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« Un détail de la Troisième Guerre mondiale en cours (qu’il se | Covid-1984

« Un détail de la Troisième Guerre mondiale en cours (qu’il serait, à vrai dire, plus exact de nommer « première », et qui risque d’ailleurs aussi d’être la dernière – mais passons) qui ne manquerait pas d’intéresser les historiens des idées, s’il en restait, c’est le rôle des mathématiques.
Mon propre réveil hérétique, datant de début avril, est dû à une étude statistique que j’ai alors menée sur les chiffres (officiels !) de la mortalité dite covidienne, en regard notamment de l’espérance de vie des diverses populations. Le détail intéressant, c’est que, quoiqu’assez bon en arithmétique, je ne suis pas mathématicien. Et qu’il n’est d’ailleurs pas nécessaire de l’être pour démasquer l’arnaque de la mortalité dite covidienne (des opérations arithmétiques simples suffisent largement). Mais allons plus loin : ce n’est pas que la maîtrise des mathématiques modernes (comprendre : spécifiquement occidentales) n’est pas nécessaire à cette prise de conscience, mais que, à vrai dire, elle l’inhibe.
J’ai en effet vu de nombreux observateurs, plus versés que moi en mathématiques, sombrer dans les calculs absurdes du mage Ferguson, les « aplatissements de courbe » et autres niaiseries dont on rirait aujourd’hui de bon cœur, si elles n’étaient pas tellement meurtrières.
Le plus intéressant, c’est que Spengler (si daté dans d’autres domaines) avait, il y a cent ans, prévu par le menu les raisons de cette dissonance cognitive. A la différence des mathématiques antiques et « arabes » (comprendre : chrétiennes), dont le bon sens populaire continue à se servir parce qu’elles restent les seules applicables à la vie quotidienne, les mathématiques spécifiquement occidentales (à partir du calcul intégral) n’ont pas pour objet la description du réel (même bordé, à titre de limite, d’un zéro arabe – cache-sexe de l’infini), mais sa modélisation. Or, bien évidemment, le réel n’est pas en soi un produit industriel susceptible de modélisation. Mais les mathématiques occidentales ne s’en soucient guère, étant donné qu’en réalité, elle nient le réel, et décrivent/quantifient, sous le nom de « nature », l’imaginaire – dans lequel l’espèce humaine, comme espèce animale, par définition, ne vivra jamais. En ce sens, d’un point de vue antique ou chrétien, on peut dire que l’Occident quantifie la poésie et poétise la science. La démocratisation de cette culture élitiste et antihumaine, au-delà des cercles de recherche fondamentale où elle a pris naissance, jusqu’aux tous petits influenceurs numériques de notre époque, traduit et opère la perte de contact de la culture occidentale d’avec la réalité de l’espèce.
Evidemment, cette démocratisation a ses limites. Mais ces limites sont elles-mêmes très inquiétantes : face à la minorité des calculateurs intégrants, est apparue une majorité de zombies (les moutons qui font confiance à cette « élite » culturellement allogène de loups) ; majorité devenue, elle, incapable même du maniement de la modeste arithmétique antique. Cette polarisation a – comme le remarquait le même Spengler – son équivalent dans l’évolution musicale : musique sérielle et autres sudokus sonores pour la minorité des masturbateurs cérébraux shootés au LSD – techno pour le troupeau. Les uns ont fait confiance au mage Ferguson. Les autres (et notamment une énorme majorité de « femmes émancipées ») se contenteront de quelques memes et slogans catastrophistes, qui auraient pu faire rire des plébéiens analphabètes de la Grèce antique. La peste noire qui passe inaperçue pendant six mois à l’âge du vol supersonique, il ne suffit pas d’être idiot pour y croire : ça demande une faille de logiciel, une erreur systémique capable de planter même des processeurs assez puissants. Cette erreur systémique (du point de vue de l’espèce humaine) s’appelle l’Occident (désormais, rappelons-le, mondial). »

Modeste Schwartz, 3 septembre 2020
(Oui, 2020)