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Le centrisme n'est plus vraiment une force politique au centre | Peter Columns

Le centrisme n'est plus vraiment une force politique au centre de l'échiquier. C'est plutôt un mouvement défini par l'idée que l'Etat est assiégé et qu'il faut le défendre. Il n'y a pas d'idéologie sinon que l'action de l'Etat est un moindre mal, et doit être défendue.

C'est flagrant avec sa traduction sur le terrain de l'immigration, l'universalisme. Il ne s'agit pas de réfléchir à ce qu'est un peuple. Il s'agit juste... d'ajuster l'identité et le peuple à l'action de l'Etat sur ces 50 dernières années. A savoir le génocide par substitution.

Et sans surprise, au fur et à mesure de ce processus, l'identité et le peuple finissent par ne plus se résumer qu'à l'Etat, et ce qu'il a commis. Les valeurs de la république. L'obéissance à l'Etat. Le centrisme comme identité.

Au bout d'un moment, l'action de l'Etat est indépendante des partis. Le passif est trop fort. Etre au centre, c'est être dans l'inertie de cette action car revenir dessus représente un cout énorme. Même si l'action de l'Etat est hyper radicale.

Quand on parle d'extrême, le référentiel n'est plus ce que pense la population en général, ni ce qui serait en soi excessif ou mou. Le référentiel est l'inertie de l'action de l'Etat. Etre centriste, c'est être aligné avec cette inertie, qui peut être très radicale à sa manière.

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