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1. Le monde réel, c'est pas une série Netflix : il n'y a pas l | DNA - Demain Nous Appartient

1. Le monde réel, c'est pas une série Netflix : il n'y a pas les bons d'un côté, et les méchants de l'autre. Les racines du conflit #UkraineRussie sont anciennes et complexes et ne peuvent se résumer à la narration binaire qu'en font aujourd'hui les médias.

2. En déclenchant la guerre, la Russie entend porter un coup d'arrêt aux velléités d'extension de l'#OTAN en Europe de l'Est, à l'instar des USA qui n'hésitèrent pas, eux-aussi, à brandir la menace nucléaire pour empêcher l'installation de missiles soviétiques à Cuba en 1962.

3. À cela s'ajoute évidemment la question des républiques séparatistes pro-russes du #Donbass, de la Crimée, du non-respect des accords de Minsk et de la volonté de l'Ukraine de garantir sa souveraineté et son intégrité territoriale en se rapprochant de l'Occident.

4. Il s'agit donc là d'un conflit régional aux implications continentales puisque l'#Ukraine est un État pivot dont le basculement dans le camp occidental achèverait de briser l'équilibre post-guerre froide entre l'#OTAN et la #Russie. Et cela, la Russie ne l'acceptera jamais.

5. En multipliant les sanctions contre la Russie et en envoyant des armes à l'Ukraine au lieu de privilégier la diplomatie, le camp occidental joue l'escalade et ne peut que provoquer l'enlisement sanglant du conflit dont l'Ukraine, puis l'#Europe, seront les premières victimes.

6. La Russie est une puissance #nucléaire. Du point de vue militaire, l'issue du conflit ne peut qu'être défavorable à l'Ukraine dont les moyens militaires sont bien inférieurs. Continuer de lui envoyer des armes et l'inciter à la guerre totale, c'est l'acculer au désastre.

7. Une désescalade serait pourtant possible : en suspendant sa participation à l'#OTAN et en reprenant son indépendance diplomatique et militaire, la France pourrait envoyer un signal fort et s'ériger comme un partenaire de médiation fiable et crédible entre les belligérants.

8. Mais l'enlisement et l'accroissement des tensions, c'est la stratégie cynique du bloc OTAN-UE qui use de cette crise pour retrouver une légitimité, affaiblir la Russie et accroître son influence sur notre continent à l'heure où son hégémonie est de plus en plus contestée.

9. Cette stratégie s'inscrit aussi dans le contexte du #GreatReset, c'est-à-dire du verrouillage politique et économique des démocraties occidentales entamé depuis deux ans à la faveur de la "crise sanitaire", et théorisé par le World Economic Forum et son président Klaus Schwab.

10. L'architecture de ce néo-totalitarisme occidental repose sur la multiplication de narrations de crises qui permettent à chaque fois de resserrer l'étau sur nos libertés fondamentales, d'accroître le contrôle social de la population et de restreindre la souveraineté des États.

11. C'est pourquoi les élites et médias occidentaux jettent de l'huile sur le feu et interdisent toute nuance dans l'appréciation des évènements. Il ne s'agit pas de trouver une issue à la crise mais de la faire durer et de la conjuguer aux autres pour accélérer leur agenda.

12. Crise sanitaire, crise économique et sociale, crise écologique et désormais crise sécuritaire majeure : voilà la toile de fond narrative de cette nouvelle normalité imposée aux peuples et aux nations, justifiant leur domestication brutale au nom de la sécurité collective.

13. Il est encore temps d'y voir clair, de se méfier de la désinformation et de ne pas céder aux sirènes bellicistes de ceux qui, toujours au nom de la paix, n'ont cessé de semer la mort et la désolation partout où ils sont intervenus (Libye, Irak, Syrie, Serbie, Afghanistan...).