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ntaire de nos « élus » et leurs conseillers, a de quoi inquiét | Juan Branco

ntaire de nos « élus » et leurs conseillers, a de quoi inquiéter. Ce sont vraiment des insignifiants.

Cette valse hypocrite, menée sur les cadavres de milliers d’européens, a participé à la ruine d’un pan entier de nos industries et la mise à mal de nos populations. Macron, comme toujours, s’agitait, plutôt que de penser. Quelles étaient les cartes en main de la France ? Quel pouvait être son rôle, quels y étaient ses intérêts ? Pendant ce temps, Erdogan, sous-terrainement, avançait. On voit la différence entre un homme d’Etat et un roitelet.

L’absence d’anticipation a été flagrante, mais aussi de pensée sur les raisons et les conséquences du conflit. Nous allons avoir droit à de jolis effets boule de neige : la circulation d’armes légères sur le continent, avec un renforcement des réseaux mafieux et terroristes conséquents, va s’accroître lourdement. Cela va s’accompagner d’un renforcement des agents idéologiques particulièrement néfastes, autour de la nébuleuse Azov, parfaitement institutionnalisée en Ukraine, qui va étendre son emprise sur le territoire ukrainien, puis déborder : on voit déjà aujourd’hui les effets sur le continent. J’étais hier à un restaurant où deux tables visiblement liées à des réseaux mafieux pré-existants criaient « Slava Ukrainia ». Dehors, trois mercedes Class G flambant neuves, immatriculées UA-HH88…

Et bien entendu, les conséquences économiques, qui vont encore retarder la transition énergétique. On a renforcé des monstres qui vont durablement nous déstabiliser. Et l’on a rien fait pour défendre nos intérêts.

2. Les élections législatives ont marqué un tournant dans la recomposition politique. Plus représentative des équilibres politiques du pays, l’Assemblée nationale semble avoir retrouvé son rôle. Partagez-vous ce constat ? 

Le politique retrouve sa médiocrité habituelle, celui propre à toute démocratie représentative. J’ai eu honte pour ces représentants élus pour certains avec 85% d’abstention et de votes nuls, se gargarisant de leurs victoires, de leurs querelles de pacotilles en une assemblée où tout respirait l’insignifiant, le partisan, la satisfaction de soi et la pourriture que 6000 euros par mois de salaires, on ne sait combien d’indemnisations, et le double en rémunérations pour des collaborateurs parlementaires étaient attribués à 577 personnes et leurs partis, sans effort et de façon garantie, pour les cinq ans qui viendraient.

Combien d’entre eux savent, ont conscience, ont même réfléchi à combien il est difficile de produire de telles sommes, arrachées par l’Etat auprès de l’ensemble des français pour les leur attribuer ? Ce que leur petite satisfaction narcissique vaut en litres de sueur et déplétion d’énergie vitale pour les français ?
Le peuple majoritaire est le peuple abstentionniste. Et cette abstention est toujours plus active. Reste à la rendre révolutionnaire.

3. « Tout ce qui est excessif est insignifiant », selon le mot attribué à Talleyrand. Ne pensez-vous pas être parfois tombé dans cet écueil à travers votre critique systématique du président ? Vous avez pu donner l’impression de vouloir vous payer Macron… 

J’ai tenu mon rôle, à un moment où un désert politique, qui a notamment enfanté les gilets jaunes, étouffait le pays et menaçait ses populations, s’accompagnant d’une violence et d’un mépris que l’on imaginait enterrés depuis longtemps. On peut me reprocher beaucoup de choses, mais je pense que peu de personnes ont, avec cette constance et ce courage, tenu cinq ans durant cette position, malgré ses violentes conséquences, notamment en termes d’isolement à un moment où tous les contre-pouvoirs étaient morts, et que le prix à payer était particulièrement lourd.

Je crois que peu de personnes qui ont pris des risques professionnels, personnels, et judiciaires comparables aux miens.

Je crois que peu peuvent s’en réclamer, alors qu’ils avaient tout entre leurs mains pour « réussir » au sein de ce régime avarié, prévenant dès 2016 le peuple de France de ce qui venait.

Nous n’avons pas été nombreux, dans ma classe sociale, à se dresser côtés des gile