2023-03-26 16:17:05
L'exemple même de la société de surconsommation que nos gouvernants ont mis en place et continuent à le faire … et de l'arnaque « acheter des voitures électriques pour ''sauver la planète'' »
Pourquoi les voitures électriques vont à la casse beaucoup plus vite que les thermiques ?
Pourquoi y a-t-il autant de voitures électriques à la « poubelle » alors qu’elles représentent moins de 15 % des véhicules en circulation ?
Reuters a mené son enquête des 2 côtés de l’Atlantique et a constaté un nbre d’épaves électriques important de toutes marques : des VE, même légèrement accidentées ou avec un faible kilométrage, sont envoyées au rebut à défaut d’être réparées
Sur une VE, la batterie est sans doute l’élément le plus cher. Dans certains cas, le pack de batteries peut atteindre 50 % du prix de vente, soit plusieurs dizaines de milliers €. Or la réparation de ces batteries n’a rien d’évident, au contraire, il s’agirait d’une opération longue, coûteuse et qui ne serait pas sans qq risques
Avant même d’envisager une éventuelle réparation, il convient d’effectuer un diagnostic et celui-ci est quasiment impossible sur les batteries des VE endommagées. La raison ? Les constructeurs ne permettent pas d’accéder aux données liées aux cellules, et cela, afin de préserver leur compétitivité et leurs secrets industriels. Dès lors, il est impossible, pour un réparateur ou tout autre tiers, d’estimer le coût d’une intervention. Dans ces cas, plutôt que d’engager des opérations coûteuses et risquées, les assureurs font le choix de mettre les voitures à la casse
Michael Hill, responsable des opérations chez Synetiq, le plus grand gestionnaire de casses en Grande-Bretagne, estime que 95 % des cellules de 100aines de VE (et de milliers d’hybrides) sur ses sites seraient intactes et pourraient être réutilisées plutôt qu’être recyclées. Le souci ne concernerait pas que qq voitures de temps en temps. Michael Hill parle d’une 20aine de véhicules par jour qui terminent dans ses casses
Ce que l’enquête de Reuters pointe du doigt, outre l’attitude des assureurs, c’est également le rôle des constructeurs dans la fabrication ou l’intégration des batteries dans leurs voitures. Alors que certaines marques ont pris le sujet au sérieux et travaillent à rendre leur pack de batteries plus accessibles et plus facilement réparables, comme Ford ou General Motors, d’autres font le chemin inverse. C’est le cas de Tesla notamment qui pour optimiser le fonctionnement des cellules 4680 du Model Y les colle entre-elles et au châssis. Le constructeur californien réduit ainsi ses frais de production, mais rend la réparation de l’accumulateur impossible
Sur le SUV de Tesla, les batteries sont jugées irréparables. Et sur la Model 3 ? Elles sont beaucoup trop chères (environ 20 000 € pour une intervention, sur un véhicule qui en coûte 45 000).
On peut légitimement s’interroger sur l’intérêt « écologique » d’acheter un VE compte tenu de ce risque. Au demeurant, cette donnée doit être prise en compte lorsqu’on compare l’impact environnemental d’une VE à une thermique. Quant à l’économie circulaire, tant vantée par les constructeurs de VE, son bien fondé mérite d’être interrogé. « Nous achetons des VE pour des raisons environnementales, mais un VE n’est pas vraiment respectueux de l’environnement s’il faut le jeter à la poubelle après une petite collision », explique Matthew Avery, directeur de recherche chez Thatcham Research, un cabinet de conseil en automobile
Enfin, l’autre conséquence est à chercher du côté des primes d’assurance. Les professionnels du secteur augmenteraient leurs tarifs lorsqu’il s’agit d'assurer des VE. Reuters évoque ainsi une augmentation de la franchise de l’ordre de 27 % aux USA
https://www.01net.com/actualites/pourquoi-les-voitures-electriques-vont-a-la-casse-beaucoup-plus-vite-que-les-thermiques.html
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