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Beaucoup sont obsédés par le risque de retour du fascisme. Mai | Peter Columns

Beaucoup sont obsédés par le risque de retour du fascisme. Mais ça me semble être le fruit d'une incompréhension de notre histoire. Tout ça n'a été qu'un épiphénomène. Nous sommes infiniment plus vastes que les années 30-40 en Allemagne ou en Italie, tout comme nous sommes infiniment plus vastes que l'anti-racisme des cinquante dernières années. Il ne s'agit pas de nous dénaturer et de nous avilir encore avec la construction d'un nouvel "homme nouveau". Il s'agit d'être européens et d'être libres de le rester.

Bien sur, une liberté ne s'échange jamais contre une autre. La nôtre est intimement liée au passé et au devenir des peuples européens. C'est parce que nous avons été forts, que nous sommes libres. Et cette liberté qui résultait de notre force, nous avons fait le choix unique dans l'histoire de la partager avec le reste du monde. Toute autre civilisation en possession de notre force n'aurait jamais eu cette bienveillance, et celle-ci reste encore aujourd'hui sans la moindre réciproque.

Les enjeux sont très différents de ce que l'on peut nous vendre. Ceux qui s'opposent au regain d'identité et de force chez les peuples européens s'opposent surtout au socle de la liberté. Et ce serait un contre-sens que de faire de cette quête de force un retour aux années 30, l'antithèse de cette liberté. La force retrouvée grâce à l'identitarisme doit être mise au service de notre essence et rien d'autre. Celle de peuples épris de liberté et de raison, curieux et esthètes, sages et cléments dans l'usage de la coercition.