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sur la question des retraites, et qui pensent pouvoir faire pa | Juan Branco

sur la question des retraites, et qui pensent pouvoir faire payer leurs orgies aux français qui travaillent et qu’ils se sont habitués à exploiter.

Cercle vicieux. Imaginez que cette fois, le peuple de gauche, fonctionnarisé, se rebelle de sa précaire servilité, et se joigne aux gilets jaunes radicalisés.

Imaginez, une population enragée, face à un Etat devenu archaïque, monstre bureaucratique incapable à la fois de nous protéger, d’assurer notre bien-être, et simplement de nous aider à créer, transformant en enfer la vie du moindre opérateur économique privé.

Imaginez, ce que cela donnera, lorsque la jeunesse, complètement dévastée, décidera de s’emporter. Imaginez, ce que le petit peuple de paris, incapable désormais de s’y loger, fera lorsqu’il décidera de se rebeller.

La situation est très simple. Nous avons un appareil éducatif effondré, une perte complète de contrôle sur l’espace public, mis entre les mains d’opérateurs américains privés (les GAFAM), qui décident ce qu’on peut ou doit voir, et donc en conséquence, ce que l’on peut et doit penser – et voter…

En somme, un pays effondré, et une puissance politique dont on interroge l’utilité.

Je vous donne des exemples. Avec des amis, je me suis toujours interrogé : comment sont-ils si nuls qu’ils n’aient jamais pensé à, par exemple, créer une plateforme alternative à Uber – une des choses les plus faciles à faire, bidouillable en quelques jours par le premier polytechnicien donné – constitué en service public national, et accompagné d’une interdiction de toute concurrence internationale ? Cela nous permettrait de récupérer les 30% de marge qui partent sur chaque course en Californie, pour une simple et bonne raison : non parce que ce sont des génies, mais parce qu’ils ont su créer plusieurs dizaines de milliards de dettes pour écraser toute concurrence et créer un monopole artificiel qui leur assure une rente pour l’éternité.

C’est le propre du pouvoir politique que d’intervenir face à des stratégies prédatrices de cet ordre-là, pour défendre la souveraineté nationale et les intérêts des français.

Passons, et venons-en à la politique politicienne : si Macron est intelligent, il continuera sur la lancée de cet été, en laissant se polariser ces forces contradictoires au sein de son gouvernement et du parlement, sans ne plus prétendre jouer le rôle à la fois de Président et de Premier Ministre. Mais il faudra pour cela rapidement autre chose qu’une technocrate sans âme au sommet de l’Etat, faute de quoi cela va tourner au jeu de massacre. Je crois que cet être sans pensée ne va pas résister à l’idée de tout contrôler. Ce que cela donnera ? Du théâtre, et de l’abîme, c’est la seule chose qu’ils sachent féconder.

Un mot sur la Russie, tout de même : début 2022, Poutine avait besoin de montrer qu’il n’était pas isolé et Macron avait besoin de se faire réélire. C’est ce qui explique leur valse ridicule, sur fond de campagne massive de propagande états-unienne concernant le « héros » Zelinski afin de piéger ses alliés. Quiconque s’est laissé avoir par ces pantomimes doit réfléchir sérieusement à sa condition de citoyen, et le droit qui lui est attribué de voter.

Cette conscience mutuelle du théâtre auquel ils se livraient, c’est ce qui explique également le dialogue cocasse entre Macron et Poutine lors duquel ce dernier explique au premier que tout cela est très bien, mais qu’il s’apprêtait à jouer au hockey, en d’autres termes qu’il ne prend pas du tout au sérieux leur appel et l’initiative de Macron, qui consiste à obtenir la garantie d’une rencontre avec Biden. Macron va feindre de croire, ou croire – ce serait encore plus accablant – que cela équivaut à un accord de la part de Poutine pour tenter de différer une opération militaire préparée depuis des années et alors que des dizaines de milliers de soldats sont déjà prêts à avancer. Documentaire intéressant d’ailleurs, que je recommande à tous, pour se rendre compte de la médiocrité de notre haute fonction publique et de notre Président. L’absence de tenue, dans le langage, dans les corps, dans la vestime