Une critique assez injuste du libéralisme politique est qu'il | Peter Columns

Une critique assez injuste du libéralisme politique est qu'il créerait un morcellement perpétuel. Dans les faits, le libéralisme ne créé pas de la division mais de l'unité. Il permet d'aboutir rapidement au système le plus efficace et de faire péricliter tout le reste, en mettant chacun face à ses responsabilités. S'il y a subdivision et diversification, c'est uniquement pour mieux sélectionner ensuite.

Le libéralisme politique appliqué à la France fragmenterait le territoire, oui, mais uniquement pour mieux le reconstituer sur des bases saines. Inscrire dans la constitution le droit au séparatisme pourrait devenir un contre pouvoir essentiel, qui permette à l'Etat de se régénérer constamment. Si un cancer venait à ronger à nouveau notre territoire, ce mécanisme pourrait être une bonne partie du vaccin.

La division vient plutôt de tous ces interminables débats qui ne sont jamais tranchés. Dans le libéralisme politique, celui qui prend position pour une idée, vit avec l'idée en question, ce qui réduit déjà considérablement les clivages possibles.