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Les derniers messages 9

2022-07-23 00:56:02 ESPAGNE

La septième vague ne fait que croître et de plus en plus de gens s'inquiètent du présent et de l'avenir de la pandémie.

L'un d'eux est Luis Enjuanes, expert du coronavirus en Espagne, qui a élevé la voix pour envoyer un message d'alerte.

Le virus, dit-il, non seulement n'a pas disparu, mais « c'est fou », compte tenu de l'évolution à nouveau, des positifs, des hospitalisations et des décès. (...)

Le virus « perd son infectiosité » en raison des températures élevées et a précisé qu'à 37 degrés, il perd 10 fois son infectiosité.

Le problème est que l'été est aussi le moment où « il est plus facilement contaminé » en ne portant pas de masque dans la rue, dans les festivals ou les boîtes de nuit.

Pour cette raison, Enjuanes a clairement exprimé sa volonté « totale » de réadopter des restrictions contre la pandémie.

Ainsi, il a cité la nécessité de réimposer le masque intérieur, quelque chose d'« essentiel », de garder la distance de sécurité et de réduire la capacité intérieure, car « c'est fou et on sous-estime » la pandémie.

(...) Il recommande de réduire « ... le nombre de personnes qui peuvent assister aux stades, aux festivals de musique ou aux festivals d'été », les foules, dit-il, qui pour le moment « ne sont pas rationnelles ».

À l'heure actuelle, la tendance est à la hausse, y compris dans les hospitalisations, qui ont doublé au cours du dernier mois.

Cependant, (...) il a averti que les anticorps des vaccins ont déjà perdu « assez d'efficacité » contre le variant omicron.

En effet, les vaccins actuels, qui sont administrés par voie intramusculaire, « ont une très faible efficacité dans les muqueuses » et une immunité « de courte durée ».

En fait, il a détaillé que s'il n'est pas immunisé localement dans la muqueuse où il infectera le virus, 98% de l'efficacité de la vaccination est perdue.

« Les personnes qui ont été vaccinées trois fois ne sont pas seulement infectées, c'est qu'elles amplifient le virus et le propagent à nouveau », a déclaré l'expert, qui soutient qu'à l'heure actuelle, les théories sur la vaccination de masse « ne fonctionnent pas » et qu’il faut faire « d'autres calculs».

Comme il l'a souligné, le virus deviendra «saisonnier », c'est quelque chose que « tout le monde » prédit, et au cours des prochaines années, nous devrons tous nous vacciner, bien qu'il soit possible qu'«à un moment donné », il devienne un virus comme les quatre autres coronavirus humains connus et pour lesquels il n'y a pas besoin de médicament.

Dans cette ligne, il a souligné que le vaccin intranasal que son équipe CSIC développe « est très prometteur » puisqu'il sera administré par cette voie car « si vous ne vous immunisez pas localement dans la muqueuse où il infectera le virus, 98% de l'efficacité de la vaccination est perdue ».

https://www.huffingtonpost.es/amp/entry/coronavirus-espana-luis-enjuanes-septima-ola_es_62cecad4e4b0c0bdba65284e/
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2022-07-23 00:45:20 EMA/ IMVANEX

L'EMA recommande l'approbation d'Imvanex pour la prévention de la variole du singe

Le comité des médicaments à usage humain (CHMP) de l'EMA a recommandé d'étendre le vaccin antivariolique Imvanex à la protection des adultes contre la variole du singe.

Le médicament est approuvé dans l'UE depuis 2013 pour la prévention de la variole. Il contient une forme atténuée (affaiblie) du virus de la vaccine appelée « virus de la vaccine modifié Ankara », qui est apparentée au virus de la variole.

Il a également été considéré comme un vaccin potentiel contre la variole du singe en raison de la similitude entre le virus de la variole du singe et le virus de la variole.

Le titulaire de l'autorisation de mise sur le marché est Bavarian Nordic A/S.

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2022-07-22 13:01:17 FRANCE

Covid-19 : la HAS préconise le maintien de l’obligation vaccinale des personnels exerçant dans les établissements de santé et médico-sociaux


Interrogée en juillet 2021 au sujet de l’obligation vaccinale, la HAS avait considéré que la couverture vaccinale des professionnels de santé, et plus largement de ceux qui ont des contacts fréquents et rapprochés avec des personnes vulnérables, revêtait un enjeu éthique autant que de santé publique. La HAS avait alors estimé que la mise en œuvre de l’obligation vaccinale inscrite dans le projet de loi était justifiée au regard de ces enjeux.

Au vu du contexte épidémique dynamique, des incertitudes sur l’évolution de l’épidémie dans les prochains mois, et de l’efficacité d’un schéma vaccinal complet à réduire le risque d’être infecté et de transmettre la maladie, la HAS considère que les données ne sont pas de nature à remettre en cause l’obligation vaccinale des personnels des secteurs sanitaire et médico-social qui concourt à une meilleure protection des personnes soignées ou accompagnées, au premier rang desquelles les plus vulnérables.

https://www.has-sante.fr/jcms/p_3356231/fr/covid-19-la-has-preconise-le-maintien-de-l-obligation-vaccinale-des-personnels-exercant-dans-les-etablissements-de-sante-et-medico-sociaux
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2022-07-19 19:10:54
FRANCE

L’académie de médecine -qui n’en a plus que le nom- s’oppose fermement à la réintégration des soignants non-vaccinés en France.

Je vous laisserai apprécier les arguments mis en évidence.
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2022-07-19 18:50:35
Réponse robotique du nouveau ministre de la santé : « En tant que médecin, je rappelle l'importance de la vaccination. J'ai saisi la Haute autorité de santé, dont l'avis permettra d'éclairer nos débats à propos de la réintégration des personnels non-vaccinés. » Il minimise également le nombre de soignants non vaccinés.
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2022-07-19 18:50:27
Le député et médecin cardiologue Yannick Neuder propose la réintégration des 5000 pompiers volontaires non-vaccinés qui souhaitent pouvoir participer aux combats du feu notamment en Gironde et en Bretagne.
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2022-07-19 13:36:42 REACTOGÉNICITÉ DE LA SIMULTANEITE DU RAPPEL mARN COVID-19 ET DE LA VACCINATION ANTIGRIPPALE AUX ÉTATS-UNIS

Les réactions systémiques sont-elles plus fréquentes après l'administration simultanée de rappel d'ARNm covid-19 et de vaccins contre la grippe saisonnière qu'après un rappel d'ARNm COVID-19 seul?

Dans une étude portant sur des données autodéclarées provenant de 981 099 personnes âgées de 12 ans ou plus, l'administration simultanée d'une dose de rappel d'ARNm COVID-19 et d'un vaccin antigrippal a été associée à une augmentation de 8 % à 11 %, respectivement, de la réaction systémique par rapport au rappel d'ARNm COVID-19 seul. Ces différences étaient statistiquement significatives.

Les résultats de cette étude suggèrent que l'administration simultanée de rappel d'ARNm COVID-19 et de vaccins antigrippaux peut être associée à une probabilité accrue de réactions systémiques.

https://jamanetwork.com/journals/jamanetworkopen/fullarticle/2794318?guestAccessKey=2ef24bcc-d3f6-4051-bcb6-18475039a58e&utm_source=silverchair&utm_campaign=jama_network&utm_content=covid_weekly_highlights&utm_medium=email&fbclid=IwAR1ThI0BDmH0b6FrqNw9kLVXg-_8dUMCkQFACXlhGjTotMFL8Ohd7f0eQi4
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2022-07-19 13:13:38 FRANCE

Peut-être les gouvernants belges devraient lire cette tribune, avant de voter l’obligation vaccinale des soignants ...

“Frédéric Pierru, chercheur au CNRS (Arènes), Ivan Sainsaulieu, professeur à Lille (Clersé), sociologues qui enquêtent actuellement sur les réticences ou les refus de vaccins chez les soignantes, expliquent à François Braun, ministre de la Santé et de la Prévention, pourquoi, selon eux, il faut annuler la suspension du personnel non vacciné. Pour les deux chercheurs, cela donnerait un peu d'air à un système hospitalier mal en point.

Monsieur le ministre de la Santé,
Vous avez déclaré que la réintégration des soignants suspendus n’était pas d’actualité. Mais a-t-on les moyens d’ostraciser des soignants pleins de bonne volonté ? À l’heure où vous prenez vos fonctions, la situation de l’hôpital public s’aggrave. Sur le terrain, les témoignages concordent. Une infirmière disait ainsi qu’en 16 ans de métier, elle n’avait jamais vu son CHU dans cet état. De notoriété publique, l’été s’annonce particulièrement difficile, sinon désespéré, puisque sont en jeu des vies, celles des patients surtout d’origine populaire, vivant dans les « banlieues » ou la « France rurale », où la médecine libérale n’est plus présente. Plus d’une centaine de services d’urgence vont fermer la nuit, faute de soignants et soignantes, en nombre suffisant, selon le syndicat du nouveau ministre de la Santé.

Les problèmes sont structurels, certainement pas nouveaux, on ne peut pas fermer des lits et supprimer des postes de fonctionnaires sans dégâts grandissants pour l’accès aux soins de nos concitoyens. On ne peut plus bombarder de contraintes productivistes les soignants et soignantes sans les faire partir ni faire monter l’absentéisme, qui est au plus haut actuellement. On ne peut plus confier le sort de l’hôpital public à des multinationales du conseil, dont une étude académique récente a montré la contre-productivité, en sus du caractère onéreux pour le trésor public. Leur mission ? Rationaliser la rareté qu’elles contribuent à créer.

Saurez-vous changer la donne ? La question est posée. Mais il y a au moins une mesure immédiate à prendre : réintègrer les 700 infirmiers suspendus. En voici les raisons. D’abord, les soignants suspendus n’étaient pas d’affreux individualistes égoïstes. On l’est difficilement quand on est soignant, ou alors on s'est trompé de métier. Ils ont fait face à l’épidémie avec tout leur dévouement mais ils n’ont pas été convaincus par le vaccin à ARN messager, présenté d’abord comme non obligatoire et comme solution magique à la pandémie, avant ne soient imposées aux soignants une, puis deux, puis trois, bientôt, quatre doses. Selon Jean-François Delfraissy, membre du conseil scientifique instauré par le président de la République, il s’agissait d’un vaccin médicament. La cohérence de l’argumentation a donc laissé à désirer.
De plus, ils ont risqué leur métier pour des convictions le plus souvent médicales. Ils ont vu dans l’obligation vaccinale une contradiction avec la charte des patients, reposant sur le consentement éclairé. Ils en sont souvent tombés malades, de quitter l’hôpital public, les patients et les collègues. Certains étaient même soulagés d’avoir le covid, voire cherchaient à l’attraper, pour pouvoir reprendre leur travail sans se faire vacciner.
Ensuite, les mesures prises contre les suspendus ont varié. Aux Antilles, les délais de mise en place de la sanction ont été reportés pour cause de mouvement social. Dans les CHU, on ne contrôle pas toujours de la même façon la prise des doses que dans les petites structures. Ainsi, des centaines de soignants ne sont pas à jour dans un CHU de l’est de la France, dans lequel nous avons mené des entretiens, tandis qu’on peut se faire suspendre dans une structure psychiatrique voisine pour ne pas avoir pris la seconde dose.

La suite sur Marianne:
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/il-est-urgent-darreter-les-suspensions-des-non-vaccines-a-lhopital?utm_medium=Social&utm_source=Twitter&Echobox=1658157755#xtor=CS2-5
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2022-07-19 13:07:18 BELGIQUE

Le gouvernement prend de nouvelles mesures pour contrer le manque de personnel soignant

Le gouvernement fédéral s'est accordé sur un train de mesures destinées à contrer le manque de personnel soignant, annonce mardi le ministre de la Santé, Frank Vandenbroucke.

Un certain nombre de mesures en vigueur depuis le début de la crise sanitaire seront prolongées. C'est notamment le cas des retraités qui peuvent bénéficier d'un revenu complémentaire illimité s'ils prêtent main forte dans les établissements de soins relevant du fédéral ou des entités fédérées. Ce système continuera également à s'appliquer dans le secteur de l'éducation, a précisé le ministre.

Ce dernier a également mis en avant le régime fiscal favorable pour les soins de santé, avec un élargissement des possibilités de travail bénévole et de travail étudiant dans le secteur. En outre, les personnes au chômage depuis au moins 3 mois pourront y travailler tout en conservant un quart de leurs indemnités pendant un maximum de 3 mois.

Le gouvernement a en outre dégagé un budget supplémentaire ponctuel de 21 millions d'euros pour les hôpitaux qui investissent dans des systèmes permettant de réduire la tâche administrative du personnel infirmier. Pour chaque euro que l'hôpital met sur la table, le gouvernement y ajoute un euro. Vingt millions d'euros supplémentaires seront également alloués via le fonds du personnel de santé spécifiquement pour les secteurs fédéraux, tels que les hôpitaux.

Enfin, le programme de formation 'Choisis les soins' sera complété de 24 millions d'euros car, selon Frank Vandenbroucke, les budgets actuels ne sont pas suffisants pour le nombre de travailleurs intéressés. "Nous avons des candidats qui ont réussi mais qui ne peuvent pas encore se mettre à la tâche, faute de moyens", a souligné le ministre.

https://www.rtl.be/info/belgique/politique/le-gouvernement-prend-de-nouvelles-mesures-pour-contrer-le-manque-de-personnel-soignant-1390721.aspx
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2022-07-16 15:33:10 ETUDE DES EFFETS DE LA VACCINATION CONTRE LE SARS-CoV-2 SUR LE CYCLE MENSTRUEL

Des milliers de femmes signalent des menstruations inhabituelles après la vaccination contre la COVID-19

NBC News- Lorsque les adultes ont eu accès aux vaccins Covid l'année dernière, la plupart savaient qu’ils devaient s'attendre, comme effets secondaires, à des maux de tête, de la fatigue et des douleurs.

Mais certains chercheurs pensent qu'il est temps d'ajouter un autre effet secondaire à la liste: les changements menstruels temporaires.

Une analyse publiée vendredi dans la revue Science Advances révèle que 42% des femmes ayant des cycles menstruels réguliers ont déclaré avoir beaucoup plus saigné que d'habitude après leur vaccination.

En outre 44% des femmes n'ont signalé aucun changement dans leur cycle et environ 14% ont déclaré des règles moins abondantes.

Parmi les femmes non réglées – celles post-ménopausées ou qui utilisent certains contraceptifs à long terme, par exemple – l'étude suggère que beaucoup ont connu des saignements inattendus après leurs vaccination contre le Covid.

L'enquête concerne plus de 39 000 femmes âgées de 18 à 80 ans qui étaient complètement vaccinées et n'avaient pas contracté le Covid.

Lien vers l'étude:
https://www.science.org/doi/10.1126/sciadv.abm7201

Les auteurs de l'étude ont toutefois averti que les pourcentages ne représentent pas nécessairement le taux de changements menstruels dans la population générale, car les femmes qui ont observé une différence étaient plus susceptibles de participer.

L'objectif de l'enquête était simplement de fournir des preuves pour de futures études, et non d'établir un lien de cause à effet.

(...)

Une nouvelle étude a débuté en avril 2021, à peu près au moment où des femmes ont commencé à signaler des saignements inattendus et un flux plus lourd après la vaccination.

Cependant, ces signalements ont été à l'époque accueillis avec beaucoup de réticence parce qu'il n'y avait pas de données liant les changements menstruels à la vaccination.

C'était à la fois vrai et révélateur d'un problème plus vaste.

Les femmes qui ont participé aux essais de vaccins Covid n'ont pas été invitées à indiquer si elles avaient subi des changements menstruels.

Dans l'ensemble, peu d'études évaluent l'effet direct de la vaccination sur le cycle menstruel, et la plupart des essais pharmaceutiques n'ont pas inclus de questions sur les changements dans les menstruations.

Pour plus d'informations :

https://www.science.org/content/article/thousands-report-unusual-menstruation-patterns-after-covid-19-vaccination

https://www.nbcnews.com/news/amp/rcna38348

https://www.nytimes.com/2022/07/15/well/live/covid-vaccines-periods.html?smtyp=cur&smid=fb-nytimes&fbclid=IwAR0ha-BhhV7V4BGvVBjNYCvzI3MIY3RdbiTptObkPhv0AP0lem9-ZvqaaZs
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