2022-04-27 06:17:41
Je vous partage la réflexion de la semaine que j'envoie a toute mes abonnées via notre newe lettre du mercredi. Je vous partage celle-ci car elle est très tendance avec ce que nous avons parler semaine dernière et cette semaine et je pense qu'elle va surement en inspirer plus d'une/d'un
Impatient de lire vos retours
Samedi soir, nous préparions le live des portes ouvertes pour notre école de coachs HPC2. 3 ordis, 2 grandes télés de 65’’, 2 caméras, 2 micros, des connexions entre téléphones, Dropbox, des pédales connectées pour envoyer des flux vidéo, des boites de sons, des enregistreurs, des limiteurs, des applications en ligne pour synchroniser les flux vidéo et sonores et je dois encore en oublier.
Je regarde mon fils qui est vidéographe et qui gère la technique des lives et je lui dis : « On ne se rend même pas compte à quel point nous sommes envahis par les machines ! »
Il est impossible aujourd’hui de développer une activité sans utiliser à profusion la technologie.
On s’arrête tous les deux. Tito un autre de nos cameramans nous regarde et s’arrête aussi et on bouge tous les trois la tête de gauche à droite.
On venait juste de comprendre que nous étions déjà passés dans un autre monde sans même nous en rendre compte.
Il y a eu un blanc d’au moins 30 secondes. Un silence qui a fait du bruit dans nos esprits…
Avant de faire mes lives, je pars toujours seul en pleine nature me ressourcer. En règle générale, 4 à 6 heures avant.
Me voilà sur la plage de sable blanc à Sanur, et pendant que je marchais, je me suis dit à moi-même : « est-ce que tu vas arrêter un jour ? Si tu ne t’arrêtes pas, alors, tu vas devoir continuer à utiliser ce monde technologique et celui de demain. »
Je me suis répondu à moi-même…. Mais je ne te le dis pas de suite.
Je rentre au studio, Narayan et Tito sont là à faire des tests, et c’est là que la scène que tu as lue plus haut est arrivée.
Donc nous en sommes aux têtes qui tournent de gauche à droite et le silence qui fait du bruit… ça va, tu suis ??
On s’assoit, on boit un coup, je les regarde et je leur dis :
« Vous avez à peine 25 ans tous les deux, pouvez-vous sérieusement vous imaginer un monde sans téléphone, sms, internet, connexion comme j’ai pu le connaitre ?
« Non » me disent -il, « c’est juste impossible pour nous »
Je leur réponds : « Je marchais sur la plage tout à l’heure et j’ai pris conscience que j’étais incarné à cette époque, dans cette dimension particulière. J’ai vécu 2 époques très différentes, mais rien d’exceptionnel en fait. Mes parents ont aussi vécu eux 3 époques très différentes - guerre mondiale - « paix » - technologie, et leurs parents aussi, et les parents de leurs parents aussi.
Contrairement à vous, je peux m’imaginer ce monde sans technologie car je l’ai vécu, seulement, tout comme les autres mondes avant celui-ci, ils n’ont plus leur place. Car nous sommes en constante évolution et la loi de l’impermanence nous pousse en avant. »
Je leur ai dit : « vous savez quoi ?
j’aime ce que je fais et jamais je n’aurais pu toucher autant d’âmes, de cœurs et d’esprits si cette technologie n’existait pas. Seulement je vous donne un conseil : faites en sorte de toujours être maitres d’elles et non l’inverse. Pour ça, demandez-vous sans cesse pourquoi vous l’utilisez. »
À notre époque, Bouddha aurait certainement une chaine Youtube avec des millions d’abonnés et Jésus un compte Twitter.On a fini nos verres et nous sommes repartis à faire des essais pour préparer le live de samedi.
Je fais partie des enfants du papier, des boites aux lettres et des enveloppes, de la marelle et des bacs à sable. C’est à croire que tous ces jeux, ces livres, nous ont amenés à ce que nous vivons aujourd’hui ?
Nous vivons une époque formidable, c’est à nous de faire en sorte qu’elle devienne lumineuse en utilisant ces technologies de plus en plus avancées, sophistiquées, pour
toucher le cœur des êtres et non enfermer leurs esprits.
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