2021-12-08 21:25:23
Aujourd'hui, Karine Franclet, maire d'Aubervilliers, Stéphane Troussel, président du Conseil départemental de Seine-Saint-Denis, Jean-Philippe Dugoin-Clément, président du Conseil d'administration de Grand Paris Aménagement se reunissent au Fort d'Aubervilliers pour se vanter de la destruction de la nature et des espaces de vie des habitants et habitantes des communes populaires. Nous refusons de laisser tranquille ces bétonneur-ses de droite et de gauche uni-es pour camoufler leurs saccages sous du blingbling menteur : opportunités, éco-quartier, réhabilitation, compensation écologique.
La seule vérité est celle de leurs appétits financiers qui dévorent les ressources des populations locales et marchent sur nos droits les plus élémentaires : avoir accès à des espaces de nature, à l’eau potable, côtoyer le vivant, être autonome au plan alimentaire, être protégé.e.s contre les canicules et aléas climatiques.
Aujourd’hui, nous collectifs en lutte, activistes, militants et militantes locaux, riverains et riveraines, citoyens et citoyennes, nous dénonçons la destruction du Fort d’Aubervilliers, l’accaparement des jardins ouvriers, des programmes immobiliers inaccessibles aux locaux, la bétonisation. Nous dénonçons leur transition écologique fantoche, leur croissance verte prédatrice, leur urbanisme mortifère.
Nous portons un autre désir, un autre projet de ville, humain, inclusif, égalitaire, solidaire, écologiste, sobre, co-construit, décroissant, anticapitaliste. Nous revendiquons une ville à vivre selon nos valeurs et pas une ville à fric selon leurs projets bétonneurs et saccageurs.
276 viewsedited 18:25