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PUTRADA EKĀDAŚĪ Les dix Viśvadévas accordèrent au Roi Sukétum | BMF Ekadashi

PUTRADA EKĀDAŚĪ

Les dix Viśvadévas accordèrent au Roi Sukétumān la faveur d’avoir un fils. (Bhavishya Purāṇa)

-Śrī Nārāyaṇa la personnalité originelle, est la déité que l’on doit adorer; ce jour sacré détruit tous les péchés et nous élève jusqu’à la demeure spirituelle.

-Les bienfaits obtenus :
Śrī Hari réalise tous les désirs et accorde la perfection absolue à Ses fidèles dévots, en les rendant célèbres et érudits.

Un jour, dans le royaume de Bhadrāvati, le roi Sukétumān et la reine Śaibyā étaient en grande détresse. Ils n’avaient pas de fils pour perpétuer leur dynastie, ni personne pour leur offrir tarpaṇa (les oblations d’eau destinées aux ancêtres), quand ils viendraient à mourir.

Leur misère mutuelle leur faisait penser que l’oblation aux ancêtres, était aussi imbuvable que de l’eau bouillie. Ni les ministres, ni les amis, ni même ceux qu’ils aimaient ne pouvaient les réconforter; les éléphants, les chevaux, l’infanterie n’étaient pas une consolation pour eux.

On dit que sans un fils un mariage est gâché. Pour un chef de famille, son cœur et sa splendide maison, demeurent vides et malheureux. Privé de fils, un homme ne peut liquider les dettes qu’il a contractées auprès de ses ancêtres, des dévas et des autres humains. Par conséquent, tout homme marié devrait faire tout son possible pour engendrer un fils.

- Un fils témoigne des activités pieuses qu’un homme a accomplies dans cent de ses vies antérieures, et une telle personne jouit d’une longue vie dans ce monde ainsi que d’une bonne santé et d’une grande richesse.

- Avoir des fils et des petits-fils dans cette vie est la preuve qu’une personne a vénéré Śrī Viṣṇu dans le passé. La grande bénédiction que représentent le fait d’avoir des fils, de l’argent, une grande intelligence ne peut s’obtenir qu’en vénérant Śrī Kṛṣṇa, Dieu, la Personne Suprême.

La détresse du Roi :
- Le Roi ne connaissait pas la paix. Il était anxieux jour et nuit et jusque dans ses rêves. En proie à une angoisse constante, le roi Sukétumān décida de mettre fin à ses souffrances en se suicidant. Mais il comprit que le suicide condamne l’homme aux tourments infernaux de la renaissance, aussi abandonna-t-il cette idée.

- Voyant qu’il s’autodétruisait progressivement, consummé par cette angoisse de n’avoir pas de fils, le roi, pour finir, monta son cheval et se rendit seul dans la forêt profonde. Les prêtres et les brāhmaṇas eux-mêmes ignoraient où il était allé. Dans cette forêt, le roi Sukétumān errait sans but, voyant des figues, des dates, des jacquiers, des bakula, etc …

- Il vit des cerfs, des tigres, des sangliers, des lions, des singes, des serpents, d’énormes éléphants, des léopards, des chacals et des hippopotames. Tout cela lui rappelait la ménagerie de son palais.

- À midi, le roi commença à ressentir la fatigue. La faim et la soif le tourmentaient. Il pensa : “Quelles actions pécheresses ont pu faire en sorte que je suis maintenant forcé de souffrir de cette façon, la gorge sèche et brûlante, l’estomac vide et gargouillant ? J’ai fait plaisir aux dévas en leur offrant de nombreux feux de sacrifice et en les vénérant. J’ai également fait don de nombreux présents et douceurs à tous les brāhmaṇas qui les méritaient et j’ai pris soin de mes sujets comme s’ils avaient été mes propres enfants.

- Alors, pourquoi est-ce que je souffre ainsi ? Quels péchés inconnus ont porté de tels fruits et m’affligent de cette atroce manière ?
Absorbé dans ses pensées, le roi Sukétumān poursuivait son chemin avec difficulté et enfin, grâce aux bienfaits que lui avaient valus ses actes de piété, il arriva près d’un étang orné de beaux lotus et qui ressemblait au lac Mānasarova.

Il était plein de plantes aquatiques, de crocodiles et de nombreuses variétés de poissons, et embelli de maintes variétés de lys et de lotus. Les beaux lotus s’étaient ouverts au soleil et des cygnes, des grues et des canards nageaient joyeusement dans ses eaux.