On m'en fait le reproche et je vois bien que les choses ont ch | Peter Columns

On m'en fait le reproche et je vois bien que les choses ont changé. Je m'éloigne effectivement de plus en plus de la droite patriotique, de la droite nationale. J'ai du avaler trop de couleuvres pendant cinq ans que ce soit sur les gilets jaunes, l'assimilationnisme, le covid, la guerre en Ukraine, le conservatisme, le souverainisme et sa rancœur envers les autres pays blancs, la technophobie, le gauchisme économique, et cette liste me semble continuer sans fin. J'aspire vraiment à autre chose maintenant. C'est une suite de micro-ruptures. Je ne peux tout simplement pas continuer à publier comme je le faisais avant.

Je commence à avoir du mal à trouver ma famille politique. Mais je sais que je dois me tenir à ce que je peux dire dans une conversation honnête pour convaincre quelqu'un. Et toutes ces choses... je ne les utilise pas. Jamais. Au contraire, je rame pour essayer de les mettre sous le tapis. Et je me trouve souvent dans cette situation où je suis bien plus efficace dans une conversation en prenant le contrepied complet du discours de la droite d'aujourd'hui, en parlant de mon désir d'une identité européenne, de ma technophilie, de ma réticence vis à vis du populisme.

Je ne sais pas ce qu'il faut faire, quelle est la meilleure stratégie. Peut-être que j'ai tort. Ok. Mais la sensation que je commence à avoir de plus en plus, c'est que je serais tout simplement mauvais comme militant de la droite classique, car je ne crois pas à 90% de son discours.