2021-12-06 10:25:29
Texte de Mathilde en résistance côté Bretagne.
Je pose son message, long mais riche, ici pour ceux qui auront l'envie...
CINQUIEME APPEL A DESCOLARISATIONJe regarde nos écoles et je continue à pleurer.
L’Histoire retiendra – j’en suis persuadée – les cercles sur le sol et les barres métalliques dans les cours de récréation pour parquer les enfants, les mains rougies et cloquées des gosses par les frénétiques lavages de mains quotidiens, le gel hydro-alcoolique badigeonné sur les mains de nos mômes qui sucent encore leur pouce, les rationnements en eau pour ne pas avoir à désinfecter les robinets des toilettes, les ordres de ne pas se toucher sauf avec le pied, les traits au sol pour séparer les groupes classes, et tous ces visages masqués pour certains jusqu’à 10 heures quasi d’affilée, sous la pluie comme sous le cagnard, en classe comme sur les terrains de sport, et les réprimandes, humiliations et mots dans le cahier pour cause de masque sous le nez et (n’ayons pas peur des mots !) de mise en danger de la vie d’autrui. Mais ça c’est pour le visible. Car pour l’invisible, ça se passe dans la tête des enfants… Et là, a priori, tout le monde s’en fout. Freud, connais pas. La pédopsychiatrie, connais pas. Les neurosciences, connais pas.
Comment ces gens ont-ils pu à ce point mettre leur cerveau de côté ? Comment peut-on à ce point faire mal à toute une génération d’enfants et d’adolescents pour RIEN ? Car, faut-il le rappeler, nous parlons ici d’une parenthèse « virale » absolument minuscule. Nous parlons ici d’une parenthèse « virale » extrêmement peu létale. Et surtout, nous parlons ici d’une parenthèse « virale » qui ne touche absolument pas les enfants. Nous parlons donc ici d’un affolement totalement disproportionné. Le vrai problème, c’est que, si l’affolement du début était peut-être légitime, il ne l’était déjà plus du tout en novembre 2020, au moment où on a masqué les enfants du primaire, ni même en septembre 2020, au moment où on a masqué les collégiens et les lycéens. A ce moment là, tous les constats étaient déjà posés. Le vrai problème, c’est que nous sommes en décembre 2021. Qu’après le masque, il y a eu cet immonde chantage à l’injection pour les 12-17 ans (qui n’a évidemment rien changé au masque) et que nous sommes maintenant dans le champ de l’horreur absolue qui va bientôt toucher les 5-11 ans. Et après l’injection, qu’y aura-t-il ?
Alors, vous qui me lisez, vous savez pertinemment que l’école n’est plus l’école, que nous sommes dans une situation totalement inédite de souffrance infligée depuis maintenant plus d’un an à plus de dix millions d’enfants et d’adolescents par des adultes – les enseignants – qui, soit par peur infondée, soit par conformisme, soit par lâcheté, ont décidé d’obéir à des ordres totalement dingues. Et que cette parenthèse dans laquelle on nous a jetés ne semble pas vouloir se refermer.
Avec mon compagnon, nous avons déscolarisé notre fille de 6 ans (aujourd’hui, 7 ans) le 2 novembre 2020.
Alors, certes, cela s’est fait au prix d’une réorganisation de nos vies. Mais cela s’est fait.
Alors, certes, cela s’est fait au prix d’un chamboulement du quotidien de notre fille. Mais cela s’est fait.
Alors certes, cela s’est fait au prix d’un deuil de l’institution « école » que nous aimions tant. Mais cela s’est fait.
Notre fille n’a strictement rien perdu. Elle a au contraire tout gagné. Elle a gagné de nouvelles amitiés et n’a rien perdu des anciennes. Elle a gagné de nouvelles relations avec ses parents et n’a rien perdu des anciennes. Elle a gagné une nouvelle vision de ce que c’est que l’« école » et le plaisir d’apprendre, en liberté et pour elle-même. Et surtout, elle n’a jamais été mise en contact avec cette atmosphère totalement mortifère du collectif masqué. Car quel plaisir un enfant peut-il avoir d’échanger et de jouer avec d’autres enfants dont il ne voit ni le visage ni les émotions ? Quel gain un enfant peut-il ressortir d’un enseignement donné par un « enseignant » dont il ne voit ni le visage ni les émotions ? A-t-on à ce point perdu notre bon sens et
2.2K views07:25
F
