2022-03-01 18:42:12
Communiqué du 28 février 2022 :
En tant que leader d'une communauté aujourd'hui transnationale,
les Braves, je me dois de donner une consigne officielle sur un sujet épineux : l'engagement militaire des nôtres auprès des forces de défense ukrainienne.
Plusieurs nationalistes semblent vouloir prendre les armes - on l'apprend via des commentaires sur internet, on ne sait pas si c'est du lard ou du cochon, mais on n'est jamais trop prudent - pour lutter avec les Ukrainiens dans cette guerre.
Je désapprouve totalement cette démarche et souhaite écrire publiquement et clairement que notre communauté s'y oppose.
Nous pouvons aider les Ukrainiens et construire des liens d'amitié raciale avec eux en entrant en contact direct avec les réfugiés et en facilitant leur retrait vers le reste de l'Europe, en particulier les femmes et les familles. Nous sommes en Roumanie, Bulgarie, Pologne, Lituanie... nous pouvons jouer ce rôle là, et nous le faisons déjà.
Au combat, les volontaires occidentaux venus prêter main forte à l'appel de Zelenski seront peut-être mis en première ligne face aux assauts russes. En désespoir de cause, l'État major ukrainien pourrait placer les étrangers sur les fronts les plus dangereux, afin de susciter l'indignation internationale (
"Regardez ce soldat allemand/français/anglais, venu sauver l'Europe à Kiev, et qui a été déchiqueté par un char russe", etc.). Ce scénario existe dans l'univers des possibles. C'est ce que je ferai à leur place.
Les risques de mourir existent, et plus encore,
ils sont élevés. Je l'expliquerai dans un autre message, mais Poutine ira au bout à présent, et ce quel qu'en soit le coût humain.
Si l'Ukraine tombe, nous n'avons pas à nous en sentir personnellement responsable. Notre soutien ne doit pas se manifester de cette manière. Si vous craignez réellement que Poutine continue ensuite sa marche vers l'Ouest, conservez vos vies et vos forces jusqu'à ce moment précis. Alors seulement, vous pourrez vous battre.
C'est aux professionnels de l'armée française
d'y aller si le gouvernement estime que c'est nécessaire pour la sécurité de notre pays et de l'Union européenne.
Conversano
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