D'après Bahz Ibn Hakîm (رضي الله عنه), selon son père, selon s | La Science Bénéfique

D'après Bahz Ibn Hakîm (رضي الله عنه), selon son père, selon son grand-père, qui dit : « J’ai entendu le Messager d'Allah (صلى الله عليه و سلم) dire : « Pour chaque chamelle « sâ-ima », pour chaque 40, la zakat est le chamelon de 2 ans, et les chameaux ne doivent pas être séparés dans leur compte. Celui qui la donne en espérant la récompense, alors il l’aura. Et celui qui ne la donne pas, alors nous la prendrons, ainsi que la moitié de ses biens, car ceci est une obligation d’Allah béni et élevé soit-Il. Et rien de ce qui sera pris n'est licite à la famille de Mohammed (صلى الله عليه و سلم). » »

Sahîh Al-Djāmi', hadith n°4265, Abou Dāwoud 4/452/1560


« sâ-ima » : C’est-à-dire qui se nourrie du pâturage, et non d’une nourriture préparée ou apportée par l’homme.

« pour chaque 40 » : c’est-à-dire lorsque leur nombre atteint les 40.

« le chamelon de 2 ans » : Littéralement, c’est « le petit de celle qui allaite », car en général sa mère a déjà un autre petit qui allaite.

« les chameaux ne doivent pas être séparés dans leur compte » : cela veut dire que si 2 personnes possèdent chacun 20 chameaux, qui se nourrissent dans le même pâturage et sont toujours ensemble, alors les 2 propriétaires doivent payer la zakat car leurs chameaux atteignent les 40.

« Et rien de ce qui sera pris n'est licite à la famille de Mohammed » : car l’argent de la zakat est interdit au Prophète et sa famille.


Et ceux qui s’abstiennent de donner la zakat, tout en croyant en son caractère obligatoire, et qui ont une capacité à se défendre, alors ils doivent être combattus jusqu’à ce qu’ils la donnent.
Cela à cause de la parole suivante du Prophète (صلى الله عليه و سلم) : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils attestent qu’il n’y a pas de divinité digne d’être adorée en dehors d’Allah et que Mohammed (صلى الله عليه و سلم) est Son Messager, qu’ils accomplissent la prière, qu’ils donnent la zakat. S’ils font cela, alors ils auront préservé de moi leur sang et leurs biens, à l'exception de ce que l'islam exige, et leur jugement incombe à Allah »

Sahîh Al-Boukhārî 1/75/25

Et selon Abou Hourayra (رضي الله عنه) : « Lorsque le Prophète (صلى الله عليه و سلم) est décédé, Abou Bakr a repris les reines et, ont mecru ceux qui ont mecru parmi les arabes, ‘Oumar Ibn Al Khattab lui a dit : « Pourquoi combats-tu les gens, alors que le Prophète a dit : « J’ai reçu l’ordre de combattre les gens jusqu’à ce qu’ils disent qu'aucune divinité n'a le droit d'être adorée sauf Allah, et celui qui l’a dit alors ses biens et sa personne sont préservés de moi, sauf en cas de droit (exigé par l'islam), et leur jugement incombe à Allah » Abou Bakr a dit : « Par Allah, je vais combattre ceux qui séparent la prière de la zakat, car la zakat est le droit sur l’argent. Et je jure par Allah que s’ils refusent de donner une corde qu’ils avaient l’habitude de donner au Prophète (صلى الله عليه و سلم), je les combattrais pour cela. » Puis ‘oumar (رضي الله عنه) a dit : « Je jure par Allah, que le simple fait qu’Allah ait apaisé le cœur d’Abou Bakr pour le combat, j’ai su que c’était la vérité. » »

Sahîh Al-Boukhārî 3/626/1400/1399

(1) Fiq'hu As-Sunna 1/281


Al-Wadjîz fi Fiqhis-Sunna wa Al-Kitāb Al-'Azîz du Shaykh 'Abdoul 'Adhîm Ibn Badawî, p.255,256


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