pour vouloir faire tomber Bachar. En revanche, le magnifique roman dans lequel tous les troubles de la planète ne seraient causés que par les méchants impérialistes remuant la merde dans des pays pauvres qui n’aspirent qu’à la paix n’est plus valable aujourd’hui s’il l’a déjà été un jour. Sous l’hégémonie américaine, c’était en effet plutôt réaliste. Dans un monde multi polaire tel que nous décrivons dans notre analyse, ça n’est plus le cas. Le but de notre analyse n’est sûrement pas d’encenser l’OTAN, ni les Etats-Unis ni d’enfoncer des peuples qui n’aspirent qu’à vivre en paix uniquement parce qu’ils sont musulmans. Non. Cette analyse met uniquement en exergue le fait que la Turquie relance une guerre de conquête sans même s’en cacher. Sa cible ? Retrouver ses territoires historiques et poursuivre son expansion la où elle s’était arrêtée. Après la Syrie, la Libye, la Méditerranée, l’Armenie… l’Afghanistan est officiellement en train d’entrer sous son giron avec la bénédiction des américains et elle compte bien s’en servir pour nous frapper durement. Donc non, nous n’en avons pas rien à faire de l’Afghanistan et nous n’en avons pas rien à faire que nos ennemis aiguisent leurs armes pour venir nous égorger. Mais en aucun cas nous ne soutenons de politique néo-colonialiste là où nous disons clairement que le retrait des troupes françaises était tout à fait adapté et que les américains auraient du partir 10 ans plus tôt, et en aucun cas nous ne faisons notre les intérêts de Washington ni leur passion pour la démocratie et les droits de l’Homme.
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2021-08-22 17:37:35 Le nouvel axe des « non alignés » qui s’opposeront demain à l’Occident n’est pas encore défini mais la Chine est en bonne voie d’en prendre la pôle position. Malgré le changement de paradigme américain depuis 10 ans en faveur de sa 7eme flotte dans le pacifique, il est de plus en plus certain que les futurs conflits dimensionnants pour l’Occident ne seront pas uniquement en Asie du Sud Est contrairement à ce qui avait été annoncé, et ce, même si se gaussant de l’échec américain en Afghanistan, la Chine a déjà commencé à menacer Taïwan. Le Pakistan, allié de longue date et grassement financé par les Etats-Unis a pourtant financé et formé les talibans depuis 20 ans. Ces derniers, disposent de l’arme nucléaire, d’une armée puissante et d’une population fanatique comme pas deux et regardent également vers le Golfe et Ankara. Ces derniers ont soutenu la Turquie contre l’Arménie et compteront dans les conflits de demain. Cet axe non aligné place ses pions en fonction de la résolution à court ou moyen terme des conflits actuels en Syrie et en Libye, des difficultés subies par le croissant chiite fragilisé par la chute de Kaboul, une remise en cause interne en Iran, un Liban en banqueroute, une Irak incontrôlable et une syrie prise à la gorge par les sanctions. Cet axe travaille également à établir sa présence stratégique en Afrique, finançant notamment la chute de Déby au Tchad afin de rétablir une ligne directe de la Méditerranée à l’Afrique des grands lacs autrefois tenue par les Ottomans comme le démontrait dernièrement Bernard Lugan. Donc pour répondre à la question initiale, si les États Unis avaient voulu se retirer, il aurait fallut se retirer il y a dix ans après l’annonce de la mort d’Oussama Ben Laden et dans un contexte qui leur était favorable. En revanche, en restant, ils auraient du faire un choix : reste t on pour bâtir une société afghane allant dans notre sens ? Ou reste t on afin d’occuper le terrain et établir une tête de pont dans la région ? Si la première solution était choisie, il convenait alors de lutter efficacement, non pas dans les montagnes afghanes mais directement auprès des autorités pakistanaises afin d’identifier clairement les soutiens des talibans aux plus hauts niveaux et leur infliger des sanctions tout aussi paralysantes que celles qui frappent les dignitaires syriens ou iraniens. Enfin, les autorités américaines auraient du favoriser un système de représentation fédérale prenant en compte les ethnies et les tribus plutôt que de vouloir instaurer une démocratie centralisée qui ne correspondait pas de près ou de loin à la réalité sociétale en Afghanistan. En revanche, si les américains voulaient établir un avant poste dans le pays, ce qui serait tout à fait entendable stratégiquement, il convenait de s’y appliquer en profondeur et de mettre l’Afghanistan au cœur de l’US CENTRAL COMMAND, non plus comme une mission d’assistance mais comme une mission de coopération long terme.

Bref, des analyses, on pourrait en dérouler encore des kilomètres et il n’y a pas de réponse claire aux questions soulevées ces derniers temps par à peu près tout le monde. Ce qui est sûr, c’est qu’un nouveau monde se réorganise devant nous, et ce ne sera clairement pas en notre faveur. L’anti-impérialisme est la plus belle des écoles, le penchant nationaliste du satanique humanisme, mais est une école qui fonctionne d’autant mieux que le monde blanc gréco-romain d’héritage chrétien prospère en sécurité à ses frontières. Alors que l’ennemi se coalise pour organiser notre destruction, étrangement le droit des sauvages à disposer d’eux mêmes deviendra sûrement de moins en moins important lorsque nous auront le cimeterre sous la gorge.
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2021-08-22 17:37:35 Alors que la Turquie soutient militairement les terroristes en Syrie, en Libye, en Arménie et menace directement nos forces et celles de nos alliés en Méditerranée, elle place ses pions alors que nous les retirons. Être un grand chevalier blanc anti impérialiste, c’est bien. Ne pas comprendre ce qui est en train de se mettre en place et nos impératifs stratégiques, c’est autre chose et c’est bien plus grave.
Nos armées n’ont servi à rien et rester était inutile : plusieurs éléments sur ce point. l’intervention en Afghanistan visait plusieurs objectifs stratégiques. De manière non exhaustive : 1) montrer à nos alliés (quoi que l’on pense de l’OTAN) que nous étions solidaires face à une attaque causant plus de 3000 morts sur leur propre sol 2) traquer les coupables et au mieux chasser Al Qaeda sinon les contraindre 3) occuper un terrain stratégique au cœur de l’Asie centrale d’où nous sommes absents et élargir nos capacités d’intervention dans la région 4) sécuriser nos chaînes d’approvisionnement notamment en opiacés indispensables à notre système pharmaceutique et médical 5) maintenir et développer nos capacités tactiques et logistiques sur un théâtre dimensionnant 6) opérer une transition politique vers un gouvernement allié de l’OTAN. Sur ces objectifs, seul un n’a pas été rempli à savoir le dernier. Ce conflit a permis de faire transitionner nos armées bloquées dans le 20eme siècle vers le 21eme siècle. Nous sommes entrés en Afghanistan avec du matériel datant de la Yougoslavie (Gilets par balles, armement d’appui, véhicules) voir de l’Algérie (pistolets automatiques, rangers, treillis…). Entre le développement du matériel mené en interne par la DGA et les achats sur étagère « urgence opération » réalisés lors de cette campagne, nous avons rattrapé un retard considérable en termes d’équipement. Il en va de même pour l’organisation générale de la défense, révisée par plusieurs livres blancs tirant directement les enseignements du théâtre afghan.
Alors devions nous rester pour autant ? En 10 ans, nous avons perdu 90 soldats ce qui, tout respect gardé pour ces héros, est très acceptable pour un conflit de haute intensité s’étalant sur une durée aussi longue. Quels éléments prendre en compte pour prendre une telle décision ? Le moral chez les soldats ? Ils apprirent la mort dans l’âme qu’une opex qu’ils convoitaient tous allait disparaître tout comme de nombreuses unités prévues sur Barkhane 2022 ragent actuellement de voir leur projection se transformer en sentinelle avec la fermeture du théâtre. L’opinion publique ? Depuis l’Algérie, aucune opération extérieure n’a réellement cristallisé l’opinion publique française. Alors que les présidents successifs de sont vu contester sur de nombreux sujets souvent récurrents, les OPEX n’en on jamais fait partie. Nos principes moraux ? Mis à part certains naïfs qui ne tiendraient pas le même discours une fois au pouvoir, la REALPOLITIK se moque des principes moraux. Il semblerait donc bien que ce soit pour des raisons économiques et en vue d’effectuer un redéploiement stratégique que la France se soit retirée d’Afghanistan. Aurait on du y rester ? Très certainement que non. Les américains auraient ils du y rester ? C’est une question plus complexe pour de multiples raisons que nous ne pouvons toutes détailler. Tout d’abord, les Etats-Unis n’ont pas de territoires aussi bien répartis sur le globe que la France et doivent donc imposer leurs troupes prépositionnées par des accords économiques et/ou diplomatiques coûteux et sensibles comme en Allemagne, en Corée, à Djibouti, en Jordanie… certains les accusent d’ailleurs d’avoir fomenté le coup d’Etat de 2016 en Turquie, craignant pour la sécurité de leurs armes nucléaires déployées sur place. Le problème étant que les conflits de demain ne sont plus les conflits d’hier et que les Etats-Unis comme l’OTAN en règle générale doivent se réarticuler pour se repositionner en fonction des nouveaux enjeux mondiaux.
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2021-08-22 17:37:34 Sur l’Afghanistan

On a pu lire tout et n’importe quoi ces derniers jours . Entre d’un côté les jean-droitard qui pensent que les droits de l’homme sont une valeur universelle et ne comprennent pas que des éleveurs de chèvres du Pamir n’en aient à peu près rien à branler et les fafs qui se sentent obligés de prendre le contre pied, car c’est connu, être faf c’est juste s’opposer à tout sans réfléchir, on est pas sortis du foin.

Avant de développer un peu sur cette nouvelle fuite en avant vers un grand multilateralisme et la fin de l’hégémonie occidentale, mettons en lumière certaines erreurs d’interprétation assez répandues dans le milieu :

on s’en fout de ce qu’il se passe à 7000 kms alors que mon petit frère s’est fait raquetter son snickers par un arabe à la sortie du collège. C’est une position désormais classique et que l’on retrouve souvent dans les débats sur la Palestine ou tout autre débat géopolitique. Les fiers héritiers de la France éternelle maîtresse des mers et des 7 continents, se masturbant en permanence sur notre gloire passée sont tout émoustillés des qu’il s’agit d’intervenir outre mer. Ces grands techniciens en géopolitique et en enjeux de puissance sont infoutus de comprendre que la France n’est pas une île et que la 6eme puissance mondiale, membre du conseil de sécurité des nations unies, dotée de l’arme nucléaire, disposant de la plus grande zone de souveraineté maritime au monde et du troisième réseau diplomatique se doit de peser dans le grand jeu mondial d’influence. Penser que l’Afghanistan est un conflit isolé qui ne nous regarde pas alors que la Turquie, la Russie et les chinois se sont deja positionnés sur le terrain et que nous leur bataillons encore l’Afrique, le Moyen-Orient et/ou l’espace méditerranéen est vraiment inconséquent. De même, réagir tel un simplet gauchiste qui critique la prochaine expédition vers mars ou toute autre avancée scientifique car cet argent pourrait servir à nourrir des Africains est atterrant. Oui nous sommes capables de traiter plusieurs sujets en même temps, non nos questions sécuritaires internes ne sont pas à mettre constamment en lien avec tout ce que nous faisons en termes de diplomatie, d’écologie, d’économie… Oui nous faisons les gros bras à l’étranger alors que nous manquons de couilles en France. Et alors ? Vous voulez quoi ? Un nivellement par le bas ? Qu’on manque de couille en France ET à l’étranger ? On devrait arrêter de déployer notre armée car notre police est bridée ?

Les talibans sont plutôt des bons gars car ils sont contre la gay pride et le vaccin. Oui il s’agit de vrais arguments entendus dans le milieu. Sauf que mettre tous les réactionnaires sur un meme pied d’égalité est complètement stupide tout autant que de ne pas concevoir de modèle alternatif entre notre société occidentale décadente et l’Islam fondamentaliste. Il va falloir comprendre que le milieu se fourvoie à vouloir toujours provoquer, être dans l’outrance, chercher la contradiction en permanence sans chercher la vérité. Nous ne sommes pas une « dissidence » car nous ne nous construisons pas contre quelque chose. Nous ne sommes pas de vulgaires antifa. Nous SOMMES quelque chose. Nous portons un programme, des idées, une Histoire. S’opposer en permanence est ridicule et futile. Les Talibans ont deux obsessions : faire appliquer le régime juridique issu d’une des religions les plus perverses que la Terre n’ait jamais vu naître et lutter contre l’Occident. Sur le premier point, ce n’est effectivement pas notre problème tant que cela reste circonscrit à l’Afghanistan. Cependant comme le dit très bien Gilles Keppel, ce serait se leurrer de penser qu’un émirat islamique n’ait pour aspiration que de se borner à ses frontières. Sur le second point, nous savons que les talibans ont déjà passé des accords, notamment avec Erdogan, pour établir une véritable base arrière du djihad dans le monde. Ce que nous avons connu ces 20 dernières années en termes d’attentats mais également en termes de menaces extérieures n’est rien comparé à ce qui se prépare.
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