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Extrait du livre : Chapitres sur le jeûne, la prière de Tarâwî | Myriamlitunlivre

Extrait du livre : Chapitres sur le jeûne, la prière de Tarâwîh et la Zakât, de Cheikh Muhammad Ibn Sâlih Al-Uthaymîn, aux Éditions Anas, de la page 49 jusqu’à 51 :

La Zakât al-Fitr est une obligation instituée par le Prophète ﷺ pour la rupture du jeûne à la fin du mois de Ramadân.

Abdullah ibn ‘Umar a dit : « Le prophète ‎ﷺ a imposé la Zakât de la rupture du jeûne (al-Fitr) du mois de Ramadân, sur tout musulman, esclave, libre, homme, femme, petit ou grand. »
Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim

Elle consiste en deux kilos et quarante grammes (Sâ’) de ce dont les gens se nourrissent.

Abû Sa’îd al-Khudriy a dit : « Du temps de l’envoyé d’Allah‎ ﷺ nous donnions le jour de la rupture du jeûne un Sâ’ de nourriture, et celle-ci consistait en de l’orge, des raisins secs, du fromage séché ou des dattes. »
Rapporté par Al-Bukhârî, livre de la Zakât (1510)

La payer en argent, en meubles, en vêtements, en aliments pour le bétail, en équipements pour la maison ou autres n’est pas valable, car c’est contraire à ce qu’a ordonné le Prophète ﷺ. Il a dit en effet :

« Celui qui fait une chose contraire à notre religion, cette chose lui sera rejetée. »
C’est-à-dire qu’elle ne sera pas acceptée de lui.
Rapporté par Al-Bukhârî

Un Sâ’ équivaut à deux kilos et quarante grammes de blé de bonne qualité ; c’est l’unité avec laquelle le Prophète ﷺ a fixé la mesure de la Zakât de la rupture du jeûne.

Il faut la payer avant la prière de l’Aïd, et le mieux est de la sortir le jour même de l’Aïd avant la prière. Mais c’est valable de la sortir un ou deux jours avant cela, pas plus.

La payer après la prière de l’Aïd, n’est pas valable, selon le Hadith d’Ibn ´Abbâs qui rapporte que le Prophète ﷺ a dit :

« La Zakât de la rupture du jeûne obligatoire est une purification des paroles et des actes futiles, et un moyen de nourrir les pauvres [le jour de la fête]. Quiconque l’a payé avant la prière [de l’Aïd] s’en est acquittée, et elle sera acceptée ; tandis que celui qui l’acquitte après la prière, elle lui est comptée comme une aumône parmi les autres. »
Rapporté par Abû Dâwûd et Ibn Mâjah.