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Ces accusations, aussi confuses qu’insensées, viennent prouver | Alliances et Convergences

Ces accusations, aussi confuses qu’insensées, viennent prouver une fois de plus à quel point le délit d’outrage est utilisé de manière complètement abusive par la police, mais calculé. Vivement combattu par de nombreux collectifs et avocats montrant depuis bien longtemps son caractère fallacieux, il est avéré que bon nombre de policiers se servent de ce délit à des fins personnelles. Véritable petit business, multiplier les outrages s’avère lucratif : il y a un an, Telerama révélait une augmentation de 25% des condamnations en trois ans, allant jusqu’à parler d’« agents multirécidivistes prenant la justice pour un guichet de banque », évoquant le cas d’un agent qui, en 2012, avait déposé 28 dossiers pour outrage en l’espace d’un an… Au vu du prix des condamnations, on se doute que faire son 13e mois ne doit pas être bien compliqué dans cette institution pourrie jusqu’à l’os.
Si la posture de victime est depuis longtemps adoptée par la police à des fins politiques, massivement relayée pas les médias dominants et le reste du pouvoir, il faut comprendre que l’exemple que nous évoquons s’inscrit également dans une longue série de violences institutionnalisées : il existe, et cela est largement avéré, une véritable provocation à l’outrage qui entraine nécessairement des violences.
Arié Alimi, qui fut notamment avocat de la famille de Cédric Chouviat (livreur parisien tué par la police le 3 janvier 2020), ou encore du journaliste Taha Bouhafs, déclarait à ce propos :

« Il y a une provocation à l'outrage. L'infraction d'outrage crée de la violence, crée des blessés, crée des morts en France ».

Une fois de plus la police s’illustre par son rôle le plus fondamental : tabasser les minorités, assoir sa domination, asservir, faire régner la terreur, et dans le cas d’Alma : tenter de réprimer tout ce qu’elle ne parvient pas à contrôler.
Nous sommes les derniers remparts face à la domination totale du pouvoir, et il faudra redoubler d’efforts et d’organisation.
Soutenons Alma, soutenons chaque insurgé, chaque révolté.