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Quelques ambiguïtés autour des savants La première : « les | La Sounnah

Quelques ambiguïtés autour des savants

La première : « les savants n'ont pas connaissance de l'actualité (Fiqh al-Wâqi') »

Avant de répondre à cette ambiguïté et de dévoiler ce qu'elle cache, il est impératif d'attirer l'attention sur certaines choses importantes :

1- Le jugement d'une chose est tributaire de la représentation qui est faite de cette chose ; il n'est possible d’émettre un jugement sur une affaire ou sur un événement se produisant à un endroit bien précis qu'en ayant une représentation complète et détaillée de cet évènement. Et cela peut se réaliser de deux façons :

La première : en vivant directement cet événement ou cette situation sur place, ou en voyant l'événement qui se produit.

Deuxièmement : par l'intermédiaire des informations transmises par les dignes de confiance soucieux de rapporter les événements avec précision.

2- Connaître l'actualité ne signifie pas connaître le jugement légiféré. En effet, un événement est connu par tous ceux qui le vivent, même s'ils font partie des plus ignorants parmi les gens. En revanche, qui connaît le jugement légiféré ? Il ne fait aucun doute qu'il s'agit des savants du Corân et de la sounnah.

Cette ambiguïté s'est répandue chez les jeunes en particuliers pour plusieurs raisons, parmi lesquelles : l'apparition de certains envieux qui jalousent les savants et trompent les jeunes en leur faisant croire que les savants ne sont bons qu'à écrire des commentaires et des livres, qu'ils ne connaissent pas l'actualité. Ils prétendent donc qu'ils comblent le manquement présent chez le savants.

Et également, avec l'apparition de certains obsédés des revues, des journaux, des statistiques et des chiffres, au point de s'imaginer qu'il s'agit d'une science. Ils ont ainsi perturbé les jeunes jusqu'à ce qu'ils désertent les assises de science.

Le cheikh Sadlân a exposé à travers un propos que la méthodologie des pieux prédécesseurs était de ne pas sortir du cadre des paroles des savants, il dit : « Il nous est obligatoire de cheminer sur la voie des pieux prédécesseurs dans le respect des savants. Et cela, même lorsque l'individu croit déceler un intérêt plus grand que celui qui a été mis en avant lorsque les savants ont parlé. Il doit observer le silence, se taire et ne pas s'opposer à celui qui est plus savant que lui. Ibn 'Abbâs – qu'Allah l'agrée - lorsqu'on lui demanda : « Pourquoi ne parles-tu pas en présence de 'Omar – qu'Allah l'agrée ? » Il répondit : « Il ne m'appartient pas de parler en présence des érudits. »

Il en est de même pour ibn 'Omar, Ibn Mas'oûd, et d'autres parmi les Compagnons. Ils respectaient leurs érudits, alors qu'aujourd'hui tu peux voir des gens mépriser et rabaisser les savants. Nous disons que cela ne peut provenir d'un étudiant en science. »

Et cheikh Sâlih al-Fawzân – qu'Allah le préserve – a dit : « Amoindrir le rang des savants, à cause d'une erreur commise par l'un d'eux suite à un effort de réflexion est la voie des adeptes de l'innovation et cela fait partie des stratégies des ennemis de l'islâm afin de semer le doute sur l'islâm, de susciter l'animosité entre les musulmans, de créer une scission entre la communauté contemporaine et les pieux prédécesseurs et de provoquer la division entre les jeunes. »

Quelques paroles de savants au sujet du « Fiqh al-Wâqi' (la science de l'actualité) »

Cheikh Sâlih al-Fawzân – qu'Allah le préserve – dit au sujet de Fiqh al-Wâqi' : « Parmi les choses difficiles, il y a de devoir expliqué une chose qui est déjà claire en elle-même. En effet, la science requise et encouragée religieusement est la science qui se trouve dans le Corân et la sounnah [...] La science pour ceux-là – les adeptes des partis sectaires – consiste à s'occuper des affaires politiques, de l'agitation politique, de donner de l'intérêt à cela et d'y consacrer son temps. Quant à la science des jugements religieux, ils appellent ça « la science des broutilles », « la science des lochies et des menstrues » afin de la ternir et de pousser les gens à s'en éloigner et à ne plus s'en occuper. »