Oui, le véritable self made man est une chose très difficile à | Peter Columns

Oui, le véritable self made man est une chose très difficile à trouver. Oui, ça commence toujours par un gros coup de pouce de la famille ou bien de la communauté proche.

On appelle ça le "love money". C'est l'argent qu'on vous donne pour démarrer votre projet, non pas parce qu'on y croit, mais parce qu'on vous aime. Au début, personne ne croira jamais à votre projet. Parce qu'à ce stade, il est toujours naze et peu crédible. Le love money est donné par des gens qui ne croient pas dans votre projet mais qui croient fervemment en vous. Mais qui vous aime? Qui va aller vous donner 300k€ pour démarrer votre société sinon votre famille ou bien votre communauté d'appartenance?

C'est justement pour cela qu'il est urgent de redéfinir l'identité. Une communauté universelle, c'est une communauté qui ne donne rien. C'est une communauté qui n'a pas confiance dans les projets de ses propres enfants. C'est une communauté qui est démissionnaire et qui est substituée par l'Etat. Et quand c'est l'Etat qui vous finance de façon rachitique après que vous ayez déposé votre dossier de 50 pages, ce n'est pas du tout la même énergie qui vous anime que lorsque vous êtes financés par vos proches, par votre communauté.

Homogénéité = identité forte = confiance & volonté de ne pas trahir cette confiance = prise de risque vertueuse = succès capitalistique.

Au début d'un projet, la réussite personnelle ou bien mondiale n'a que peu d'importance. Un citoyen du monde ne donnera jamais ce type d'investissement à un autre citoyen du monde. Tout comme un individualiste pur ne donnera jamais cet argent à un autre individualiste pur. Ce qui compte à ce stade, c'est la réussite d'une filiation et d'une identité commune. Le développement du plein potentiel de ce que l'on aime.