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Saint Volodymyr perd son auréole petit à petit. Il était into | Jonathan Sturel

Saint Volodymyr perd son auréole petit à petit.

Il était intouchable il y a encore semaines mais, en effet, il est plus que probable qu'une certaine «lassitude occidentale» agisse de telle sorte que le récit à son sujet se modifie. J'ai bien ma petite théorie, que voici :

Les forces vives occidentales ne sont pas composées uniquement des capitaines d'industrie, des hommes d'affaires, des financiers, des grands patrons qui brassent des fortunes sur le grand marché du monde ; mais elles ne sont pas non plus composées uniquement de la classe politique. Or, c'est la classe politique qui a réagi à l'agression de l'Ukraine par la volonté de mettre en place les sanctions contre la Russie.

Au nom de principes «moraux» en apparence (condamnation de la guerre, lutte contre l'agresseur, soutien au pays victime, etc.), car les politiques aiment prendre ces postures qui sont bénéfiques pour eux en terme d'image et de retombées électoralistes. Et parce que ça les rend aimables aux journalistes, et les politiques sont bloqués dans un souci permanent de plaire aux journalistes qui sont faiseurs et briseurs de carrière.

Ce premier élan de condamnation et de décisions a été uniquement politique, uniquement décidé par la classe politique qui, comme d'habitude, ne sait pas doser et tombe systématiquement dans un exhibitionnisme moral qui lui fait faire n'importe quoi dans un premier temps.

Puis le temps passe, les semaines, les mois, et d'autres forces vives, économiques, financières, s'impatientent. Le temps de l'exhibitionnisme est passé et désormais les réalités économiques, le pragmatisme, réclament qu'on arrête ce cirque qui, s'il permet à quelques politicards de briller sur le plateau de BFM, coûte cher aux entreprises, aux emplois, fait perdre des marchés énormes et menace de faillite des gens qui n'ont pas envie de se retrouver sur la paille.

Alors dans la coulisse, les forces s'opposent et j'imagine très bien les acteurs du monde économique taper du poing sur la table et réclamer qu'on siffle la fin de la récréation. La classe politique dirigeante ne peut évidemment pas ne pas tenir compte de la gronde des puissances économiques.

Continuer de soutenir l'Ukraine de cette façon coûte beaucoup, beaucoup trop cher, c'était supportable un mois ou deux mais au bout de six mois ce modèle n'est plus tenable. Et politiquement, géopolitiquement, c'est suicidaire puisque cela favorise le rapprochement de la Russie avec la Chine et l'Inde notamment, ce qui, sur le long terme, nous sera fatal.

Il faut débrancher Zelensky et entamer un retour à la normale de nos liens avec la Russie.