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Mon nouveau papier sur Rage Culture. 'Cette semaine, les prem | Institut ILIADE

Mon nouveau papier sur Rage Culture.

"Cette semaine, les premiers clichés du nouveau télescope James Webb, projet lancé en 1989 par les États-Unis, l’Europe et le Canada, ont émerveillé la toile. Si nous pouvons être fiers de cette prouesse des pays occidentaux, qui malgré toutes les contraintes qui pèsent sur eux prouvent encore leur génie, il existe une petite musique qui monte dans le monde scientifique et politique auquel il faut commencer à prêter attention.

Il y a bien désormais plusieurs rêves de l’espace contradictoires. L’un d’eux est hérité du communisme, qui veut que l’espace soit un objectif unificateur, et que tous les accomplissements soient ceux de l’Humanité entière. Elon Musk lui-même dit qu’il faut désormais que la conquête spatiale soit un but pour unir l’Humanité entière derrière une bannière commune. Mais on peut déjà noter deux effets à cet idéal.

Le premier est de déposséder les Occidentaux de leurs accomplissements. Ils font, mais c’est l’Humanité qui en prend le crédit. L’occasion d’être fiers de leurs propres accomplissements leur est retirée. Leur mérite est purement et simplement socialisé. En outre, la propagande pour accuser les Occidentaux de tous les maux, elle, ne cessera pas.

D’autre part, coloniser Mars, se laisser rêver à la terraformation, oui. Mais il faut se poser la question de l’objectif au-delà de la simple croissance. Si Mars est le contenant, quel serait le contenu ? Le résultat de la mondialisation actuelle qui nous pose déjà tant de problèmes ? Faudrait-il alors étaler la Matière Humaine Indifférenciée jusqu’aux confins de l’univers, répandre les zones commerciales et le bidonville global sur la Lune, Vénus, Mars, et plus loin encore ? Est-ce vraiment, quand on y pense, une utopie ?

Cet idéal spatial mondialiste est très bien mis en scène par le film Ad Astra. Dans ce film, point d’émerveillement, l’espace n’est qu’une duplication à l’infini de ce qui ne fonctionne pas sur Terre. Le film peint une conquête spatiale qui se révèle n’être qu’un prolongement du cauchemar mondialiste terrestre. Chaque spatioport se retrouve avec ses femmes voilées, son subway, son multiculturalisme, son insécurité, ses mesures antiterroristes, ce même néant qui prend à la gorge les Occidentaux d’aujourd’hui. Le protagoniste du film, un homme blanc isolé dans ce monde, abandonné par son père (soixante-huitard) alors qu’il était enfant, habité par une rage liée au vide laissé dans son être par ce qui ne lui a pas été légué, va chercher dans l’espace des réponses dans sa quête de soi. Mais il n’y a pas de réponse possible. Il est seul. Il ne trouve dans l’immensité de l’espace que le désert identitaire qu’il a laissé sur Terre. Qu’une corruption qui s’étend.

Mais il existe un autre rêve possible. Un rêve identitaire. Plus élitiste. Plus intime. L’idée que nous pourrions créer de la beauté, de l’Europe, ailleurs. Quelque chose qui soit meilleur que le chaos terrestre, qui soit enfin centré sur nous. Dans un espace infini, nous n’aurions plus de contraintes. Une page blanche ou nous pourrions enfin nous livrer. Un projet qui nous aiderait à trouver ce qui serait entièrement nous. L’espace doit rester un rêve de grandeur et de beauté, comme il le fût. Mais il peut devenir, si on le veut, une renaissance.

Le premier et le plus important pas vers le retour à la continuité historique, vers l’européanité, est de refuser la médiocrité ambiante."

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https://rage-culture.com/la-conquete-spatiale-et-le-reve-identitaire/
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