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2022-05-05 21:04:55 « Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome, le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome, le verra »
Az-Zalzala : Versets 7-8

L’atome ici signifie la fourmi la plus minuscule qui soit. Ainsi, le Jour de la résurrection, l’unité de mesure pour les bonnes autant que pour les mauvaises actions sera l’atome. Il y a en cela une indication aux gens de ne sous-estimer aucune de leurs bonnes actions.

Le Prophète ﷺ a dit : « Protégez-vous du Feu ne serait-ce qu’en donnant la moitié d’une datte. »
Rapporté par al-Bukhari (1417) et Muslim (1016), selon Ady Ibn Hâtim.

Car ce jour-là, l’unité de mesure sera le poids d’un atome.

« Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome »
une bonne action (le verra)

« et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome »
une mauvaise action (le verra)

Il verra son châtiment, et ce sera une rétribution équitable pour ses actions. Il y en cela un avertissement de ne pas sous-estimer les petits péchés. En effet, il est rapporté dans le hadith d’Aïcha (qu’Allah l’agréée) :

« Prenez-garde aux péchés sous-estimés, car ils sont comptabilisés par Allah. »
Rapporté par An-Nasâ’i dans « al-Kubrâ » (11811) et Ibn Mâja (4243) ; al-Albani l’a authentifié dans « as-Sahiha » (513).

Le musulman est donc tenu de s’écarter de tous les péchés qu’il soient grands ou petits, et s’il commet un de ces péchés, qu’il s’empresse de se repentir et de retourner vers Allah (exalté soit-Il).

Pages 25/26
Commentaire du livre : Les leçons importantes pour la communauté
Éditions Ibn Badis
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2022-04-29 23:03:22
450 views20:03
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2022-04-29 18:28:31 Retranscription de la vidéo : Méditations Ramadan - Épisode 14 - Cheikh Souleymane Ar-Rouhayli

(…) Dans cet épisode, une méditation autour de la bienfaisance à la fin du mois de Ramadan.

Il ne convient pas au croyant de flancher dans la quête du bien après que les nuits de Ramadan se soient écoulées de manière rapide, mais au contraire, il faut que sa détermination augmente et
redouble et qu’il quitte le mois de Ramadan avec bienfaisance et en redoublant d’efforts dans les œuvres pieuses.

Et le Prophète ﷺ a informé que la Nuit d’Al-Qadr (Nuit du Destin) est à rechercher dans la toute dernière nuit du Ramadan.

Il ne convient donc pas à la personne de délaisser les œuvres pieuses dans la dernière nuit du Ramadan, qu’il se préoccupe des affaires de ce Bas-Monde et qu’il soit insouciant et distrait concernant le fait de redoubler d’efforts dans les œuvres pieuses, mais il convient plutôt que ses efforts soient multipliés et ce jusqu’à la dernière nuit de Ramadan.

Et il ne convient pas qu’il ressente une forme de découragement en raison de ce que certains propagent comme visions, et qu’un tel aurait vu en songe la Nuit d’Al-Qadr dans telle et telle nuit.

Mais plutôt, il persiste dans la recherche de cette nuit, redoublant d’efforts dans l’adoration d’Allah jusqu’à ce que le mois de Ramadan se termine alors qu’il est toujours assidu dans ses efforts, déterminé et très proche de son Seigneur en espérant qu’Allah accepte de lui.

Et c’est la fin qui est prise en compte et peut-être que la personne a été bienfaisante durant la dernière nuit et cela a eu pour conséquence le bien et l’acceptation de son mois en entier.

Ainsi, ma recommandation pour tous mes frères et sœurs, est que nous maintenions nos efforts en préservant les obéissances et en multipliant les bonnes œuvres jusqu’à ce que nous sortions du mois de Ramadan dans cet état. Nous nous sommes tournés (vers les bonnes œuvres) puis nous avons redoublé d’efforts et parmi les choses que j’aimerai mettre en évidence, est le fait que nous redoublons d’efforts dans les aumônes et dans la générosité car le Prophète ﷺ était le plus généreux. Et la période où il était le plus généreux ﷺ était durant le Ramadan lorsque Jibrîl (salut sur lui) lui rendait visite. Ainsi, lorsque Jibrîl (salut sur lui) rendait visite au Prophète, il ﷺ était certes plus généreux que les vents envoyés.

Je demande donc à Allah de me compter ainsi que vous parmi ceux qui ont enjoint la patience et qui ont patienté, ceux qui ont combattu et triomphé, et ceux qui ont redoublé d’efforts durant tout le mois. Allah est plus élevé et plus savant, et qu’Allah fasse les éloges de notre Prophète et le préserve.



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2022-04-28 23:57:35
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2022-04-28 06:29:45
Vidéo entière ici :

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2022-04-27 22:57:46
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2022-04-27 19:52:03 Extrait du livre : Chapitres sur le jeûne, la prière de Tarâwîh et la Zakât, de Cheikh Muhammad Ibn Sâlih Al-Uthaymîn, aux Éditions Anas, de la page 49 jusqu’à 51 :

La Zakât al-Fitr est une obligation instituée par le Prophète ﷺ pour la rupture du jeûne à la fin du mois de Ramadân.

Abdullah ibn ‘Umar a dit : « Le prophète ‎ﷺ a imposé la Zakât de la rupture du jeûne (al-Fitr) du mois de Ramadân, sur tout musulman, esclave, libre, homme, femme, petit ou grand. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

Elle consiste en deux kilos et quarante grammes (Sâ’) de ce dont les gens se nourrissent.

Abû Sa’îd al-Khudriy a dit : « Du temps de l’envoyé d’Allah‎ ﷺ nous donnions le jour de la rupture du jeûne un Sâ’ de nourriture, et celle-ci consistait en de l’orge, des raisins secs, du fromage séché ou des dattes. »
Rapporté par Al-Bukhârî, livre de la Zakât (1510)

La payer en argent, en meubles, en vêtements, en aliments pour le bétail, en équipements pour la maison ou autres n’est pas valable, car c’est contraire à ce qu’a ordonné le Prophète ﷺ. Il a dit en effet :

« Celui qui fait une chose contraire à notre religion, cette chose lui sera rejetée. »
C’est-à-dire qu’elle ne sera pas acceptée de lui.
Rapporté par Al-Bukhârî

Un Sâ’ équivaut à deux kilos et quarante grammes de blé de bonne qualité ; c’est l’unité avec laquelle le Prophète ﷺ a fixé la mesure de la Zakât de la rupture du jeûne.

Il faut la payer avant la prière de l’Aïd, et le mieux est de la sortir le jour même de l’Aïd avant la prière. Mais c’est valable de la sortir un ou deux jours avant cela, pas plus.

La payer après la prière de l’Aïd, n’est pas valable, selon le Hadith d’Ibn ´Abbâs qui rapporte que le Prophète ﷺ a dit :

« La Zakât de la rupture du jeûne obligatoire est une purification des paroles et des actes futiles, et un moyen de nourrir les pauvres [le jour de la fête]. Quiconque l’a payé avant la prière [de l’Aïd] s’en est acquittée, et elle sera acceptée ; tandis que celui qui l’acquitte après la prière, elle lui est comptée comme une aumône parmi les autres. »
Rapporté par Abû Dâwûd et Ibn Mâjah.
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