2022-06-23 12:43:05
Cheikh 'Abd As-Salam Ash-Shuwayer :
« Ô toi, le bienheureux, veille à comprendre et à apprendre la parole d’Allah. Médite sur le sens de Sa parole, car celui qui lit la parole d’Allah et comprend les sens qu’elle renferme, la mention de sa langue vient corroborer la mention de son cœur. La mention (dhikr) émane alors conjointement de la langue et du cœur.
La récompense de celui qui lit : {
La louange revient à Allah. Le Tout Miséricordieux, Le Très Miséricordieux.} [Sourate al Fatiha] et ne comprend pas le sens de ces versets se distingue de la récompense de celui qui lit ces versets et maîtrise la signification de la louange, le sens de l’Unicité dans la Seigneurie, et le sens qu’implique le fait qu’Allah soit Le Maître de l’univers, ainsi que la signification du nom “Le Tout Miséricordieux” et du nom “Le Très Miséricordieux”.
Puis lorsqu’il parvient au verset : {
C’est Toi [Seul] que nous adorons, et c’est de Toi [Seul] dont nous implorons le secours.}, il médite le sens de cette parole au sujet de laquelle des pamphlets entiers ont été rédigés tels que le livre d’ibn Al-Qayyim “Madarij As-Salakin”, et avant lui le livre d’Abi Ishaq Abi Isma’il Al’Ansari, ces livres ont été écrits afin d’expliquer et clarifier le positionnement des gens et leur attachement au verset : {
C’est Toi que nous adorons et c’est Toi [Seul] dont nous implorons le secours.}
Dans le verset : {
C’est Toi [Seul]que nous adorons et c’est de Toi [Seul] dont nous implorons le secours.}, le complément a été placé avant le verbe et son sujet, ce qui implique la restriction. Tu dis donc : “Ô mon Seigneur, je ne demande le secours à nul autre que Toi, et je n’adore nul autre que Toi.”
{
C’est Toi [Seul] que nous adorons} implique le parachèvement du Tawhid, quant à {
Et c’est de Toi [Seul] dont nous implorons le secours.}, cette parole implique le parachèvement du sentiment de certitude envers Allah.
Médite donc, et qui parmi nous médite ces versets….
Les gens se distinguent les uns des autres quant à la lecture du Livre d’Allah ; plus l’individu aura de science, plus sa récompense sera complète. L’adoration du savant a une récompense auprès d’Allah supérieure à celle du serviteur, et la lecture du Quran constitue un acte d’adoration, tu dois donc, ô toi le bienheureux, veiller à comprendre la parole d’Allah. (ndt : pour obtenir la récompense du savant).
Et sache que tu ne pourras jamais acquérir la compréhension de l’ensemble (totalité) des sens que renferment (impliquent) la parole d’Allah, car le Livre d’Allah ne cesse d’étonner. »
Traduction : Na’ima Umm Talhah
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