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L'imâm Al-Albâniyy – qu'Allah lui fasse miséricorde – fut inte | La Sounnah

L'imâm Al-Albâniyy – qu'Allah lui fasse miséricorde – fut interrogé : que pensez-vous de ceux qui disent : « nous prenons la science de ceux qui sont sur le terrain, car Al-Albâniyy est juste un savant du hadith, il ne connaît pas l'actualité dans laquelle nous vivons ? »

Il – qu'Allah lui fasse miséricorde – a dit : « Il est vrai qu'al-Albâniy, Ibn Bâz et d'autres savants ne savent pas manier une arme. Cependant, ne connaissent-ils pas les règles du jihâd ? Qu'est-ce que cette parole ?! Le diable les a séduits et leur a enjolivé leurs fatâwâ qui sont en opposition avec le Corân et la sounnah. Apportez-nous ce que vous appelez la science de l'actualité et apportez-nous un jugement légiféré (religieux) ! Nous leurs disons : Vous êtes peut-être plus savants au sujet de l'actualité, mais l'actualité ne vous apporte aucun jugement légiféré religieux. Le jugement légiféré religieux se prend du Livre d'Allah et de la sounnah de Son Messager (ﷺ).

C'est une argumentation incroyablement malhonnête !!! Les questions lorsqu'elles parviennent de tous les pays de la terre au sujet d'une problématique d'actualité, est-ce que le savant connaît cette problématique ? Non, mais celui qui interroge lui décrit la problématique telle qu'elle s'est produite. Pourquoi ne déduit-il pas le jugement de cet événement lui-même et pourquoi interroge-t-il un savant ? Ce n'est pas possible. Plutôt, même si le savant ne connaît pas cet événement, il connaît le jugement de cet événement. »

La deuxième ambiguïté : [Les savants] ne s'intéressent pas à la cause des musulmans :

Cheikh al-Albâniyy – qu'Allah lui fasse miséricorde – fut interrogé : certains opposants vous reprochent de ne pas donner d’importance à la cause des musulmans à notre époque. Il répondit :

Mon opinion concernant ce discours est qu'il ne peut provenir que de l'un de ces deux hommes : soit un ennemi envieux, soit un ami ignorant.

Nous nous acquittons d'un devoir dont personne ne s'est encore acquitté à notre époque. Et ce devoir ne laisse aucun temps à l'individu afin qu'il puisse s'occuper d'autres devoirs, parmi ceux cités dans ta question, comme rédiger sur la question palestinienne, sur l'athéisme, sur la laïcité et sur le jihâd.

Aussi, nous disons : ceux qui appellent à ce dont tu parles dans ta question ne s'occupent pas de la purification (du dogme) et de l'éducation. Plutôt, ils s'occupent de choses secondaires et se sont détournés de l'accomplissement de ce devoir prioritaire.

Autrement dit, beaucoup de ceux qui appellent au jihâd – et qui le vivent dans certains pays – et qui n'ont pas fait le jihâd consistant à rectifier leurs croyances et à purifier leurs mœurs... Je dis : Quel bénéfice le musulman peut-il tirer du jihâd dans le sentier d'Allah si sa croyance est en ruine ?

Que pensez-vous d'un homme comme moi, qui appelle les gens à l'adoration d'Allah Seul sans associer à Lui, au suivisme pur de son Prophète (ﷺ) et à ne pas dévier de sa sounnah ? Et j'ai certes accompagné cela d'effort et de patience, dans la purification des hadiths et de la sounnah de ce qui fut y introduit. Peut-on dire après cela que je ne donne aucune importance à la cause des musulmans et au jihâd dans le sentier d'Allah ? J'ai la conviction que le jihâd ne peut se réaliser qu'avec une préparation véritable et authentique. »

[Source : Ad-dourar adh-dhahabiyyah fi oussouli wa manhaji ad-da'wati as-salafiyyah page 60 -63 par le cheik Hasan al-'Irâqiyy (préfacé par cheikh Salih ibn Sa'd as-Souhaymi et cheikh 'Oubayd al-Jâbiriyy)]

Traduit par 'Abdillah Abi Khouzaymah