2021-05-09 20:51:15
a donné un fond de commerce et j’ai commencé à exporter du maïs du nord vers le sud. Dieu étant avec moi, ça a très bien marché. Et de ce fait, j'ai ouvert plusieurs succursales a Abomey, Allada et Porto-Novo. Mon mari m'a beaucoup soutenu puisque je ne partais jamais avec les enfants. Avec le bénéfice, nous avons acheté plusieurs terrains que nous avons construit et mis en location à Akassato et Glo Djigbé. Ce sont entre autres des appartements et des magasins et boutiques. Chaque matin, mon mari me bénissait, ainsi que nos enfants. Je l'ai aidé à acheter un plus grand champs. Maintenant, il emploie des jeune du village et ça marche vraiment bien pour lui. Nous avons eu des jumeaux il y a un deux. Nous les avons nommé Isaiah et Isaïe. Et je suis encore enceinte. Ne me regardez pas comme ça. Je suis mariée et les moyens ne manquent pas pour prendre soin de notre progéniture. Et franchement, tant que Dieu me bénit, je ne prendrai pas de méthode contraceptive. Parce que tous ceux qui m'ont un jour traité d'infertile doivent voir que je suis abondamment fertile.
Actuellement, ma petite famille et moi sommes venues à Cotonou pour les achats de fin d’année. La bonne nouvelle, c'est que Coffi a acheté une voiture, pas aussi belle que celle de Yannick dans le temps, mais tant que ça nous transporte d’un bout à l'autre, nous sommes heureux.
Mon mari m'a abandonnée avec les enfants pour aller faire la révision de la voiture. Il nous rejoindra au restau dans quelques minutes avant que nous ne finissions les courses. Je me dirige vers le restau, mes enfants autour de moi quand quelqu’un appelle mon nom. Je me retourne pour tomber sur le regard incrédule de Yannick. J'ai même eu du mal à le reconnaitre. c'est son sourire à fossette qui m'a aidé
Yannick : Rita ? C'est bien toi ?
Moi : (souriante, serrant mes enfants contre moi) Bonjour Yannick.
Je le regarde et j'ai vraiment pitié de ce qu’il est devenu. Il n'a plus responsable n du Yannick tout beau qui se croyait le plus beau du monde. Il n'avait plus que la peau sur les os. Ses yeux étaient cernés et ses vêtements flottaient sur lui. Le monde est vraiment étrange. Qui aurait cru que Yannick ZOZO, serait ce qu’il est aujourd’hui ? Il regarde mes enfants, puis moi. Son sourire est triste, comme s’il allait chialer.
Yannick : Waooh, tu vis ? Ça fait quoi ? Cinq ans ? Tu es encore plus belle qu’avant.
Seth : Maman, c’est qui le monsieur ?
Moi : C'est Yannick.
Shiloh : maman, on dit toujours monsieur devant le nom d'un grand. N’est-ce pas Saül ? C'est le maitre qui l'a dit.
Saül : wep, ça c'est vrai.
Moi : on ne dit pas wep. Bon ,ce n'est pas tout mais il faut qu’on y aille. Ravie de t'avoir revue Yannick.
Yannick : ce sont tous les tiens ?
Moi : (fière de moi) oui. Des triplets et des jumeaux.
Yannick : Waoooh ! Ils sont charmants. Tu n'as pas chômé. Cinq enfants en cinq ans ! Qui te presse ? C'est lui ?
Moi : En même temps je devais rattraper les dix ans que j'ai perdu. Et le sixième et en route. C'est le bonheur total, je t’assure.
Yannick : waooo ! Tu es plus belle que dans mes souvenirs. La grossesse te va bien. Dis, On pourrait prendre un verre ensemble ? Je t’invite, les enfants aussi. S'il te plait.
Moi : non, je n’ai pas de temps pour un verre. Mon mari doit nous retrouver au restau tout à l’heure. Merci quand même. Je dois y aller.
Yannick : Rita (regard plein d’envie) je…
Shiloh : Mon papa d'amour !
Coffi : C'est qui la femme de son papa ?
Shiloh : C'est moiiiiii !
Elle se décolle de moi et fonce sur son papa qui la réceptionne dans ses bras en l'embrassant tendrement. Puis, il vient vers nous, me prend dans ses bras et m’embrasse aussi avant de se tourner vers Yannick qui nous regarde, jaloux.
Moi : regard qui j'ai rencontré.
Seth : papa, il s'appelle Yannick. C'est maman qui me l'a dit.
Shiloh : Monsieur Yannick on dit Seth. N’est-ce pas Saül ?
Saül : Wep, c'est ça.
Isaiaha : Papa, yaourt Yaya…(papa, Isaiah veut du yaourt.
Coffi : J’ai compris mon grand. On y va mon amour ? La journée ne fait que commencer.
Je salue Yannick avec sourire avan
75 viewsYves Le Capo, 17:51