2017-01-15 19:15:48
Monsieur le Premier Ministre Mahammed Boun Abdallah DIONNE a présidé le jeudi 27 octobre 2016, au Grand Théâtre, la Cérémonie d’Ouverture de la 3ème Edition des Débats du Monde Afrique sur le thème : « LE DEFI DE LA FORMATION SUPERIEURE EN AFRIQUE DE L’OUEST : INFORMER, ORIENTER, INSPIRER ».
L’intégralité du discours prononcé à cette occasion
Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche,
Monsieur le Président du Directoire du journal le monde,
Messieurs les Recteurs,
Mesdames, Messieurs les Directeurs généraux, Directeurs et chefs de services,
Mesdames, Messieurs les professeurs,
Mesdames, Messieurs les conférenciers,
Mesdames, Messieurs les invités en vos noms, titres et qualités,
Chères étudiantes, chers étudiants,
Mesdames, Messieurs,
C’est avec un réel plaisir que je me retrouve aujourd’hui parmi vous, pour présider la cérémonie d’ouverture de la troisième édition des « Débats du Journal le Monde Afrique », sur le thème « Le défi de la formation supérieure en Afrique de l’Ouest : informer, orienter, inspirer ».
Je voudrais, tout d’abord, exprimer mes vifs remerciements à Monsieur Louis DREYFUS, Président du Directoire et à l’ensemble de ses collaborateurs d’avoir bien voulu porter leur choix sur notre capitale, Dakar, pour débattre des grands enjeux de l’orientation, de la formation et de l’accès à l’emploi des jeunes africains de l’ouest.
Je voudrais, aussi, souhaiter la bienvenue à nos distingués hôtes, venus de l’Afrique de l’Ouest, de l’Europe et d’ailleurs, pour partager « leurs expériences, leurs idées et leurs projets innovants contribuant à améliorer non seulement l’accès des jeunes à une éducation de qualité, mais également à la pertinence de leur orientation et de leurs choix socioprofessionnel ».
Mesdames, messieurs,
Est-il encore besoin d’expliquer aux experts que vous êtes à quel point l’éducation et la formation constituent les véritables leviers de développement pour le continent africain ?
En organisant ces débats avec la participation d’intervenants de haut niveau (ministres, recteurs, universitaires, directeurs de grandes écoles, entrepreneurs, journalistes, artistes, bref tous les intelligences de la société), venus de toute l’Afrique francophone, d’Europe et du reste du monde, vous répondez à un besoin réel de notre continent.
La présence de ces éminentes personnalités constitue, à n’en point douter, un gage de succès de vos travaux.
Monsieur le Président du Directoire du monde,
Mesdames, Messieurs,
Comme vous le savez, les défis de l’enseignement supérieur en Afrique sont multiples et multiformes. Mais sans nul doute, un des défis le plus pertinent aujourd’hui est d’assurer l’adéquation entre la formation et les besoins de l’économie pour une employabilité des jeunes demandeurs d’emplois et leur insertion dans les secteurs prioritaires du développement de nos pays.
En effet, dans le contexte de l’économie du savoir, j’allais dire de l’économie de la créativité, l’Afrique a besoin d’une masse critique de ressources humaines qualifiées dans les secteurs clefs.
Ce sont ces ressources humaines bien formées qui peuvent permettre à notre continent de relever les défis prioritaires du développement comme l’agriculture résiliente et moderne capable de garantir la sécurité alimentaire, l’accès aux services énergétiques, le développement des énergies propres, la construction de systèmes de santé performants, la création d’entreprises innovantes, créatrices d’emplois et génératrices de richesses.
Pour disposer de ces ressources humaines de qualité capables de contribuer à la croissance et à l’émergence économique, il est nécessaire que l’on opère les ruptures indispensables pour ouvrir des perspectives nouvelles permettant un développement d’un système d’enseignement et de formation performant, qui promeut l’excellence.
Mesdames, Messieurs,
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