2022-02-23 12:02:08
La transition.
Ou comment la France et l'Occident changent de régime politique, pour devenir des oligarchies totalitaires.
Le système de parrainages modifié par Hollande a transformé l'élection présidentielle au suffrage universelle direct en suffrage indirect à 3 tours dont le 1er se fait avec 42 000 électeurs formant la classe dominante, 42 000 électeurs qui ne parrainent pas à 90%, souvent par peur des représailles des autres élus.
Nous sommes non en démocratie mais en oligarchie, du grec ancien oligarkhía, « peu nombreux », et árkhô, « commander », soit une forme de gouvernement où le pouvoir est détenu par un petit groupe qui forme une classe dominante.
Nous vivons un moment de transition d'une démocratie malade et partielle à une oligarchie totalitaire. Si cette transition aboutit, cette période sera la dernière de la France en tant que démocratie, et cette élection sera la dernière élection partiellement libre du pays. Si cette transition aboutit, le pays se verrouillera dans un système mêlant oligarchie, société de surveillance et permis social.
Cette réinitialisation a lieu simultanément et depuis plusieurs années dans les pays dits du Nord, du Canada à l'Australie en passant par les USA, la France ou l'Italie. Il s'agit d'un mouvement général vers une société totalitaire. Les différentes crises, financières, sanitaires, économiques, et les différentes élections ont servi d'accélérateur ou de charnière vers ce type de totalitarisme numérisé tel que rêvé par le forum economique mondial.
"Tout dans l'Etat, rien contre l'état, rien hors de l'Etat"
Cette phrase de Mussolini, en 1927 à la chambre des députés, définit la notion de totalitarisme.
Rien contre ni en dehors ne doit exister, y compris la vie privée, la pensée, les arts, les corps intermédiaires, la famille.
Plus de frontière privée, nationale, corporatiste, politique.
Par définition, un système totalitaire est opposé à tout conservatisme, à la notion de nation, à l'individualité. Il est mouvement permanent.
Ce principe s'était jusqu'à présent heurté à de nombreuses limites techniques. Ce n'est plus le cas aujourd'hui.
Les totalitarismes du XXème siècle, pour un contrôle total d'une société, devaient utiliser environ 1/3 de la population pour en surveiller les 2/3. Ces systèmes se sont donc écroulés.
Aujourd'hui, la Chine a démontré à nos élites qu'il ne suffit plus que de quelques milliers de personnes, et des bons équipements et logiciels pour obtenir le même résultat. Les USA ont démontré qu'une mainmise sur l'information et les données permettaient de faire cette transition. Le Canada, l'Australie, la France ou l'Italie ont démontré qu'une crise, un désastre bien moindre qu'une guerre coûteuse et hasardeuse, instaurait un choc suffisant aux populations pour faire passer les mesures et le cadre de cette transition.
Une chose d'ailleurs devrait interpeller tout citoyen sur le délitement de notre démocratie et sa transition vers un autre type de régime : Nous sommes en régime d'état d'urgence permanent depuis 2015.
Nous sommes de fait depuis 2015 sous les régimes successifs de l'état d'urgence terroriste, entré dans le droit commun en 2016 et 2017, puis de l'état d'urgence sanitaire.
Les deux octroient des pouvoirs discrétionnaires et sans contrepouvoir, ni séparation des pouvoirs à l'exécutif, sous couvert du secret défense.
Les deux intègrent ou ont déjà intégré le droit commun. Les états d'urgence, octroyant des pouvoirs exceptionnels de dictateur romain durant une crise, deviennent le régime général.
Nous sommes dans un état de dictature romaine depuis 7 ans en continu.
Cette élection en France doit permettre à tous les candidats majeurs de concourir et aboutir au départ définitif de la clique au pouvoir.
Ensuite, il sera trop tard. Ensuite il n'y aura plus de politique. Il n'y aura plus que le délitement du pays, l'atomisation de la société, le contrôle total d'un groupe sur tous, et la violence.
Ensuite, nous serons définitivement dans un cauchemar orwellien numérique.
Il est là, l'enjeu de cette élection.
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