Get Mystery Box with random crypto!

Depuis qu'il a tué Dieu, l'homme se prend pour lui ; et puisqu | Jonathan Sturel

Depuis qu'il a tué Dieu, l'homme se prend pour lui ; et puisqu'en tuant Dieu il a aussi tué Satan, il se prend aussi pour lui.

L'homme devient l'alpha et l’oméga, le Bien et le Mal, la chute et la rédemption, à lui tout seul et en même temps.

Le délire sur le réchauffement climatique répond à ce besoin de l'homme de continuer cette lutte entre le Bien et le Mal : alors il affirme que les hommes menacent la planète, avant de proposer de sauver cette planète.

Deux en un : il fait le mal comme Satan mais aussi le bien comme Dieu. Il créé des malheurs comme Satan mais répare comme Dieu. Il abîme comme Satan mais rénove comme Dieu.

Pour continuer cette lutte entre le Bien et le Mal, il reproduit les schémas dont il a prétendu vouloir se débarrasser. Sauf que maintenant, il ne cherche plus à sauver les âmes mais les arbres. Son Paradis, il le domicilie sur la terre ; son enfer aussi.
Et il est très fier de ces expédients qui sont pour lui autant de raisons de se croire tout-puissant, c'est-à-dire capable en même temps de saccager un élément aussi énorme que la planète terre, mais capable aussi de le sauver malgré son gigantisme.

Il a besoin, pour mesurer sa valeur, d'un terrain de jeu à la mesure de son ego. Et pour ce faire, il ne faut pas moins qu'une planète entière.

L'homme à l'ancienne savait qu'il avait déjà accompli un miracle lorsqu'il avait réussi à bâtir sa maison, cultiver son jardin, élever ses enfants et prier pour son salut. C'était sa fierté et en même temps sa modestie.

Le délire vert est le théâtre d'un combat eschatologique que l'homme se livre à lui-même maintenant qu'il a détruit toutes les puissances qui lui étaient supérieures et lui garantissaient de garder la tête froide.