2021-12-08 11:55:24
Jâai hĂ©sitĂ©, par pudeur, avant de savoir si je devais ou non vous raconter ce quâil mâest arrivĂ© hier matin.
Jâai finalement dĂ©cidĂ© de le faire, car jâai la chance dâavoir des soutiens nombreux pour partager mon message et faire en sorte que mon expĂ©rience malheureuse soit utile, quâelle puisse rĂ©veiller le maximum de monde sur ce quâil se passe en France et en Europe.
Ce quâil mâest arrivĂ©, câest ce pourquoi on mâa traitĂ©e de menteuse, de raciste, de fasciste sur le plateau dâHanouna quand je lâai dĂ©noncĂ©. Câest ce que des milliers de Françaises subissent
tous les jours. Ce quâil mâest arrivĂ©, câest ce que je dĂ©nonce et ce pourquoi on me censure.
Hier en rentrant de ma sĂ©ance de sport, jâai manquĂ© vivre le pire. Tout est allĂ© trĂšs vite.
Jâai Ă©tĂ© sĂ©questrĂ©e une demie-heure par un migrant dâorigine Tunisienne qui a cherchĂ© Ă me violer.Il sâest introduit chez moi alors que jâavais mes Ă©couteurs, je ne lâai pas entendu arriver dans mon dos. Tout sâest passĂ© si vite, il a fermĂ© la porte et pris la clĂ© que jâavais mise dans la serrure. Je me suis retrouvĂ©e seule avec cet homme, enfermĂ©e.
Quâest ce que câest long une demie heure avec un fou chez soi, dont vous ignorez tout. Peut-ĂȘtre Ă©tait-il armĂ© ? CamĂ© ?
Je prĂ©cise que ce migrant ne me connaissait pas et ne mâavait pas reconnue. Cela aurait pu vous arriver Ă vous aussi.
Jâai eu Ă©normĂ©ment de chance, jâai rĂ©ussi Ă mâen sortir indemne physiquement mais jâĂ©tais encore terrorisĂ©e par ce quâil venait de se produire et je tremblais en pensant Ă ce quâil aurait pu mâarriver.
Deux heures plus tard, je trouvais la force dâappeler la police et porter plainte contre x pour agression sexuelle.
Je ne souhaite pas me faire plaindre, dâautres ont eu moins de chance que moi. Mais simplement en profiter pour faire passer un message.
Nous avons raison et ce que jâai vĂ©cu hier matin me lâa encore rappelĂ©.Nous ne faisons que dĂ©crire une rĂ©alitĂ© que nous VIVONS dans notre chair et que ceux qui nous traitent de racistes perchĂ©s sur leurs tours dâivoire ne vivront jamais.
Ne les laissez jamais vous dĂ©stabiliser.LâinsĂ©curitĂ© nâest pas quâun sentiment, elle sâintroduit jusque dans nos foyers. On ne peut plus fuir le rĂ©el, il est devant notre porte.
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