Voici à ce sujet une réponse de Wake-Up à la censure Niçoise, | REINFO Officiel

Voici à ce sujet une réponse de Wake-Up à la censure Niçoise, dont j'ai retiré les liens pour éviter le SB :

WAKE UP : CENSURE ET SCANDALE A NICE

Le documentaire Wake-up, programmé initialement le jeudi 15 juin au cinéma Jean-Paul Belmondo a été déprogrammé le jour même. En effet suite aux pressions d'un ex militant antisystème, Alexander Samuel, chanteur de black metal aux paroles satanistes "Fhoi Myore" avouant lui même être à l'origine de cette censure, comme nous l'apprend un article de France 3 régions. Cet individu usant, de son diplôme de microbiologiste, était un fervent détracteur des gaz lacrymogènes utilisés en manifestation pendant la crise des gilets jaunes, prétendant qu'ils provoquaient la production de cyanure par le corps humain lui-même. Aucun scientifique n'a cependant pris sa théorie au sérieux.
Puis, curieusement, après une garde à vue assez traumatisante, il s'est lancé dans une quête féroce anticomplotiste allant jusqu'à devenir violent sur certains événements et s'en prenant à des scientifiques renommés et reconnus qui là aussi, ne lui ont jamais prêté une grande attention au vu de ses comportements fréquemment borderline. Comment une telle censure peut-elle être appliquée dans une ville dont le Maire , Christian Estrosi semble défendre la liberté de création et autorise des spectacles polémiques ? (Cf video conseil municipale du 14 juin). Il est déroutant de voir à quel point un simple militant peut, de sa seule voix, faire plier un département dont la municipalité principale est si attachée en apparence à la libre opinion de sa population, quel réseau d'influence ou quelle complicité faut-il pour cela ? Dans un pays dans lequel une toile résolument choquante est défendue au Palais de Tokyo contre des hordes d'associations militantes, comment est-il possible de censurer un documentaire défendant des points de vues et des approches simplement différents (tout en restant positifs et motivants de surcroît) dans une période de crises comme nous les traversons actuellement. "La crise est une opportunité de changement" tel est le sous titre du film en question. Dans ce changement, laisserons nous la liberté d'expression et de création être crucifiées sur l'autel de l'extrémisme de quelques disciples de Ponce Pilate qui voudraient faire taire les voix, théories et thèses qui ne leur conviennent pas ? Ce changement là pose question et n annonce rien de bon quant à l'avenir de la culture et du pluralisme de pensées et d'opinions. Nous attendons la réaction de Christian Estrosi qui se retrouve par son discours à contrecourant des faits qui se déroulent dans sa propre ville. Sa parole étant de fait remise en question par une source, de toute évidence, bien éloignée du monde de la culture cinématographique mais dont la voix est mieux prise en compte que les valeurs défendues par le maire lui-même. Prenons garde...Quand les censeurs sont rois, la pensée unique fait loi.
JS