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Focus sur les événements mettant en péril la stabilité mondiale, via des sources publiques mais aussi confidentielles et exclusives.
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Les derniers messages 108

2021-11-26 22:26:09 L’histoire des variants est une histoire compliquée.

Le Delta, par exemple, a réussi à s’imposer de par sa grande capacité à échapper aux vaccins.

Les pires variants, et j’en avais parlé ici plusieurs fois, ont été ceux du Brésil qui a connu un taux de mortalité de près de 3000 personnes par million, là où les variants indiens, par exemple, ont été bien plus cléments, l’Inde étant en réalité beaucoup moins touchée.

Et c’est normal. L’inquiétude s’est propagée lorsque des variants extrêmement dangereux ont décimé des populations entières au Brésil, et dans d’autres pays voisins, mais leur mortalité trop importante a rapidement mis un terme à leur transmission.

Il faut bien comprendre que le problème émerge en deux temps :

D’abord, la sélection d’un variant moins violent que les précédents, ici le Delta, mais extrêmement contagieux, on en avait parlé également. Le processus de sélection est simple, il existe un spectre avec à ses extrêmes mortalité et contagiosité. Si un virus est trop mortel, par exemple le SARS-CoV (première édition), il s’éteint naturellement, tuant ses hôtes avant qu’ils ne puissent le transmettre.

Si un virus n’est pas assez dangereux, il ne crée aucun symptôme ce le rend également difficile à transmettre.

Il faut donc un équilibre entre symptômes plus légers et haute contagiosité, allié également à un rapide capacité à muter.

Les inquiétudes sont malheureusement tombées trop vite. Les pass vaccinaux ont été un véritable cheval de Troie dans l’immunité collective. Ils ont permis aux virus de circuler uniquement parmi les gens qui se rencontraient (donc, dont la majorité était vaccinée) pendant que les non-vaccinés se tenaient à l’écart.

Ce bassin de mutation était donc parfait pour de nouveaux variants. D’abord, le Delta se répand parmi les vaccinés, puis, il mute et commence à générer des variants plus dangereux, ensuite, les vaccinés représentant la majorité de la population et servant de bassin de mutation infectent les non-vaccinés. Pour terminer, les vaccinés, les politiciens et les médias accusent les non-vaccinés d’être responsables de la situation (vu qu’ils représentent la majorité des cas graves, alors qu’ils ont été probablement infectés par des vaccinés), et on les culpabilise en leur disant que l’épidémie n’arrivera jamais au bout à cause d’eux, alors que c’est précisément tout le contraire…

Suite à venir…
10.8K viewsedited  19:26
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2021-11-26 21:58:56 Pourquoi cette stratégie est une grosse erreur ?

La pression sélective exercée sur le virus est maintenant effectuée par une immunité fragile, sélectionnant dans un premier temps le variant le plus contagieux (ici, le Delta).

Une fois ce variant occupant la majorité de la population (si vous regardez les tranches de domination par variant, vous verrez qu’immédiatement après le début de la vaccination massive, les pays ont une montée du nombre d’infectés par Delta, puis il domine et devient le seul) ; les vaccinés deviennent un bassin de transmission dans lequel les mutations peuvent se faire tranquillement sans être détectées.

Pourquoi ?

Une grande partie des vaccinés sont infectés de manière asymptomatique. Le virus circule, mute, et finit par avoir une liberté de mutation extrême.

Les journalistes (et autres) font souvent une énorme erreur de compréhension : ils prétendent que plus la couverture vaccinale est grande, moins le virus circule et moins il a l’occasion de muter.

C’est faux.

Dans ce cas précis, c’est le contraire qui se produit. Plus la couverture de mauvaise qualité est grande, plus le virus circule car il y a de moins en moins de contrôle de la propagation, et plus il mute.

Par exemple, cette étude : https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/33909660/

Citation : « Quand des anticorps neutralisants sont présents massivement dans la population, une sélection de variants évadant à l’immunité induite par ladite population donnera naissance à une rapide montée du nombre d’infections par SARS-CoV-2. » Il n’est pas conspirationniste de dire ce genre de choses. Il s’agit ici de scientifiques parmi les meilleurs au monde (Harvard, etc.).

Il existe des dizaines d’études du genre. Pourtant, les médias et les politiques font semblant de ne pas connaître leur existence, ou sont totalement incompétents.

L’augmentation soudaine des cas dans les pays les plus vaccinés n’est pas un hasard.

Quelques citations :

« Des preuves émanent de nombreuses études expérimentales suggèrent qu’un variant particulier émergera, pouvant éviter la cible immunitaire vaccinale de la protéine de pointe (les « casques rouges » dans notre exemple, ndr) chez de nombreux individus, ce qui répandra rapidement des nouvelles variantes résistantes aux vaccins du SARS-CoV-2. »

« Un variant capable d’échapper à la neutralisation immunitaire est déjà en circulation en Afrique du Sud et pourra être soumis à une plus grande pression sélective une fois les vaccins déployés massivement. »

« Dans ce contexte, des vaccins qui ne proposent pas d’immunité stérilisante (et donc n’arrêtent pas la transmission) vont mener à une large population de nouveaux virus, augmentant de manière très importante le risque d’échappée immunitaire ».

Ça ressemble à quelque chose qu’on serait en train de vivre, peut-être ?

Suite à venir…
11.6K viewsedited  18:58
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2021-11-26 17:45:20 La politique actuelle visant à déterminer si une population est immunisée en mesurant le taux d’anticorps dont elle dispose est absolument stupide.

Votre corps ne génère pas des anticorps de manière continue. Lorsqu’il évalue que le risque de réinfection est réel, par prudence, votre système immunitaire génère les anticorps nécessaires à repousser une nouvelle tentative d’invasion.

Pour faire simple, votre corps est une forteresse bien gardée. Après une attaque, il est logique d’accentuer le nombre de gardes autour de la forteresse pour s’assurer qu’une autre attaque ne va pas arriver prochainement. Ces gardes sont vos anticorps.

Une fois la menace passée, au bout de quelques mois, il est logique que le nombre d’anticorps diminue. Votre corps cherche toujours à économiser de l’énergie et à être efficient.

Cela ne veut pas dire que votre base de données a oublié ! Au contraire, celle-ci est toujours à jour et des cellules dont le travail est de reconnaître la menace sont au travail constamment.

À peine une attaque arriverait-elle que votre corps générerait instantanément une nouvelle armée de soldats spécialement conçus pour défaire cette attaque.

Autrement dit, le taux d’anticorps dans le sang n’a AUCUN RAPPORT avec votre immunité.

Vous pouvez n’avoir que très peu d’anticorps et être immunisé au virus.

Tout ce que cela veut dire, c’est que votre corps ne considère plus que la menace est « active » et a décidé d’économiser ses ressources, mais il reste néanmoins prêt à les déployer rapidement en cas de nécessité.

Le problème avec une immunité par vaccin mRNA c’est que la base de données est corrompue et imparfaite pour deux raisons :

1. Elle ne cible qu’une partie de la menace, comme expliqué plus haut. Autrement dit, si une nouvelle attaque se produit mais que l’attaque a légèrement changé, le corps ne saura pas se défendre et ne déploiera pas son armée à temps.

2. Elle n’est pas permanente, la base de données oublie constamment la menace parce que le corps arrête de produire des casques rouges, et la base de données n’a jamais été vraiment mise à jour pour considérer ceux-ci comme une menace, vu qu’en soi ils ont inoffensifs.

C’est la raison pour laquelle il faut une deuxième puis troisième dose (puis quatrième, onzième, dix-huitième...).

Les cellules du corps arrêtent de produire les casques rouges, il faut leur demander de se remettre au travail pour que le corps n’oublie pas de se défendre quand il les voit.

D’un côté, on a une immunité naturelle efficace et adaptive, qui, dans la vaste majorité des cas, est longue car la base de données est mise à jour et se détériore lentement.

De l’autre, on a une immunité faible et trop ciblée, qui dans la vaste majorité ne dure pas puisque les casques rouges ne sont plus produits et que la base de données n’a jamais été mise à jour.

Suite à venir…
13.6K viewsedited  14:45
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2021-11-26 17:27:19 Cette protection imparfaite n’est pas le véritable problème, c’est juste un truc qui vient amplifier la problématique évoquée plus haut, avec les 4 points cités.

Suite à venir…
13.3K views14:27
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2021-11-26 17:27:19 Il y a deux types d’immunités.

L’immunité naturelle, et l’immunité imposée.

L’immunité naturelle est quasiment parfaite. Elle empêche la maladie, la transmission, etc.

L’immunité imposée est par essence imparfaite. Elle l’est d’autant plus quand elle ne cible qu’une partie du virus. Faisons une analogie très vulgarisée.

Imaginons que le virus est un petit soldat vert avec un casque rouge.

1. Immunité naturelle :

Votre système immunitaire le voit arriver et se dit qu’il doit zigouiller tous les trucs qu’il ne connaît pas (oui, votre système immunitaire est xénophobe).

Le petit soldat vert avec un casque rouge ne correspond à rien de ce qui est connu. Votre système mène l’enquête (ça prend du temps, période d’incubation) et finit par déterminer qu’il est nocif pour vous parce qu’il remarque que le petit soldat vert au casque rouge tire sur tout ce qui bouge et se multiplie rapidement. Votre système immunitaire le zigouille (fièvre, etc.) en mode génocide et entre dans sa base de données que la prochaine fois qu’un petit soldat débarque, on le zigouille sans réfléchir pour éviter de le laisser entamer le processus.

2. Vaccin à l’ancienne.

Par exemple, virus désactivé, on balance tout un tas de cadavres de petits soldats verts au casques rouges dans votre corps. Votre système immunitaire est légèrement excité avec des produits adjuvants, remarque les cadavres des soldats et se dit « ah tiens, c’est bizarre tous ces cadavres de trucs que je ne connais pas », met à jour sa base de données et décide qu’il doit les zigouiller sans réfléchir la prochaine fois qu’il voit des trucs du genre. Le vaccin "à l'ancienne" engendre donc une immunité comparable à une immunité naturelle.

3. Nouveau vaccins (plutôt… thérapie génétique expérimentale).

Un vaccin actuel, mRNA, enseigne à certaines de vos cellules à produire plein de casques rouges. Votre système immunitaire se dit alors « putain, c’est quoi ces casques rouges qui nous envahissent et se multiplient ? », finit par détruire tous les casques rouges et entre en base de données qu’il faut zigouiller les casques rouges.

Dans les trois cas, la prochaine fois que des petits soldats aux casques rouges entrent dans votre système, votre immunité réagit et les zigouilles.

Problème :

Demain, un variant émerge. Des soldats verts aux casques jaunes débarquent et tirent dans le tas.

L’immunité naturelle les reconnaît que ça ressemble au précédent, prend un petit moment pour réagir mais finit par rapidement décider de le zigouiller avant qu’ils ne s’installent.

L’immunité par vaccin à l’ancienne se dit que c’est un petit soldat vert, et qu’après tout même si le casque est jaune, c’est suffisamment semblable pour agir. Cela fonctionne à peu près pareil.

L’immunité par vaccins à mRNA (ARNm) se dit « tout va bien, pas de menace détectée, ce truc a un casque jaune, or la menace c’est juste les casques rouges ».

On voit bien que pour échapper à l’immunité des vaccins de nouvelle génération, c’est très simple, puisque l’immunité ne vise qu’une petite partie du virus (ici le casque rouge). Autrement dit, sans même parler du processus sélectif plus large sur lequel je reviens après, les nouveaux vaccins ont déjà un problème inhérent à leur fonctionnement.

Aujourd’hui, pour la première fois, nous avons un variant émergeant avec des mutations très importantes, et c’est probablement le premier d’une longue série à venir.

Puisque la plupart des gens n’ont pas une immunité naturelle, et que celle-ci n’a JAMAIS été nécessaire à créer par leur système immunitaire (puisque les soldats aux casques rouges étaient rapidement zigouillés), alors une grande partie de la population mondiale n’a pas les moyens de se défendre contre le virus. Si votre corps sait juste se défendre contre des casques rouges et rien d’autre, il ne comprend pas que la menace c’est le soldat qui porte le casque. Il suffit de changer de casque et votre soldat peut se balader tranquille.
14.0K views14:27
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2021-11-26 16:50:27
Avant de poursuivre, enterrons définitivement ce mythe du "cette théorie c'est de la merde, regarde la rougeole".

En vert, la mortalité de la rougeole par an, la flèche, c'est quand le vaccin a été introduit dans la population.

Oui, l'immunité collective était déjà là, le virus aurait sûrement disparu tout seul, et ce n'était ni une pandémie, ni un virus mutant rapidement.
14.3K views13:50
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2021-11-26 16:40:05 Attaquer une pandémie avec un vaccin qui n'empêche pas la transmission sur un virus à mutation rapides est une hérésie. N’importe quelle personne avec un minimum de compréhension en biologie évolutive devrait le comprendre.

Oui, c’est la merde.

Oui, la situation est grave.

Oui, vous aviez été prévenus.

Non, je n’exagère pas.

Nous en avions parlé, et je n'ai plus communiqué depuis, parce qu'on allait me reprocher de faire du sensationnalisme. Je savais que ce jour arriverait, et nous y voilà. L'été passé, tout le monde criait victoire, les vaccins fonctionnaient à merveille, la situation mondiale semblait se calmer, l'économie repartait.

La seule chose c'est que ce le temps joue contre nous. Il m'a donc suffi d'attendre quelques mois pour que cette situation dégénère.
Le nouveau variant dont tout le monde parle aujourd’hui n’a rien à voir, absolument rien à voir avec les précédents. On pourrait presque parler d’un nouveau virus.

Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, nous avons vacciné en masse sur un virus mutant rapidement et ce en pleine pandémie.

Les gens qui disent que cette théorie est farfelue se cachent souvent derrière des exemples comme la rougeole. C’est une erreur factuelle. Jamais la rougeole n’a été attaquée vaccinalement en pleine pandémie avec un vaccin n’empêchant pas la transmission, sur toutes les tranches d’âge, et de manière massive. La vaccination contre la rougeole a toujours été ciblée, sur une tranche d’âge particulière, avec un vaccin fonctionnant de pair avec l’immunité naturelle.

La rougeole n’a d’ailleurs jamais été un virus hautement mutant.

Voici la recette d’une catastrophe vaccinale :
1. Une pandémie en cours
2. Un vaccin qui ne bloque pas la transmission
3. Une vaccination massive sur toutes les tranches d’âge
4. Un virus mutant rapidement

Oui mais la grippe ? Diront certains.

La grippe n’est pas concernée non plus. Nous avons une immunité collective avec la grippe, qui va et vient, et qui entraîne de nouvelles épidémies mineures. Pas une pandémie, pas de vaccination massive sur tous les âges, sinon cela entraînerait exactement le même problème.

La grippe se répand, rencontre rapidement des jeunes avec un système immunitaire fort qui arrêtent la transmission et développent une immunité collective mettant fin à la nouvelle épidémie.

JAMAIS dans l’histoire de l’humanité les quatre points ci-dessus ont été respectés en même temps.

Suite à venir…
16.8K viewsedited  13:40
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2021-11-26 15:59:52 Point sur la situation à suivre.
14.7K views12:59
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2021-06-21 19:36:08 Bien évidemment, rien ne prédit que ces variants plus infectieux et résistants aux vaccin seront plus dangereux que les autres, avec de la chance, la campagne de vaccination massive suffira à éteindre définitivement cette pandémie. Le problème, c'est qu'il existe plusieurs scénarios dans lesquels la campagne de vaccination massive se retourne contre nous, et il faut espérer qu'aucun de ces scénarios ne finira par se dérouler.
131.4K viewsedited  16:36
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