Le 12 décembre prochain, la Nouvelle-Calédonie sera amenée, po | Marion Maréchal
Le 12 décembre prochain, la Nouvelle-Calédonie sera amenée, pour la 4ème fois de son histoire, à voter pour choisir son avenir: l’indépendance ou la France. Je partage avec vous quelques extraits de la tribune de Guillaume Perrault à ce sujet:
“Mais qu'attend le président de la République pour exprimer de nouveau solennellement son espoir que la Nouvelle-Calédonie choisisse de rester française lors du référendum d'autodétermination du 12 décembre? Ne serait-il pas justifié que le premier ministre rappelle les efforts de la mère patrie sur place, singulièrement depuis les accords de Matignon (1988), et les dangers que les convoitises de la Chine feraient peser sur une Nouvelle-Calédonie souveraine ?
[…]
Pourquoi l'Australie ménagerait-elle un pays qui, à ses yeux, n'est même plus capable d'exprimer la volonté de conserver ce territoire d'outre-mer et de réchauffer le cœur des électeurs néo-calédoniens disposés à l'aimer?
On perdrait beaucoup à un divorce, tant en métropole qu'en Nouvelle-Calédonie. La France serait plus petite, plus quelconque, sans ce territoire splendide du Pacifique, français depuis 1853, grand comme deux fois la Corse et peuplé de 270.000 habitants. La Nouvelle-Calédonie indépendante, elle, prise en tenaille entre les deux mastodontes qui se disputent la suprématie de la région, n'aurait le choix qu'entre l'allégeance à Washington et l'inféodation à Washington et l'inféodation à Pékin.
Un esprit chagrin pourrait donc voir dans ces référendums incessants un acharnement à obtenir un «oui» à l'indépendance de guerre lasse. De fait, l'avance des loyalistes s'effrite dangereusement. […]”
https://www.lefigaro.fr/vox/medias/la-semaine-du-figarovox-la-nouvelle-caledonie-a-besoin-d-entendre-que-nous-desirons-qu-elle-reste-francaise-20211002
