2020-04-23 20:54:48
Intervention du Président de la République à l'issue du Conseil Européen - Jeudi 23 avril 2020
Méthodologie commune pour avancer dans la crise
Présentation par la Commission de lignes communes pour les prochaines étapes :
nécessité d'une approche progressive et graduelle,
commencer par les réouvertures des écoles,
évaluation prudente et constante, approche coordonnée sur les frontières (notamment extérieures),
application mobile pour le traçage dans le respect des règles européennes et de l'anonymat
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Le travail qui est aujourd'hui celui du gouvernement Français s'inscrit bien dans le cadre et en cohérence avec ces lignes communes. Ce qui est à mes yeux une source de confiance et de confort, car il est important que nous soyons en ligne avec nos partenaires et que nous nous inscrivions dans cette cohérence européenne".
Autres sujets et initiatives communes
Afrique : volonté d'avancer ensemble, signature avec plusieurs dirigeants africains et européens d'une initiative en 4 axes qui est fortement soutenue par l'UE.
Diagnostics, traitements, vaccins : travail en profondeur avec OMS, fonds thématiques, fondations et organisations publiques et privées ;
lancement demain (24/04) d'une initiative avec l'OMS suivie d'une conférence de financement de l'initiative le 4.05.
Souveraineté et solidarité européennes Souveraineté européenne : autonomie économique et industrielle européenne est un sujet sur lequel la France s'est engagée depuis 3 ans (numérique, écologie, industrie), et un consensus est en train de se forger à la lumière de cette crise pour
renforcer l'autonomie stratégique européenne pour réduire notre dépendance à l'égard du reste du monde, et renforcer notre capacité de production sanitaire.
Demande d'une analyse à la Commission européenne pour nous permettre de réorganiser les chaînes de production et les réorienter à l'échelle européenne, pour réduire notre dépendance au reste du monde
Solidarité européenne : crise touche sévèrement les pays européens, des plans d'urgence ont été mis en oeuvre en mobilisant des sommes massives.
Les réponses sont asymétriques et l'engagement des Etats n'est pas le même.
Il faut corriger cette asymétrie qui peut mettre en danger la cohérence de la zone euro et l'unité du marché unique.
Il faut être vigilant à la solidité et l'unité de l'Union européenne : pendant plusieurs mois il nous faudra être en résistance (résilience) et soutenir des secteurs de notre économie qui ne pourront pas repartir immédiatement. Il s'agira ensuite de bâtir un plan de relance : de la demande comme de l'offre.
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Au niveau de l'Union européenne, le choc que nous sommes en train de subir est de 5 à 10% du PIB européen. C'est sans précédent."
Compte tenu de la magnitude de ce choc il nous faut une
réponse solidaire, organisée et forte : il a été demandé à la Commission d'y travailler pour en définir les montants, les secteurs prioritaires et les mécanismes.
La France défend une position extrêmement claire en la matière :
il faut décider le plus tôt possible les réponses les plus fortes possibles.
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Sur le plan monétaire nous avons su répondre tôt à nos besoins, il nous faut pour les phases à venir (celle de la résistance et celle de la relance) sur le plan budgétaire décider tôt et fort."
Une capacité commune d'endettement pour financer cette réponse : c'est un changement complet du fonctionnement budgétaire européen actuel.
Transferts budgétaires vers les régions et les secteurs les plus touchés.
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C'est à ces conditions que nous pourrons préserver l'unité du marché européen".
3 mesures ont été actées par l'ECOFIN pour 500mds€ Refinancement par la Commission des mécanismes de chômage partiel décidés par les pays,
Prêts de longs termes par la BEI
Mise en oeuvre du Mécanisme européen de stabilité sans activation des formalités habituelles
Mise en oeuvre au 1er juin.
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