2022-02-04 11:55:57
QUITTEZ LA RATE RACE
Le spectacle des zemmouriens et des lepenistes qui s’entredéchirent, illustre une fois de plus la faillite électorale de la radicalité.
Le système électoral est un piège et surtout un leurre qui ne permettra jamais à nos idées d’accéder au « fameux pouvoir ».
Déjà parce qu’il a été conçu puis adapté pour pérenniser la domination oligarchique. Ensuite parce qu’il nécessite qu’une majorité de votants valide nos idées, CE QUI NE SERA JAMAIS LE CAS.
25% à 30% des Français de souche ont plus ou moins compris. Les contorsions en débats, en communication sur les RS ou en blagounettes d’adulescents de 35 ans ne changeront rien à l’opinion des deux tiers restants : le fils d’un tel se fait buter par un livreur maghrébin, le père déclare « qu’ils n’auront pas ma haine » ; une française se fait découper en 20 par la machette de son copain érythréen, sa mère pardonne et va rendre visite au migrant en taule, « pour comprendre » ; idem pour les parents de victimes de terrorisme, de vol, de viols… Sans parler de ceux qui collaborent, couvrent les « trafiquants du voisinage » ou se convertissent…
Si les effets de la décadence-effondrement souvent directement subis n’ont pas, jusqu’à présent, changé l’opinion des deux tiers de la population de moins en moins de souche, alors rien n’y fera… et surement pas de longs discours ou des mêmes rigolos
Arrêtez de vous illusionner sur des grands soirs victorieux. Au lieu de d’assister passivement aux débats télévisés, de vous borner à consommer de la politique ou de la culture (sans finalement en faire grand-chose), mettez-vous au boulot pour améliorer votre situation quotidienne, produire des ressources et des générateurs de ressources et faites en sorte que votre environnement proche ressemble au monde que vous souhaitez laisser à vos enfants.
La création d’une entreprise pérenne ou d’une association génératrice de ressources, l’impatriation en milieu préservé, le montage d’un réseau vertueux ou l’acquisition de compétences aidera plus votre vision du monde que le militantisme pour des bouffons médiatiques qui, comme le joueur de flûte de Hamelin font beaucoup de bruits avant de psschiter le lendemain du soir d’élection, vous laissant avec votre gueule de bois déprimante, mêlant l’amertume d’une victoire jamais atteinte à l’espoir vain que « la prochaine fois sera la bonne ».
La « dynastie » Le Pen vacille (enfin) après nous avoir baladé pendant 40 ans : 40 ans de rodomontades, de calembours foireux, de petites phrases ronflantes, de bombage de torses théâtraux qui n’ont servi qu’à accompagner, en ronchonnements, la décadence au profit d’une famille de jouisseurs dont les réussites personnelles et claniques se sont toujours nourries des défaites collectives, renouvelées sans cesse au gré des élections comme un running gag éculé mais auquel tout le monde natio se rattachait, par habitude et par dépit.
La bonne nouvelle de cette élection c’est donc la fin très probable des Le Pen.
Cela fait-il de Zemmour le candidat idéal ? Pour ma part, je n’ai jamais adhéré au vieux logiciel ringard de la droite conservatrice qui voudrait nous rappeler comment les années 50 c’était bien. Zemmour et son charisme improbable ne me fait pas particulièrement triper mais, au moins, il bouge, il bosse, il argumente, il dit et contredit et on aimerait bien le voir tacler Macron lors d’un débat présidentiel… pour faire oublier une Marine Le Pen qui ne représente que la politique du terrain vague, l’héritage par le rien, l’arrogance du vide, le flou comme ligne politique, l’indécision maquillée en stratégie, le « ni fait, ni à faire » comme disent les plus de 80 ans… Pour ma part, je voterai Zemmour, par pragmatisme et non par adhésion, sans réel enthousiasme mais aussi parce que je sais que ça ne prendra que 10 minutes (le temps du vote) de mon précieux temps désormais dédié à de fructueux projets résilients.
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