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Pour lui, le rêve est aussi une porte ouverte sur l’inconscien | 𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞™

Pour lui, le rêve est aussi une porte ouverte sur l’inconscient, mais il élargit sa fonction par rapport à Freud. Son interprétation et son rôle dans la psyché diffèrent de la perspective freudienne. Jung explique en effet que « la fonction générale des rêves est d’essayer de rétablir notre équilibre psychologique à l’aide d’un matériel onirique qui, d’une façon subtile, reconstitue l’équilibre total de notre psychisme tout entier. C’est ce qu’il appelle la fonction compensatrice (ou complémentaire) des rêves dans notre constitution psychique ». En ce sens, le rêve participe du développement de la personnalité, en même temps qu’il lie le sujet au vaste réservoir imaginaire qu’est l’inconscient collectif. Le rêve est par conséquent au cœur de la psychothérapie jungienne qui vise, par son étude et par la méthode de l’amplification, à rapporter chacun des motifs oniriques à l’imaginaire humain, et ainsi à en développer le sens pour le rêveur.
Pour Jung, le rêve ne peut s’expliquer, dans la plupart des cas, qu’à partir de lui-même, sans être réduit à des présupposés théoriques, qui lui feraient dire autre chose que ce qu’il dit réellement. A partir de là, le rêve, expression de l’inconscient le plus profond qui cherche à se dévoiler, ne se comprend qu’à travers l’effort de l’âme à être reconnue.

« … lorsque nous voulons explorer cette faculté qu’à l’homme de produire des symboles, les rêves constituent le matériau le plus fondamental et le plus accessible à notre examen.
Il faut ici tenir compte de deux points absolument essentiels : d’une part, le rêve doit être traité comme un fait, à propos duquel on ne doit pas avoir d’idée préconçue, sinon qu’il a d’une manière ou d’une autre un sens, une expression spécifique de l’inconscient.
» C.G. Jung ” L’homme et ses symboles “, Robert Laffont, 1964 p 32.

En 1913, Carl Gustav Jung (1875-1961) parle pour la première fois en public de sa psychologie analytique, une approche qui étudie les manifestations de l’inconscient. Il propose de nouveaux concepts, comme les archétypes, qu’il a découverts à l’occasion d’un rêve, ou l’inconscient collectif, autre notion fondamentale de sa « psychologie des profondeurs ».

Dès 1916 Carl Gustav Jung publie la première ébauche de sa propre façon d’interpréter le rêve dans une revue anglaise The Psychology of Dreams. Par la suite, il développe sa conception et sa théorie du rêve dans deux ouvrages, L’Homme à la découverte de son âme et Sur l’interprétation des rêves. En 1916 Carl Gustav Jung publie Allgemeine Gesichtspunkte zur Psychologie des Traumes (Points de vue généraux de la psychologie du rêve) où il développe sa propre compréhension des rêves qui diffère beaucoup de celle de Freud. Dès lors, les rêves deviennent des matériaux d’étude comparative permettant à Jung d’avancer d’autres concepts et hypothèses comme l’inconscient collectif, dans Métamorphose et symboles de la libido et les archétypes. Plus tard, lorsqu’il prendra l’alchimie et ses allégories comme matériel de travail, il ne cessera néanmoins d’en éclairer les motifs en les mettant en parallèle avec les rêves de patients. Tout au long de sa carrière, Jung a donc amassé un nombre considérable de rêves qui lui permettent de déclarer sa méthode comme étant empirique. En 1928, il en formule les grandes lignes dans son article intitulé « Du rêve », repris dans L’Homme à la découverte de son âme (1948) et qui constitue son introduction la plus synthétique à sa conception du processus onirique.