"Inspiré par ce témoignage de Liliane sur une hypothyroïdie, je me permets de vous faire part du mien, en ce qui concerne une hyperthyroïdie, cette fois.
Je suis né en 1973, j’ai 50 ans aujourd’hui.
En juin 2008, à 35 ans, je consulte pour cause de fatigue inexpliquée et on me diagnostique une hyperthyroïdie, précisément une hyperthyroïdie auto-immune appelée « maladie de Basedow.»
Après quelques mois de traitement (Néomercazole et Lévothyrox) on me dit qu’ « il faut penser à l’ablation. »
Je demande pourquoi, on me répond : « c’est le protocole ; c’est vraiment rien comme opération. »
Je comprends bien que ce n’est rien pour le chirurgien mais par contre pour moi, c’est ma thyroïde qu’on veut enlever, et donc non, ça n’est pas rien !
Je refuse donc l’ablation, sous prétexte de l’argument suivant : tant que ma thyroïde est là, elle peut guérir, alors que quand elle ne sera pas là, elle ne le pourra plus .
Je demande aussi au médecin pourquoi je suis malade ; on me répond que c’est comme ça.
J’insiste : « pourquoi ma thyroïde s’est déréglée ? » C’est comme ça, il faut l’enlever, c’est tout. J’explique que ça peut venir d’un dérèglement intestinal, qu’il y a peut-être quelque chose à faire de ce côté-là (théorie du Dr Seignalet de la stimulation des récepteurs de la TSH par les anticorps anti Yersinia enterocolitica).
On rejette tout ce que je dis avec mépris.
Je refuse obstinément l’ablation. On me force la main en refusant de me fournir de nouvelles ordonnances de Lévothyrox.
Connaissant depuis peu la santé naturelle, je me lance dans des cures de raisin, puis des jeûnes hydriques. Je prends mon temps, je désespère souvent mais n’abandonne pas.
En juillet 2013, cinq ans après le déclenchement du symptôme, l’hyperthyroïdie s’arrête. Définitivement. Ma thyroïde a repris sa fonction et sa taille normale, elle fonctionne parfaitement bien.
Aucune rechute depuis, soit 10 ans après.
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