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bien d’autres puissances continuer d’infiltrer notre territoir | Juan Branco

bien d’autres puissances continuer d’infiltrer notre territoire… Vous n’imaginez pas leur niveau, ou plutôt, vous le devinez, en les voyant nous assommer avec leurs émissions sans vie, ânonnant le néant, incapables d’une diction en propre, répétant ce que, depuis leurs 18 ans, on ne cesse de leur inculquer, ces dogmes faits pour tenir l’existant.

Le choix « politique » fait par Macron répond plus largement à un réflexe de colonisé, qui consiste à se voir abreuver de ressource par des grandes puissances en échange d’un accès facilité à nos territoires et nos populations. En cela, il est un gate keeper. La France est gérée de cette façon depuis plusieurs décennies. Notre intégration à l’imperium américain permet de générer des dividendes régulières pour nos classes dominantes, en échange de leur complicité dans le pillage de notre pays. Si la France n’invente plus rien depuis quarante ans, si ce n’est des start up spéculatives comme Sorare, c’est de ce fait. Nul hasard à ce que notre plus puissant, Bernard Arnault, ne soit qu’un petit satrape chargé d’habiller les dominants, et de masquer leur vacuité.

Pour revenir au court terme : on a encore une part importante de la population qui vit de l’injection artificielle de ressources mise en œuvre suite à la COVID, et qui est donc encore endormie. Une minorité ne pardonnera jamais la « gestion » de la question sanitaire qui a constitué, pour eux, un véritable massacre – je pense à tous ceux qui ont été « suspendus » au dessus du vide, et dont on ne parle jamais – : elle sera aux avant-postes des prochaines révoltes sociales, et je peux vous assurer qu’il y aura du sang.

On s’est beaucoup demandés pourquoi on acceptait de tels prix de l’énergie. C’est que nous avons été parallèlement gavés de ressources, et que le prix de l’essence réel est, pour une petite majorité, moindre qu’en 2018. Mais cela ne va pas tarder à changer. La France, dans sa nullité politique habituelle, et malgré une mise en scène ridicule de sa « Présidence » afin de permettre la réélection d’Emmanuel Macron, n’a rien obtenu de l’Union européenne en ce qui concerne les tarifs énergétiques, contrairement à l’Espagne et le Portugal : on paye donc plein pot un mécanisme inique de fixation des prix inventé par des technocrate bruxellois qui fait dépendre ces prix de celui du gaz, là où notre électricité provient très majoritairement du parc nucléaire – pillé par des entrepreneurs privés qui ont obtenu de Bruxelles des privilèges exorbitants au détriment d’EDF, c’est à dire de chacun d’entre nous. Combien de personnes savent cela, à savoir que l’on paye des fortunes quelque chose dont le prix de production n’a pas évolué, tout cela parce que nos dirigeants sont incapables d’adapter des règles iniques, alors que des petits pays, à nos frontières, l’ont arraché ?

A mesure qu’on le découvre, la fronde s’accroît. Comment le pouvoir va réagir ? Les voilà obligés de renationaliser EDF, piteusement, après avoir fait des privatisations leur alpha et omega. Ils courent comme des poulets sans tête. Cela va être la même chose partout, sur tout. On expulse un imam inconséquent, le lendemain on accueille MBS et MBZ. On finance la guerre au Yémen et se scandalise de la guerre en Ukraine. Pourquoi ? Parce ce que notre autonomie stratégique n’est jamais discutée. Parce que nos médias ne jouent pas leur rôle. Parce que nos politiciens sont heureux d’appartenir à un système économique qui leur donne de quoi manger. Il n’y a plus depuis des décennies, de direction de l’approvisionnement, chargée de s’assurer que notre dépendance aux flux énergétiques soit régulée, et non pas une affaire privée.

Les circonstances aggravent nos insuffisances. La macronie, qui n’était déjà qu’un véhicule au service d’intérêts particuliers, a été décapitée idéologiquement avec la COVID, et a perdu son habillage discursif : elle tient grâce à ses suspenseurs médiatiques, mais est désormais écartelée entre le goût de la dépense – non-orientée, c’est à dire du pur clientélisme – et ses quelques barons qui restent accrochés à leurs dogmes, notamment