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La condensation consiste à associer des images et/ ou des mots | 𝐏𝐬𝐲𝐜𝐡𝐨𝐥𝐨𝐠𝐢𝐞 𝐂𝐥𝐢𝐧𝐢𝐪𝐮𝐞™

La condensation consiste à associer des images et/ ou des mots (dont les contradictions ne gênent pas) pour ne donner qu’une seule représentation psychique. Le processus de condensation peut, par exemple, composer un seul personnage à partir de différents éléments empruntés à plusieurs personnes. Les différentes significations se combinent entre elles. C’est d’ailleurs l’une des particularités de la métapsychologie qui envisage un même élément sous plusieurs angles. Il peut arriver que plusieurs éléments du contenu manifeste renvoient au même élément du contenu latent.

Le déplacement est l’opération qui masque ce qui a vraiment de l’intérêt. le déplacement fait également partie du travail du rêve, en ce que les parts importantes du contenu manifeste du rêve s’avèrent en réalité insignifiantes quant au contenu latent, et réciproquement. Le père qu’ inconsciemment, nous souhaitons tuer apparaît sous les traits d’un agent de police, d’un quidam anonyme représentant la loi : cette tactique de camouflage est le déplacement, l’excitation liée à un corps nu va être déplacée sur un beau paysage.


Le rêve chez Jung

Avant d’être dissident, Jung a été un admirateur de Freud. « Freud fut pour moi essentiel, surtout par ses recherches fondamentales sur la psychologie de l’hystérie et du rêve » (« Ma vie » p. 140), A partir de 1911, Jung prend de la distance avec les théories de Freud sur l’interprétation des rêves. Pour lui les rêves ne sont pas que réalisation de désir ; il se réfère au symbolisme, aux mythes, à l’histoire de l’humanité. A côté de l’Inconscient personnel (ensemble des contenus de l’expérience acquise, oubliée ou refoulée), il définit l’Inconscient collectif qui contient la mémoire de l’humanité (instincts et archétypes).

C’est avec son étude « Sur la signification des rêves de nombres » en 1910 que Jung commence à se démarquer de la pensée freudienne, séparation qui culminera en 1912, après leur rupture officielle. La même année il publie un dernier plaidoyer, « Sur la critique de la psychanalyse »D 18, avant de présenter et développer peu à peu sa propre théorie.

Jung commence en effet à élaborer ses propres conceptions sur la signification des rêves peu après sa rupture avec Freud, en 1912 et 1913 .


En 1913, Carl Gustav Jung (1875-1961) parle pour la première fois en public de sa psychologie analytique, une approche qui étudie les manifestations de l’inconscient. Il propose de nouveaux concepts, comme les archétypes, qu’il a découverts à l’occasion d’un rêve, ou l’inconscient collectif, autre notion fondamentale de sa « psychologie des profondeurs ».

Dès 1916 Carl Gustav Jung publie la première ébauche de sa propre façon d’interpréter le rêve dans une revue anglaise The Psychology of Dreams. Par la suite, il développe sa conception et sa théorie du rêve dans deux ouvrages, L’Homme à la découverte de son âme et Sur l’interprétation des rêves. En 1916 Carl Gustav Jung publie Allgemeine Gesichtspunkte zur Psychologie des Traumes (Points de vue généraux de la psychologie du rêve) où il développe sa propre compréhension des rêves qui diffère beaucoup de celle de Freud. Dès lors, les rêves deviennent des matériaux d’étude comparative permettant à Jung d’avancer d’autres concepts et hypothèses comme l’inconscient collectif, dans Métamorphose et symboles de la libido et les archétypes. Plus tard, lorsqu’il prendra l’alchimie et ses allégories comme matériel de travail, il ne cessera néanmoins d’en éclairer les motifs en les mettant en parallèle avec les rêves de patients. Tout au long de sa carrière, Jung a donc amassé un nombre considérable de rêves qui lui permettent de déclarer sa méthode comme étant empirique. En 1928, il en formule les grandes lignes dans son article intitulé « Du rêve », repris dans L’Homme à la découverte de son âme (1948) et qui constitue son introduction la plus synthétique à sa conception du processus onirique.