2021-10-29 00:28:27
Anecdote nocturne : en 2002, j'habitais dans une ville de Lorraine gérée par les socialistes. Sur un mur des remparts historiques, quelqu'un avait écrit non pas avec une bombe de peinture mais carrément avec un gros pinceau et un pot de peinture blanche : LCR, pour Ligue Communiste Révolutionnaire, flanqué du tristement célèbre symbole rouge qui fait se mêler le marteau et la faucille. Ce graffiti est resté des mois sur ce mur, peut-être des années, en tout cas j'ai l'impression dans mon souvenir de l'avoir toujours vu là.
Le 21 avril 2002, JMLP est au second tour. J'avais 20 ans. Avec un camarade, nous nous sommes procurés une bombe de peinture et, en pleine nuit, avons écrit sur un mur un immense "LE PEN PRÉSIDENT" long d'environ 5 mètres. Notre graffiti était distant d'une soixantaine de mètres du graffiti communiste (mais le nôtre n'était pas sur les remparts car nous avions le respect du patrimoine).
Nous avions fait cela en pleine nuit.
Le lendemain matin, en allant en ville, je repasse par la scène de crime. Je me faisais une joie de revoir notre magnifique LE PEN PRÉSIDENT. Joie immédiatement déçue, le graffiti ayant été nettoyé le matin à la première heure. Le graffiti communiste, présent depuis des lustres, a continué d'être là encore longtemps après les faits que je viens d'exposer.
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