C'est mon rêve d'être, tous les jours, un "loser" comme ce lundi à Amiens. Par nos demandes, le chef de l’État aura rencontré, à Amiens, des ex-Whirlpool, des auxiliaires de vie, des sages-femmes. Et nous l'aurons interpellé sur les accompagnantes d'enfants en situation de handicap et les travailleurs qui prennent le train le matin. Des actes suivront-ils, derrière ? J'en doute. Mais quelle est ma mission ? Rendre visible les plus invisibles. Faire exister "ceux qui ne sont rien".
Alors, moi qui suis plus habitué à porter ces causes dans le désert, dans l'indifférence des macronistes, j'ignore si de cette journée je sors "loser" ou "winner".
Mon souhait, mon espoir, c'est que "ces femmes et ces hommes sur qui le pays repose tout entier" en sortent vainqueurs, elles, eux. On n'y est pas encore, loin de là. Mais je ressens une fierté à faire, quand je le peux, ma part de combat.
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